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BFranck

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  • BFranck 26 juin 2008 15:18

    En voilà une bonne propagande !

     

    Vous voulez bien nous donner une définition de l’homophobie, SVP. Parce que pour moi, ça fait longtemps que c’est devenu un vrai n’importe quoi. Refuser quelque chose à une personne qui se définit elle-même comme faisant partie de la minorité "truc", et on se retrouve illico qualifié de "trucophobe".

     

    Je connais des homosexuels que j’apprécie. Je suis bien content qu’on ne lance plus de pierres aux homos ou que leur homosexualité ne soit plus passible de poursuites pénales. Ca ne m’empêche pas d’être farouchement opposé à leur "mariage".

     

    L’institution du mariage, pilier fondamental de notre société, a déjà été assez malmenée. On ferait mieux de s’occuper à la réhabiliter et la renforcer, plutôt que de souhaiter son effondrement total en faisant ce que vous préconisez !

     

    Donc, la France serait un pays rétrograde et homophobe pour refuser encore le mariage aux homosexuels ! Désolé de ne pas être d’accord. On peut aussi défendre que le mariage est simplement, à la base, une institution liant un homme et une femme et les engageant l’un envers l’autre et devant la société (et pas un simple contrat), et qu’à ce titre les homosexuels ne peuvent forcément pas y prétendre. Etre tolérant ne veut pas dire accepter tout et n’importe quoi ! On peut être tolérant tout en défendant ses convictions.

     

    La permissivité totale sur tous les fronts, la destructuration massive des institutions, semblent par contre de bons moyens de faire sombrer notre société ... tant pis pour les dirigeants des pays qui se sont laissés aller à ces faiblesses, par facilité ou manque de courage. Tant mieux pour nous si nos gouvernants résistent encore sur certains fronts.

     

    Ca serait bien de garder des fois à l’esprit que toutes les "évolutions" ne sont pas des progrès pour l’humanité ...

     

    PS : vous vous rendez compte des fois que les activistes "gay, lesbiens, trans" ne sont qu’une ultra-minorité parmi la minorité qu’est déjà la population homosexuelle ? Et que la majorité de cette minorité homo ne supporte pas ce genre de revendication ?

     

    PS n°2 : je n’aborde pas la question de l’adoption. Pourtant, à vous lire on comprend parfaitement ce qu’on savait déjà, à savoir que pour vous le mariage ne serait qu’un moyen d’accession à l’adoption. C’est bien, vous ne vous en cachez même plus ! J’espère que ça fera réagir ceux qui n’avaient pas encore compris !



  • BFranck 10 janvier 2008 09:59

    @ Zalka.

     

    Lors de mon précédent commentaire visant à clarifier et rectifier vos propos, je me disais bien avoir oublié un point important. Il s’agit évidemment de votre affirmation du fait que les établissements privés sont fréquentés par des élèves de catégories sociales plus élevées que les établissements publics.

     

    N’ayant aucune statistique officielle à disposition sur ce sujet, je ne peux ni confirmer ni infirmer ces propos. Toutefois, votre affirmation appelle plusieurs remarques qui peuvent la nuancer :

    1) La politique d’un établissement privé quant à l’acceptation ou le refus de l’inscription d’un élève dépend beaucoup du réseau auquel appartient l’établissement, ainsi que du chef d’établissement lui-même. Il serait faux de prétendre que tous les établissement privé n’acceptent que la descendance de "l’élite de la nation".

    2) Nombre d’élèves exclus de l’enseignement public se retrouvent dans des établissement privés.

    3) De nombreux établissement privés peuvent à la fois mettre en place des facilités de paiement pour les familles, mais également revoir les frais de scolarité à la baisse. C’est toujours du cas par cas, mais il serait faux de dire qu’une famille sans grands moyens financiers voit obligatoirement ses enfants exclus de l’enseignement privé, sauf à se "saigner". Pour information, les frais "sans ristourne" d’un des grands lycées privés de province reviennent à 42€ par mois (c’est moins cher pour le collège, et encore moins pour le primaire). La suppression de l’abonnement à la TV satellite (qui abrutit toute la famille) et du portable du gamin permettront aisément de payer ces frais.

