Plutôt d’accord, la réalité dépasse largement les clichés. Nice, malgré
son climat plutôt doux (sans exagérer, l’hiver, on se pèle les miches
comme ailleurs) et sa baie charmeuse, est un enfer humain. L’homme y est
laché comme dans une jungle inhumaine où l’argent est roi. Cette ville
me fait vomir.
Chaque ville, du nord au sud, moche ou belle, a une âme, des traditions.
Nice n’a rien de tout cela. Ou peut-être que si, mais il faut rentrer
au casino Ruhl pour les voir.
J’y ai habité quelques temps avec ma compagne, son plus gros défaut
étant d’être étrangère. Moi, au chômage, elle, à 400€ par mois... La
copropriété de notre immeuble imposait des étiquettes plastifiée sur
notre boîte aux lettres, que nous refusions de nous « offrir », juste par
principe (mais aussi parce qu’à 11€ le bout de plastique, on a préféré
s’en fabriquer un bien plus joli). Notre étiquette, bien plus mignonne
que celle imposée, était arrachée plusieurs fois par semaines... Voilà.
Quelqu’un avait décidé que l’on faisait tâche, qu’un nom ne sonnait pas
d’ici, et puis qu’il fallait qu’on paye comme ’tout le monde’, afin que
tout reste IN ORDNUNG ACH ! Exemple parmis tant d’autres...
Nice a vendu son âme au diable. Le doux cliché des cigales, de
l’huile d’olive et de la socca me fait bien rigoler, mais on parle
beaucoup moins des choses qui se voient le plus à Nice, à savoir les
Porshes, Svarowski et Negresco. Nice dit beaucoups moins qu’elle se
prostitue à des russes, qui, eux,
lui en mettent plein la...
Le touriste moyen s’entasse sur ce
qu’il reste de plage publique, tout en payant pour reconstruire les
plages privées à chaque fois qu’un coup de mer les ravage. Cherchez
l’erreur. A ce propos, la mairie de Cannes vient de se doter d’un tout
puissant mur sous-marin afin de protéger les restos de plage de la
nature. Il est bien moins cher de construire un édifice sous-marin,
ravageant l’écosystème, que de dire gentiment aux proprios des bars de
décamper d’un endroit, qui par ailleurs, ne leur appartient pas, et
n’appartient à personne.
Nous avons déménagé dès que possible, sous l’oeil de certains qui ne
comprenaient pas pourquoi on quittait ce paradis.
En lisant cet article et les commentaires qui va avec, je constate que ce fait divers, qui traite de racisme, est principalement commenté par des racistes.
Comment le prendre au sérieux ? Certains habitués ressortent toujours leurs même copié-collés. Le « débat » n’avance pas, les racistes restent racistes, et les seules personnes ayant des propos plus constructifs se font insulter... Dites-moi, ça donne vraiment envie de voter FN tout ça !
Ce qui est sûr, c’est que la majorité des pseudos sur AgoraVox tenant des propos racistes on des sonnorités bien françaises en tout cas... On peut parler de l’islamisation de la France sans pour autant être extremiste. Je vois en tout cas qu’il ne manque pas grand chose pour que la France reparte en croisade...
Chers amis, je ne m’attarde pas ici, je perds mon temps sur ce troll
Tout à fait d’accord Professore, puisque nous sommes tous des paysans (82% de la population), traitons les comme du bétail et comptons-les.
J’essaie vraiment d’éviter le moment stressant du Point Route, où l’ingrat Bison Futé me prouve par N118+A6 que je n’existe pas.
Ayant vécu à Nice, je certifie que le trafic en PACA, été comme hiver, a une densité équivalente à l’ IdF. Seulement la région PACA est remplie de fumistes qui passent plus de temps à boire du Pastis qu’à travailler, et, pis, ils ont un accent qui fait qu’on ne peut pas les prendre au sérieux. Alors concentrons-nous sur l’important : notre Ile de Fraaaaance à nous.
Ce que je préfère vraiment dans cette histoire, c’est l’annonce d’évènements culturels. Dans ma bourgade (Lyon) on peut se procurer (pour trois crottes de chèvres) les journaux gratuits avec des encarts pub d’évenements, précisant une date, une salle... mais pas de ville. Les « éditions » de nos journaux gratuits étant lyonnaises, on peut espérer qu’il s’agisse d’un événement local. Bien sûr, les encarts étant fait par des parisiens, l’absence de nom de ville veut forcément dire Paris, vu que rien d’autre n’existe...