Le titre me parait mal choisi, canular fait plus penser à blague de potache qu’à manipulation politique, car, que cela nous plaise ou pas, il y a eu manipulation. Mitterrand, Attali, Hollande et Bercof ont utilisé des méthodes de voyou pour tromper l’opinion publique, c’est à dire l’ensemble des Français. Penser qu’Hollande nous donne des leçons de démocratie, d’honnêtetée depuis qu’il est sorti de l’ombre et des officines de barbouserie !!!!!!
A l’époque il devait filer le parfait amour avec la mère Denis, celle qui voulait laver plus blanc. Ils devaient bien se faire des confidences sur l’oreiller. Notre madonne des sondages donne toujours des leçons de démocratie et d’honnêtée politique. Ils ont bonne mine les millions d’électeurs qui ont volé pour elle. Sans oublier les militants qui l’ont préféré à Fabius et DSK. dans une mascarade de primaire.
Qu’Hollande ait pris les journalistes de France Inter pour des imbéciles, ce n’est pas choquant, il y sont habitués et cela dure, mais se foutre ainsi des Français cela dépasserait les bornes dans de vraies démocraties. Aux Etats Unis, si décriés dans notre beau pays, la "révélation" de ce "canular" aurait fait un scandale, chez nous non. Nos journalistes, très à cheval sur leur "déontologie", dorment ou sont tous à la botte.
Vive l’honnêtetée politique chante toujours le couple infernal qui ne rêvait, à sa sortie de l’ENA, que de payer l’ISF. La politique, de droite ou de gauche paye plus que l’administration.
Pour suivre sur le ton du canular et de la barbouserie socialiste. Bérégovoy s’est-il vraiment suicidé ?
La ligne B a été conçue dans l’esprit boulot/métro/boulot, c’est à dire qu’elle a été dessinée pour la desserte des habitants des zones traversées pour se rendre au travail. Cette vocation a beaucoup évolué avec les années, desserte de Roissy, création d’une nouvelle gare, desserte du parc des expositions de Villepinte, desserte de la zone de bureaux de la Plaine St Denis, desserte du stade de France. Evolutions qui ont principalement touché la partie nord de la ligne exploitée par la SNCF, que je connais mieux que la partie sud..
Depuis sa mise en service la ligne B n’a bénéficié d’aucun investissement de capacité ce qui fait que les installations ne répondent plus aux besoins des exploitants qu’ils soient de la SNCF, RATP ou privés le cas échéant. C’est un problème de manque d’investissements. Le partage de l’exploitation de la ligne entre la SNCF et la RATP n’a pratiquement pas de conséquences sur le mauvais service mais il permet de ne pas voir les vrais problèmes, un chiffon rouge pour détourner l’attention des non spécialistes, comme le sont les associations d’usagers.
Si l’on veut réellement règler les problèmes de la ligne B il faut doubler le tunnel entre Chatelet et Gare du Nord, réaliser des investissements trés importants à hauteur d’Aulnay sous bois et se pencher sur le matériel, qui sans être le plus vétuste de la banlieue, souffre de sérieux défauts "congénitaux".
Tout cela est connu de nos hommes politiques, de droite et de gauche Ierma, mais il faut mettre de l’argent dans le commerce et ne pas le brader dans le tramway de Delanoé.
Le transport en banlieue va mal parce que l’Etat, la Région Ile de France n’ont rien fait durant des décennies. La ligne D au sud marche mal, la ligne 13 du métro est un scandale, la ligne A bat de l’aile, nombre de lignes sont saturées, en particulier sur le nord. Nos élus le savaient puisque ce constat et les propositions leur ont été présentés en 90/91 lors de la révision du SDAURIF. Mais au lieu de prendre le problème au sérieux ils se sont fait la guéguerre, droite/gauche, gauche/droite et maintenant Huchon/patron de la RATP.
Il est "amusant" de voir que la ligne A du RER a, encore, des problèmes, semble-t-il de capacité. La création de la ligne 14, luxueuse mais pas trés utiliisée, que l’on prolonge au sud, ainsi que le transfert dans le quartier de St Lazare de la banlieue Est, RER E, devaient résoudre pour longtemps le problème du transport intra-muros Est/Ouest de Paris. Rocard, en son temps, n’a pas su trancher entre un projet SNCF et un projet RATP. Cela a eu pour conséquence de geler toutes les investissements indispensables ailleurs, comme avec le tramway de Delanoé.
Alberto nous avons la chance tous les deux d’être à la retraite mais ceux qui travailleront pour nous la payer vont souffrir de plus en plus, car prés de 20 années de retard et/ou d’erreurs dans les investissements lourds que sont les investissements transport ne se rattrapent pas sur un coup de baguette magique.
