Obama n’en a strictement rien à foutre du discours de Sarko à Dakar ! Tout autant que celui de Sarko en Afrique du Sud. Il y va en tant que Président des Etats-Unis d’Amérique pour défendre les intérêts des Etats-Unis d’Amérique et, si cela n’est pas contradictoire, les « valeurs occidentales ». Bush a été un très mauvais Président, mais sa politique africaine était assez bonne, nommons par exemple le programme PREPFAR de lutte contre le SIDA. Même si on peut regretter l’apologie de l’abstinence, l’idée du programme et le financement de la luttre contre le VIH est une bonne chose. Les Etats-Unis sont déjà les second donateurs au monde (après l’Union Européenne). Croyez-vous qu’Obama va drastiquement augmenter l’aide au développement en Afrique ? Il semble plus probable qu’il continue sur la lancée de son prédécesseur. Croyez-vous que les droits de l’homme vont prédominer sur les intérêts stratégiques et économiques ? Fort peu probable. Après sur le discours, on sait bien qu’Obama excelle.
L’un des problèmes essentiel ne réside-t-il pas plus dans l’existence de milices fortement armées qui établissent un réel pouvoir local en plus d’asservir les populations ? En plus de créer une insécurité pesante, les régions des Kivu pourvant s’embraser de nouveau rapidement comme en août 2008. L’extrême faiblesse, joint à une forte corruption et à une faible solde, de l’armée congolaise participent à l’émancipation de ces milices. Quelles pistes imaginez-vous pour mettre fin à leur existence ? Pensez-vous que les Etats-tiers, notamment européens pourraient aider, tant à la formation de l’armée qu’en envoyant une nouvelle force d’intervention ?
Voici des précisions issues de la Fondation Robert Schuman, sur les modifications du traité de Lisbonne, j’ai copié celles sur le Parlement européen, vu que je ne pourrais pas le dire d’une meilleure façon. le reste des évolutions de ce traité sont résumés sur ce lien : http://www.robert-schuman.org/doc/divers/lisbonne/fr/10fiches.pdf
1) LE RENFORCEMENT DU RÔLE DU PARLEMENT EUROPEEN Le renforcement de la démocratie représentative constitue un élément central de la démocratisation de l’Union prévue par le traité de Lisbonne.
LES APPORTS DU TRAITÉ DE LISBONNE Les pouvoirs du Parlement européen sont étendus :
EN MATIÈRE LÉGISLATIVE : - Extension de la procédure de codécision législative (Conseil des ministres et Parlement) à près de 50 nouveaux domaines Cette procédure donne au Parlement européen des pouvoirs législatifs comparables à ceux du Conseil des ministres. - Cette procédure est principalement appliquée aux domaines de compétences actuels de l’Union européenne (marché intérieur et gouvernance économique en particulier) et aux quelques compétences nouvelles qui lui sont attribuées. Dans ce dernier cas, on peut par exemple noter que les pouvoirs législatifs du Parlement européen portent désormais sur le contrôle des personnes aux frontières, aux dispositions régissant l’accueil et le traitement des demandeurs d’asile, ainsi qu’à la lutte contre l’immigration clandestine.
EN MATIÈRE BUDGÉTAIRE : - Le Parlement européen se voit reconnaître un droit de décision égal à celui du Conseil des ministres, notamment pour l’adoption de l’ensemble du budget annuel (alors que le Conseil a aujourd’hui le dernier mot sur les dépenses dites « obligatoires » qui représentent une large part du budget européen et notamment les dépenses agricoles).
EN MATIÈRE DE CONTRÔLE POLITIQUE : - Le Parlement élit le Président de la Commission sur proposition du Conseil européen. Le Parlement doit tenir compte des résultats des élections européennes et de la majorité sortie des urnes. Cela doit conduire à politiser les élections européennes et donc à donner du poids au vote des citoyens européens qui pourront dès lors influencer le cours de la vie politique européenne. Les électeurs pourront peser directement sur la coloration politique du Président de la Commission et de son équipe. Et il en ira de même ensuite en ce qui concerne les choix politiques du collège des commissaires.
Avec le traité de Lisbonne, le Parlement européen, qui est la seule institution de l’Union à être élue au suffrage universel direct, voit donc ses pouvoirs et son poids politique fortement accrus au sein du « triangle institutionnel » (la Commission, le Conseil des ministres et le Parlement européen).