    4) Effectivement, peu d’établissements privés sont occupés à 80% par des jeunes ayant des origines africaines, de confession musulmane ou autre. Mais cela tient principalement au fait que la grande majorité de l’enseignement privé sous contrat avec l’Education Nationale est catholique.



  • BFranck 7 janvier 2008 16:54

    Zalka,

    Votre témoignage est, j’en conviens, d’une certaine utilité puisque vous avez vécu le fonctionnement de l’entreprise Acadomia de l’intérieur (tout comme moi, d’ailleurs).

    Bien que votre témoignage sur ce type d’entreprise puisse parraître très partial et peu représentatif, j’appuierai assez vos arguments et je ne rajouterai rien de particulier à ce propos. Je conseillerai seulement à toute personne ayant un bac+3, et souhaitant se faire une idée du niveau de compétence de ce type d’organisme, de s’y présenter et de passer leur « sélection ».

    Par contre, je ne peux pas laisser vos affirmations sur l’enseignement privé sans réaction. En effet, là aussi vous évoquez des situations particulières en ayant tendance à présenter cela comme des généralités. Or, je me dois de rectifier et clarifier quelques points.

    Vous affirmez que les enseignants du privé et du public ont généralement la même formation. Ceci me semble une contre-vérité et je tiens à apporter des précisions. Effectivement, les personnes visant les concours de l’éduction nationale (public ou privé) passent généralement par le même cursus académique leur donnant le bac+3 nécessaire pour se présenter au concours. Toutefois, jusqu’à il y a peu, leurs parcours divergeaient généralement totalement à partir de cette étape. Je vais décrire les situations les plus fréquemment rencontrées :

    1) Pour l’enseignement public, les gens s’inscrivent à l’IUFM pour suivre la « prépa CAPES » obligatoire, dont on sait largement à quel point la « formation » (formatage ?) est désastreuse et coupée de la réalité du métier d’enseignant. Une fois le fameux CAPES obtenu (ce qui peut prendre plusieurs années), les apprentis profs passent en 2e année d’IUFM (année de stage, ou de validation) durant laquelle ils suivent des cours de « pédagogie » et assurent un service d’enseigement allégé. Ce n’est qu’à partir de cette étape que les gens concernés touchent enfin à l’enseignement, et qu’ils peuvent donc se rendre compte que ce métier n’est pas fait pour eux ... gloups !

    2) Pour l’enseignement privé sous contrat, les enseignants étaient recrutés directement par le chef d’établissement comme contractuels sur candidature directe, après étude des dossiers, entretien, et rencontre avec une ou plusieurs personnes de l’équipe pédagogique en place (pour ceux n’ayant pas déjà le CAFEP). Les gens sont donc ensuite en poste et préparent le concours tout en travaillant. Effectivement, préparer le concours dans ces conditions n’a rien d’évident et peut même parraître impossible. L’avantage, c’est que si le métier ne convient pas ou si le prof ne fait pas l’affaire, la collaboration s’arrête (les contrats sont des CDD d’1 an renouvelables). Si ça dure, après avoir acquis 3 ans d’ancienneté, l’enseignant peut passer le concours « interne », qui est beaucoup plus abordable que l’externe, pour devenir titulaire de son poste.

    3) Pour le privé hors contrat, les enseignants ne sont pas fonctionnaires ou assimilés. Salariés de l’établissement, ils sont recrutés directement et n’ont aucun concours à passer pour être « titularisés ».

    Maintenant, les status de l’enseignement privé sous contrat ont été récemment modifiés. Le chef d’établissement a beaucoup moins d’autonomie pour choisir ses enseignants, le recteur ayant récupéré plus de poids. De plus, la mise en conformité de la France avec les directives européennes fait que personne ne peut plus rester agent contractuel de l’état pendant plus de 6 ans (exit les CDD à vie dans le public). C’est une bonne chose. Mais en pratique, comment ça se passe pour un enseignant « contractuel » qui au bout de 6 ans n’a pas le concours ? Il est titularisé d’office, ou mis dehors ? De plus, les enseignants du privé sous contrat doivent maintenant obligatoirement suivre une partie de formation IUFM pour valider leur concours.

    Voila. Les précisions ci-dessus sont sans doute incomplètes mais me parraissent davantage représentatives des situations réelles que ce que laissent penser les propos de Zalka.


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