• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 10 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • bertrand 27 juillet 2008 22:40

    Sans vouloir entrer dans la polémique, parce que à force l’opposition nucléaire<->éolien ça me gave bien, je voudrais juste apporter une information ponctuelle sur l’histoire de vague de froid, anticyclone et absence de vent.

    "Detail : chaque fois qu’il y a des records de froid on est en situation anticyclonique , IL N’ Y A PAS DE VENT !!!"

    En fait c’est un peu plus compliqué, le RTE (Réseau de Transport de l’Electricité)qui est un peu l’autorité en la matière, publie des bilans tous les 2 ans. Dans le bilan de l’équilibre offre demande disponible sur le lien suivant :

    http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/bilan_complet_2007.pdf


    Il est clairement indiqué que la corrélation entre période de grand froid et absence de vent n’est pas aussi simple. L’annexe 3 du bilan 2007 indique en conclusion (page 109) :

    Tant les mesures de production éolienne en 2005 et 2006 que l’analyse des vitesses de vent sur un historique de 20 ans font ressortir, lors des vagues de froid, des conditions de vent très variées. L’idée d’une association systématique entre le froid et l’absence de vent est erronée.
    Les deux approches font également apparaître que les conditions de vent sont atténuées en cas de vague de froid dans une très large partie nord du territoire. À l’inverse, des épisodes de mistral et de tramontane conduisent à un renforcement de la production éolienne dans ces périodes de froid sur le pourtour méditerranéen et la vallée du Rhône.


    Dans le sud de la France les périodes de froids sont ventées, habitant l’Hérault, c’est une chose que j’ai clairement constaté en décembre 2007, le vent était bien présent pendant l’épisode de froid.

     



  • bertrand 19 juin 2008 17:42

    Jancovici a une position très critique sur l’énergie éolienne, la principale étant qu’il manque un ordre de grandeur c’est à dire un facteur 10. Pourtant en tant que farouche partisan du nucléaire il devrait bien faire le même constat avec celui-ci, puisque l’énergie nucléaire ne couvre mondialement que 2 % de la demande en énergie (tout confondu et pas seulement l’électricité).

    Pour le Danemark dire que l’apport de l’énergie éolienne est à peine suffsant pour couvrir l’augmentation de la consommation d’électricité est un exemple de ses affirmations tandencieuse sur la question. L’éolien assure environ 18 % de la production d’électricité du Danemark, l’augmentation de la consommation est elle de 18 % d’une année sur l’autre ? ... j’en doute et je l’espère pour les danois, car 18 % d’augmentation sur 10 ans ça fait 523 %...

     

     

     



  • bertrand 11 juin 2008 12:43

    C’est la confusion la plus souvent entretenue par les anti-éoliens, une éolienne fonctionne bien en moyenne pendant 80 % du temps. Mais c’est la notion de nombre d’heures équivalent à pleine puissance qui est le plus souvent citée, ce nombre est le rapport entre l’énergie totale fournie par l’éolienne sur l’année complète et la puissance de l’éolienne. On divise des MWh par des MW et on obtient des heures, les MW c’est tout simplement la puissance maximale ou nominal de l’éolienne.

    On utilise cette notion pour caractériser la qualité du site mais ce n’est en aucun cas l’image fidèle de la réalité. Les éoliennes fonctionnent parfois à pleine puissance mais cela ne représente que moins de 20 % du temps.
    Tout est très bien expliqué ici :
    et là
    Suivant la qualité des sites d’implantation ce nombre d’heures équivalent varie dans des proportions importantes. Enfin le tarif d’achat français de l’électricité d’origine éolienne prévoit un nombre équivalent pleine puissance compris entre 2400 et 3600 heures, c’est donc que ce n’est pas non plus une constante immuable :

    http://www.industrie.gouv.fr/energie/electric/pdf/tarif-achat-eolien.pdf



  • bertrand 11 juin 2008 12:34

    C’est la confusion la plus souvent entretenue par les anti-éoliens, une éolienne fonctionne bien en moyenne pendant 80 % du temps. Mais c’est la notion de nombre d’heures équivalent à pleine puissance qui est le plus souvent cité, ce nombre est égal à l’énergie fournie sur l’année divisée par 8760 (325 x 24). On divise des MWh par des MW et on obtient des heures, les MW c’est tout simplement la puissance maximale ou nominal de l’éolienne.