Article, pur produit des élevages en batterie que sont les écoles de journalisme à la française. Où on y voit moins de beurs que de noirs à Havard. Et on s’étonne que nous soyons de plus en plus nombreux à bouder la presse écrite. Le Monde, LIbé et pas mal d’autres titres sont sous perfusion depuis plus longtemps que le Nord-Pas de Calais, en supposant qu’il le soit.
Encore un petit effort de ces écoles élitistes et leurs diplômes ne serviront plus qu’à faire bénéficier à vie leurs diplômés d’une niche fiscale. Quand on voit la pauvreté de l’information en France, pas la peine de sortir de l’école supérieure de journalisme de Lille ou de petahouchenoc.
Le Nord-Pas de Calais, l’Est ont fait la richesse de la France, çà ne s’enseigne pas aux futurs journalistes formés à Lille ou à la fac de droit, eux, ils ne produisent que du vent. Pour les bobos de la réserve parisienne qui se gavent de Marianne, les inrocks, Télérama, il est bon de leur faire savoir qu’ils seront sous peu transportés dans des trains Bombardier fabriqués dans le Nord, qu’on y fabrique une partie des TGV, et que l’Est fabrique l’autre partie. Qu’une partie des Airbus est fabriquée en Picardie, au nord de Paris. Alors biloute tu changes ta copie ???? Ou tu reprends tes études au niveau du certif ????
Bienvenue chez les ch’tis aura eu le mérite de faire rire, de faire connaître une région sympathique et de donner un sujet "philosophique" à quelques pisse-copie prétentieux et suffisants, en mal d’inspiration pour justifier le prix de leur pige et la niche fiscale.
J’ai adoré la grande vadrouille, j’ai aimé Titanic, j’ai adoré Bienvenue chez les Ch’tis, j’ai adoré Pierre Dac, et Woody Allen m’emmerde, moins cependant que les "intellos prétentieux et suffisants".
Si le Pen n’a pas aimé Bienvenue chez les Ch’tis, pas de quoi en faire un fromage. Aprés tout il a peut-être préféré le dernier Astérix, question de terroir. Pour tout dire, on s’en tamponne le coquillard.
Selon la municipalité de St Denis il y aurait prés de 7000 squatteurs comptabilisés à St Denis, c’est peut-être beaucoup pour le peu de Dyonisiens qui payent l’impôt pour aider à promouvoir l’autogestion.
Nous avons à St Denis les squatteurs sans papiers, mais aussi les squatteurs trafiquants de drogue, tout un monde interlope qui fait de St Denis une ville où prolifèrent les zones de non-droit. Il suffit de se ballader dans son coeur historique, l’axe Mairie-gare, dont fait partie la rue de la République.
La loi Besson ne fait pas seulement obligation de construire des logements sociaux à hauteur de 20%, elle fait obligation aux municipalités de se substituer aux propriétaires lorsque ceux-ci sont défaillants pour entretenir leur bien. Cette disposition avait fortement préoccupé notre maire, à l’époque.
Si l’enquête de police démontre que l’incendie était prévisible, ce que tenteraient de prouver vos petites vidéos "à regarder dans l’ordre", il est du devoir de la justice de poursuivre notre maire. C’est comme celà que la République fonctionne en dehors des zones de non-droit.
J’ai beaucoup ri en lisant la sempiternelle excuse à la non-construction de logements sociaux en Ile-de-France : Il est aussi dans la lenteur tragique des pouvoirs publics, qu’ils soient de bonne ou de moins bonne volonté, à trouver des solutions durables.
Delanoé lors de la préparation des Jeux Olympiques avait trouvé les terrains, les financements pour construire, en un temps record, des logements pour l’élite mondiale du sport, dit amateur. Cela fait quelques années, les terrains sont toujours en friche et pourtant Paris ne remplit pas le quota des 20% et on y a vu des incendies meurtriers comme dans notre squat autogéré.
A la libération, les Américains avaient amené dans leurs bagages des maisons préfabriquées, en carton comme disaient nos parents. Elles ont logé décemment des milliers de sans-abris pendant qu’on reconstruisait la France. A la fin des années 60 de Gaulle a fait face à une crise du logement plus grave que celle que nous constatons, il a mis du fric et des hauts fonctionnaires qui ont contourné les difficultés, comme Delanoé pour ses JO, mais c’était pour loger des sans-logis
Les solutions existent et elles ont marché mais n’en déplaise aux squatteurs autogérés, elles doivent aller vers ceux qui ont respecté les règles de vie en communauté.