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BFranck

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  • BFranck 15 juillet 2008 15:29

    J’ai choisi d’extraire de votre article la véritable problématique qui est que :
    1) Tout être vivant doit se nourrir pour vivre
    2) Actuellement, nous consommons beaucoup plus qu’1 calorie pour obtenir 1 calorie de nourriture

    Je ne vois pas à quoi ça sert de disserter et de spéculer sur le reste. Le problème fondamental est là. La mondialisation, en augmentant de façon exponentielle les transports, a entrainé un énorme gachis d’énergie dans toutes les étapes de notre vie.



  • BFranck 11 juillet 2008 14:32

    Pourquoi passer sont temps à opposer de supposées catégories sociales ?

    Tous les cadres ne sont pas riches ! Des gens avec le statut cadre (ça leur fait une belle jambe) travaillent au SMIC horaire. Et beaucoup de cadres sont passés par la case chômage ou y passeront dans le futur.



  • BFranck 11 juillet 2008 14:27

    J’aime beaucoup le ton de ce témoignage, même si je vais y aller de mon témoignage personnel pour apporter un peu d’eau au débat.

    " Cadre dans une entreprise de 50 salariés" -> il est possible que dans votre cas, le terme cadre signifie quelque chose. Mais pour la plupart des "cadres moyens", ça ne signifie rien. Personnellement, j’ai le statut cadre ... sans encadrer personne et sans avoir aucune autonomie dans l’orgnisation de mon travail.

    "Gagnant 3 000 euros net ... marié à une fonctionnaire catégorie B (17 ans d’ancienneté et payée 1 700 euros net dans l’Assistance publique)" -> ma première réaction serait de dire que vous êtes chanceux. Votre ménage a 4700€ mensuel pour vivre. Mon épouse (bac+7, prof en lycée à temps partiel 70%) et moi (bac+8, 7 ans d’expérience pro., cadre A secteur public) cumulont 2800€ net de revenus ... notez qu’avec mes 1700€ nets mensuels, cela conforte mon argument précédent que le statut "cadre" ne signifie rien, encore moins un salaire correct.

    Bon, trêve de comparaisons douteuses et inutiles ; votre témoignage est très intéressant, mais beaucoup de choses relèvent quand-même de ce qu’on appelle les "choix de vie".

    Vous avez 3H - 3H30 de transports par jour. Une étude récente (dont je n’ai plus les références) concluait qu’au-delà de 2H30 de transports par jour, la qualité de vie n’était plus tenable.

    Quand je travaillais à 65km de mon domicile, je faisais les trajets en voiture (pas le choix, vu les transports en commun existants). Je ne consacrais donc que 1H40 par jour à mes trajets, mais ça me coutait 40% de mon salaire. Comprenez que sur un salaire brut de 2600€ , il me restait un net disponible de 1200€ après avoir compté mes frais.

    Je travaille maintenant à 3km de chez moi ; je mets 15mn pour aller à mon travail et je peux rentrer déjeuner le midi avec ma femme et ma fille. Je gagne moins (2100€ brut) mais je n’ai plus de frais. Il me reste donc 1720€ net disponible, soit un gain net de 520€ !!!

    Ce n’est qu’un malheureux exemple, mais qui sert à illustrer que la qualité de vie dépend de nombreux paramètres. Ca ne se limite pas à votre statut, votre salaire brut ou votre temps de travail effectif. Tous les à-côté comptent.

    Si vos conditions de travail se dégradent de façon trop importante dans votre entreprise, vous êtes toujours libre de partir. C’est aussi ça, la liberté !

    Ceci dit, pour en revenir au sujet principal, il est évident depuis le début que le slogan "Travailler plus pour gagner plus" est une vraie connerie. Si le niveau de vie des gens était directement lié au temps qu’ils passent au travail, ça se saurait depuis longtemps. Pourquoi les gens ne vivant que de leur salaire ont-il un niveau de vie bien inférieur à ceux ayant un patrimoine, au fait ?

    Je vous rappelle quand-même que d’après l’INSEE (qu’on ne peut pas taxer de pessimisme démesuré concernant l’évolution des conditions de vie), le revenu salarial annuel moyen en euro constant n’a pas bougé depuis 1978 ! ( http://www.latribune.fr/info/Le-revenu-salarial-moyen-stagne-depuis-1978—selon-l-Insee- -ID54D0F55F494DD0D0C12573A1006387B3-$Channel=Economie-$SubChannel=France )



  • BFranck 30 juin 2008 11:53

    J’apprécie que vous donniez un éclairage supplémentaire à mon commentaire. Toutefois, on ne peut pas vraiment prétendre donner un éclairage "purement mathématique" à un problème de physique. La physique tout entière repose sur les mathématiques, les mathématiques étant le seul moyen qu’à le physicien pour formaliser et modéliser un problème. Quand on fait de la physique à haut niveau, la partie théorique utilise les mathématiques comme outil, à un tel point que la physique se confond avec des mathématiques.

    Après cette petite digression, je vais quand-même rajouter 2 remarques à votre commentaire. Je ne pense pas que vous fassiez d’erreur, mais vos formulations pourraient surement induire le lecteur en erreur, donc je mets par écrit 2 réflexions que je me suis faites à votre lecture :

    1) Oui, la théorie quantique ne repose que sur les mathématiques probabilistes. Toutefois, ça n’est nullement dans le but de traiter un problème qui serait régit par le hasard. Il se trouve seulement que le formalisme probabiliste est actuellement le plus simple pour modéliser un système quantique. L’objet quantique est "réellement" (du moins selon la théorie) dans une somme d’états superposés. Ca n’est pas une insuffisance de connaissance du système qui nous le fait décrire ainsi. Par contre, le processus d’observation décorrèle cet état instable, pour ne laisser l’objet que dans un de ces états stables possibles. Dans quel état final se retrouve l’objet ? Cela dépend effectivement de la répartition du poids de ces différents états intriqués

     

    En tout état de cause, la physique quantique utilise les mathématiques statistiques et probabilites, mais est très différente de la "physique statistique" qui elle décrit effecitvement des systèmes trop complexes pour qu’on puisse espérer décrire avec précision toutes les composantes du système.

     

     

    2) Concernant le "hasard", c’est un sujet un peu épineux. J’ai fais un peu de "physique du chaos". Même en admettant qu’on connaisse avec une infinie précision l’état initial d’un système (incertitude de epsilon sur cet état, epsilon étant infiniment petit), on peut se trouver dans un système divergeant qui fait que l’écart epsilon de départ va être amplifié "exponentiellement" jusqu’à donner un état final complètement imprévisible. Dans ce cas-là, on connait du mieux possible l’état initial du système, on connait toutes ses règles d’évolution, mais on ne peut pas prédire pour autant son état final, sauf si certaines conditions sont remplies par le système).

    Toutefois, l’exemple que vous prenez avec l’expérience du dé ne rentre pas dans cette catégorie. On est effectivement là dans un cas où l’utilisation des probabilités sert juste à masquer notre méconnaissance du système.



  • BFranck 27 juin 2008 12:10

    @ l’auteur

     

    Je ne fais plus de physique depuis de longues années, toutefois je suis titulaire d’un doctorat de physique et j’ai étudié la physique quantique durant mon cursus universitaire.

     

    Je ne décortiquerai pas votre article et les hypothèses émises en détail ; je pense que des physiciens quantiques en activité pourront le faire sans risque d’erreur. Toutefois, je me dois de vous détromper sur un point précis.

     

    Vous dites "A l’échelle de l’infiniment petit, la matière n’est plus composée d’objets localisés avec précision, mais d’entités dont les propriétés sont régies par des lois de la probabilité. L’observateur fait cesser la superposition d’états tous probables. Avant l’observation, le chat de Schrödinger est à la fois vivant et mort, après, il est l’un ou l’autre. L’observateur fige la particule en l’un de ses états probables.
    C’est ce rôle privilégié de l’observateur en physique quantique ..."

     

    Ceci résulte au pire d’une mauvaise interprétation de certains concepts de la physique quantique, au mieux d’une parfaite ignorance de ces principes.

     

    En physique quantique, c’est le processus de mesure qui entraine une décorrélation des états superposés, aboutissant à un seul état clairement défini. En d’autres termes, on peut considérer que les systèmes quantiques sont tellement sensibles aux perturbations que n’importe quelle méthode de mesure perturbe suffisamment le système pour entrainer une décorrélation. La mesure peut être effectuée par un robot ou un humain, ça ne change rien. Il n’y a dans cette théorie quantique aucune influence particulière d’un observateur humain par rapport à un "observateur" non humain.

     

    Pour le coup, votre généralisation et toutes les suppositions qui en découlent me semblent tomber "à l’eau".

     

    PS : scientifique, je suis également grand adepte de science-fiction. Mais je crois réellement qu’il faut laisser tomber cette histoire comme étant une chimère.


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