    On utilise cette notion pour caractériser la qualité du site, mais ce n’est en aucun cas l’image fidèle de la réalité. Les éoliennes fonctionnent parfois à pleine puissance mais cela ne représente que moins de 20 % du temps.

    Tout est très bien expliqué ici :
    et là
    Suivant la qualité des sites d’implantation ce nombre d’heures équivalent varie dans des proportions importantes. Enfin le tarif d’achat français de l’électricité d’origine éolienne prévoit un nombre équivalent pleine puissance compris entre 2400 et 3600 heures, c’est donc que ce n’est pas non plus une constante immuable :


  • bertrand 5 juin 2008 22:03

    Je suppose qu’à l’origine de cette article il y a vaguement l’idée de facteur de charge ou de nombre d’heures équivalent à pleine puissance, mais manifestement les neurones ont bloqués sur le concept et se sont raccrochés aux branches les plus basses : la HIFI et l’histoire des watts musicaux ou crêtes. On sent tout de suite la puissance cérébrale derrière tout ça…

    Je cite :
    "Malheureusement, le pourcentage de temps pendant lequel une éolienne est utilisable dans l’année ne dépasse pas 25 % !"
    La on a une grosse confusion, rappelons les notions de base :
    Le facteur de charge, qui est effectivement de 25 % en moyenne pour l’éolien en France actuellement, est simplement le rapport entre l’énergie produite annuellement par une éolienne et l’énergie qu’elle produirait à pleine puissance sur la même période, car évidemment une éolienne ne produit pas en permanence à pleine puissance.
    Maintenant assimiler cette notion à la durée "utilisable" d’une éolienne il y a une sacrée marge. En fait le taux de disponibilité d’une éolienne moderne est de l’ordre de 98 %. Les 2 % qui restent sont réservés à la maintenance et les exploitants s’arrangent généralement pour faire cette maintenance pendant les périodes non ventées. Ce taux de disponibilité est garanti par contrat par le constructeur de l’éolienne.
    Donc l’éolienne est "utilisable" pendant 98% mais elle ne produit pas pendant toute cette période elle produit en fait pendant environ 80 % du temps.
    Pour un site moyen à 7 m/s (25 km/h) la production d’énergie peut être décomposée en 2 parties : une partie produite par les vents moyens et une seconde par les vents forts. Pour un ratio avec 50% d’un coté et 50 % de l’autre, on aura la répartition suivante :
    Pendant 18 % du temps l’éolienne ne produit rien
      65 % produit 50 % de l’énergie annuelle
     17% produit les 50 % d’énergie restante
    A cela il faut ajouter que d’une manière tendancielle l’éolien produit plus le jour que la nuit et plus l’hiver que l’été. OK ça tombe très mal pour prendre la relève du nucléaire et alimenter les climatisations l’été mais c’est un autre débat.
    Sur des sites bien ventés dans le sud de la France moins soumis aux aléas anticycloniques hivernaux on atteint des facteurs de charge dépassant les 50 % l’hiver justement lorsque les besoins sont importants. Certes ce ne sont pas les mirifiques 80 % du nucléaire mais ce taux de charge n’est possible qu’à condition d’exporter en masse l’électricité vers nos voisins pendant la nuit, sans cette possibilité le taux de charge du nucléaire pourrait difficilement dépasser les 60 %.
    L’intermittence est bien effectivement un problème pour une certaine catégorie d’énergie renouvelable, mais l’auteur oublie, par ignorance ou par dessein, de parler de l’énergie hydraulique qui est bel et bien une énergie renouvelable et qui entre autre permet le fonctionnement de notre réseau électrique de manière satisfaisante en limitant les apports des centrales thermiques à flammes. Il se trouve justement que ces réservoirs hydrauliques, que n’ont pas tous nos voisins européens, présentent une complémentarité intéressante avec l’éolien. Au passage rappelons tout de même que hydraulique produit à peu près autant d’énergie électrique sur cette planète que le nucléaire. Il existe des avantages et des inconvénients des 2 cotés, mais ne divergeons pas…
    Sans aller plus loin dans le détail, on voit bien que se limiter a de simple analogie (en l’occurrence grotesque) ne fait pas avancer le débat, juste le parasiter.
     

Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv