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bob de lyon

Très tôt épuisé par l’école mais cossard infatigable, je me suis enfoui insatiablement dans l’activité la plus facile : la lecture… de n’importe quoi et de n’importe qui… avec, ce qui n’arrange rien, une passion désordonnée pour la guitare.
1960, époque bénie des horizons possibles.
Mais un jour, il a bien fallu se remettre à l’ouvrage et remonter le temps pour gagner le pain quotidien du ménage. Donc je m’y suis remis. Math, physique, Français et toutes sortes de spécialités techniques ou administratives.
L’entreprise nationalisée* qui m’avait embauché offrait à ceux qui voulaient se bouger le cul la possibilité de s’instruire. Elle pensait qu’il valait mieux des salariés éclairés que du personnel inculte.
Autre temps où l’investissement servait le bien public et l’intérêt général.
Je l’en remercie. Elle m’a permis de faire une belle carrière et finalement de vivre heureux.
* Ne cherchez pas, cette entreprise de service public n’existe plus, sacrifiée sur l’autel de l’ultralibéralisme par M. Jospin, trotskiste atrabilaire. Bien entendu cette réflexion n’engage que moi.

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Derniers commentaires



  • bob de lyon 22 février 2017 12:17

    @CN46400

    Oh que je suis d’accord !



  • bob de lyon 22 février 2017 08:42

    195 pages sur la Révolution russe de 1917 !

    Étonnant.

    Si l’on tient compte des notes et bibliographies…

    Michelet sur Jeanne d’Arc, dont l’épopée dura quelques mois, en fit au moins 100 pages…



  • bob de lyon 21 février 2017 19:08

    @Oceane

    Je ne sais si Oceane séjourna quelque temps en Afrique…

    Oui ? Non ? Moi si.

    L’Afrique est riche surtout de ses femmes… Elles ont toutes mon affection et mon respect.

    Je n’en dirai pas plus.

    Quant aux préjugés... bof ! un peu facile, non ?



  • bob de lyon 21 février 2017 10:06

    Colonisation…. tout est de sa faute… ad nauseam !

    J’entends que l’Afrique est le continent de l’avenir et je vois que de fragiles barcasses chargées d’Africains traversent la Méditerranée ; j’en observe d’autres escalader des grillages de 6 m de haut et se rouler de joie quand il atterrissent sur le sol européen ; j’en aperçois, en Europe de l’Est,  femmes et enfants, en longues colonnes processionnaires, filer entre des grillages découpés. Je lis que la famine galope et pourtant, sur ce continent tout y est.

    Relire : « Ébène » de Ryszard Kapuściński. Il rencontre sur la piste un Néerlandais qui arpente l‘Afrique à pied de haut en bas et de droite à gauche. L’homme est au désespoir de constater ce continent si riche de possibilités dans un tel état et de se poser la question : mais que fait l’Africain ?  

    Colonisation, colonisation… toujours responsable !

     

    L’esclave aime tellement son maître qu’il revient le voir. Que ne l’a-t-il dit plus tôt ?



  • bob de lyon 20 février 2017 13:56

    @OMAR

    Seulement, admets cette réalité : nous Algériens, faisions partie de ce que la France coloniale appelait le deuxième collège, c’est-à-dire que nous n’avons jamais été considérés comme de véritables Français.
    Le comble a été que n’importe quel réfugié venant d’Europe était systématiquement considéré comme français, avec tous les avantages qui en découlaient.
    Et pour terminer,  trouves-tu normal la repentance pour des actes commis entre 1940 et 1945, envers la communauté juive, et pas ceux commis contre le peuple algérien entre 1954 et 1962 ?

    Bonjour Omar,

    Vous posez justement le vrai problème de la colonisation et vous avez raison.

    1830 à 1848, le pouvoir français ne sait trop quoi faire de ce territoire…  

    Première faute : en 1848, quand l’Algérie devint département français, tous les habitants de ce département auraient dû devenir Français.

    Deuxième faute : ce sentiment d’exclusion et d’injustice fut entretenu et exacerbé par la promulgation du décret Crémieux qui accordait aux Juifs de ce département la citoyenneté française (défendue et obtenue en 1793 grâce à l’abbé Grégoire). Les Maghrébins restaient hors du système.

    Quelques-uns, lucides, annoncent les problèmes en devenir, mais parmi les caciques au pouvoir personne n’entend, n’entrevoit et ne comprendra la suite…

    Là où je ne suis pas d’accord, mais cela n’engage que moi, c’est la comparaison entre les crimes contre la communauté juive et la guerre d’indépendance (justifiée) menée par le FLN.

    Quelle différence entre le national-socialisme et le fascisme ?

    Pour faire simple : tous les deux, fondamentalement c’est : un pays, un peuple, un chef.

    Le national-socialisme module : un pays, une race, un chef. Il s’agit d’abord d’exclusion et, ensuite, pour parfaire le travail : d’extermination.

    La guerre d’Algérie n’a jamais été une guerre d’extermination.

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