En tout cas l’abstention n’est pas utile, si vous voulez montrer votre opposition au système de nombreux partis le propose, si vous voulez une Europe plus démocratique, votez pour des partis qui le proposent. Enfin, n’oubliez pas que le Parlement européen nomme conjointement avec le Conseil de l’UE, la Commission européenne : le Président puis elle auditionne chaque membre et la valide. Lors de la dernière nomination, un commissaire a été refusé.
Plusieurs précisions méritent d’être apportées à votre article, ce qui le rendrait plus crédible étant donné que vous occultez quelques informations. Tout d’abord pourquoi Malte a un représentant pour 80 000 hab et l’Allemagne un pour 800 000 ? Un peu pour la même raison que la Lozere a deux députés à l’Assemblée, si ce n’est que la justification européenne est beaucoup plus légitime. Le Parlement européen représente LES peuples européens, une représentation purement proportionnel ne peut s’appliquer, il faut une représentation par Etat aussi. Ce n’est pas proportionnel, c’est très largement pondéré. Sur le rôle des eurodéputés, je ne peux m’empêcher de rajouter que le Traité de Lisbonne prévoit l’augmentation de ces pouvoirs. C’est à dire : pouvoir de co-décision dans 50 nouveaux domaines, dont le marché intérieur, les règles pour les demandeurs d’asile et sur l’adoption du budget. Il faut bien se rendre compte qu’en 1951, lors de la création de la CECA, le Parlement n’avait strictement aucun pouvoir. Je pense que là il faut expliquer pourquoi cela fonctionne ainsi. L’Union Européenne est une organisation internationale qui devient petit à petit une confédération et même une fédération. Elle est tiraillée entre ce coté organisation internationale et fédération. Chaque Institution communautaire représente les intérêts de l’Union (la Commission), des Etats (le Conseil composés des gouvernement des Etats membres-désignés démocratiquement aux dernières nouvelles), et les Peuples (le Parlement). La séparation des pouvoirs est donc faîte par intérêt et ne peut être comprise dans une séparation à la Montesquieu. Maintenant, si l’on regarde les évolution depuis bientôt 60 ans, on remarque qu’avec l’augmentation des pouvoirs de l’Union, on tend de plus en plus vers une séparation à la Montesquieu, certes encore insufisante. Autre point ou vous ne vous êtes pas assez renseigner, la Commission : les 27 Commissaires (un par Etat) sont nommés par le Conseil de l’UE et par le Parlement qui a un réel pouvoir de co-décision. Le Traité de Lisbonne, là encore, prévoit une amélioration démocratique puisque la Commission devra être de la même couleur politique que le Parlement (un peu comme un gouvernement). Pourquoi la Commission a autant de pouvoirs : parcequ’elle représente les intérêts de l’UE, et c’est pour la même raison qu’elle n’a pas de pouvoir décisionel. Vous soulignez un point où je suis d’accord avec vous, comme de nombreux pro-européens, les différences de scrutins et de traitement des députés entre les Etats-membres. Une unité ajouterait plus de logique et d’unité à l’ensemble. Une petite question, n’est-il pas logique de se regrouper entre groupes proches idéologiquement que par pays ? Surtout qu’il n’y a pas de discipline de vote strict, donc que l’ensemble des députés français vont pouvoir voter contre le mélange rouge-blanc pour faire du rosé, même si leur groupe respectif votera le contraire, par exemple. Pourquoi faut-il voter ? Non pas pour affirmer votre soutien à l’UE, si vous ne l’aimez pas votez pour le NPA ou les souverainistes (attention je ne compare pas les deux partis, je veux juste dire que tout deux s’opposent, pour des raisons différentes à la construction européenne actuelle). Juste parceque l’euro-député a une réelle importance, et a vocation a en avoir d’avantage.
Pour répondre à votre question : l’Éthiopie et l’Érythrée, pays de culture abyssinienne, ont leur langue et leur écriture propre. Je n’en sais rien pour d’autres pays, régions et culture africaines. Par contre, je sais que la plupart des tribus de ce continent ont une culture orale et oui il peut il y avoir histoire sans écriture. Que croyez-vous ? Que l’Histoire africaine n’existe que depuis la colonisation et les missionnaires qui ont écrit leur Histoire ! Souvent la déformant d’ailleurs, puisque s’appuyant sur des stéréotypes et une conception universelle de l’Histoire. Ils ont essayé de trouver de comparer les sociétés africaines avec la féodalité par exemple (en Afrique des Grands Lacs notamment), ils ont tenté d’expliquer des différences avec des pseudos logiques de migrations, ce qui a amené à la création d’identifications ethniquesi nexistantes auparavant : tutsis et hutus par exemple...