Bravo Lilian pour cette analyse, la seule petite erreur est que la Madonne des sondages va nous pomper l’air pendant encore 5 ans. Nous ne pourrons pas l’oublier car elle nous fera le coup de la lessive qui lave plus blanc comme elle nous le fait depuis plus d’un an.
Maintenant c’est peut-être pas plus mal car çà lui permettra de couler définitivement le PS
Je ne pleurerai pas sur Blanche Neige et les 7 nains, le PS est mauvais depuis pas mal d’années. Ses militants se trompent beaucoup ces derniers temps, le referendum, Ségolène, le programme enterré, il leur faudrait faire leur auto-critique.
Quand vont-ils se souvenir que les femmes, majoritaires dans le corps électoral, et pas seulement les vieux, minoritaires comparés à nos compagnes, ont massivement voté Sarko ? Mysoginie ou clairvoyance féminine ?
Les vieux ont le mérite de se souvenir des demain-on-rase-gratis des socialistes depuis le cirque du Panthéon. Ils ont donné, les jeunes ne savent peut-être pas qui était Mitterrand. Une bibliothèque, une rue, un boulevard ???
Nous ne votons pas pour un homme seul, il y a, me semble-t-il, un certain nombre de députés élus par le peuple, un certain nombre de sénateurs, élus pas tout à fait par le peuple, sans parler de toutes nos instances régionales et locales. Alors jouer à se faire peur et à nous faire peur, la ficelle est un peu grosse.
La gauche nous a toujours fait le coup, le coup d’état permanent nous disait Tonton, jusqu’à accéder au pouvoir. La gauche n’a pas changé la constitution, c’est qu’elle présentait toutes les garanties démocratiques. Alors où est le danger.
Sarko, parano, ils le sont tous, nos hommes de pouvoir. Pas besoin d’aligner les diplomes pour savoir çà. D’aussi brillants sociologues, politologues et autres journaleux l’ont largement démontré. Sarko dangereux, peut-être, mais pas plus que Segolène, que Chirac, Mitterrand, Giscard, Pompidou ou le Grand Charles.
La république a survécu à tous ces « malades », jouer à se faire peur ou à faire peur permet surtout de ne pas comparer programme contre programme. Tellement plus simple quand notre Bayroux n’en a pas et que notre Ségolène en change comme de tailleur.