sachez aussi qu’on ne parle pas ici d’un simple problème. L’éclatement trop tardif et non maitrisé d’une bulle dans l’immobilier a des conséquences désastreuses.
il y a pire : la laisser-faire-ite aigue ou comment dénoncer et diaboliser l’anarchie dans la société ; tout en la promouvant dans la sphère économique !!! vous pourriez être un bon lobby chez wall street
erratum : dans ce que j’écris, il faut lire non pas 20% du prix net qui est taxé pour un bien qui prend 60% sur dix ans, mais 20% du prix initial net, c’est à dire 12.5% du prix actuel.
on est presque équivalent à mettre dans l’assiette de l’impot sur le revenu la plus value sur la résidence principale.
vous semblez croire qu’en période de bulle, une augmentation de l’offre se traduit par une baisse des prix. c’est malheureusement faux... comme décrit dans l’article, les prix pendant une bulle ne sont pas « faits » par la loi de l’offre et la demande. (exemple : baisse de 600 000 habitants a paris intra muros sur les 50 dernières années, mais prix en euros constants mutlipliés par 3)
il faut aussi comprendre que la taxation de la plus value en même temps qu’une régulation de l’accès au crédit fait baisser les prix. plus le prix baisse, plus l’imposition sur la plus value est faible.
il n’est pas confiscatoire de taxer les plus values indues, la plus value sur une résidence secondaire est déja soumise au barême de l’impot sur le revenu, qui émarge à 40%. Pour une plus value de 60% brute sur 10ans, on arrive avec la taxation dont je parle à une plus value de 40% nette d’inflation, soit 20% du prix brut qui est taxé (il l’est déja à 15% entre les frais d’agence et de notaire).
il est primordial de casser le circuit de l’argent virtuel réinjecté dans un nouvel achat. Il y a des perdants.. comme dans toute baisse d’actifs...
Par contre, il eut effectivement fallu éviter la surchauffe il y a longtemps... il me semble que JC Trichet parlait de spéculation dans l’immobilier dès 2004 - 2005...
sachez aussi que malgré la baisse des stocks (si on taxe la plus value, et qu’on « force » donc l’arrivée d’une pente baissière), il y a toujours des biens qui se vendent : cas des ventes rapides (divorce, mutation). de plus les personnes qui ont acheté récemment ont une plus value-latente faible et sont donc moins concernées par la taxation (surtout si on inclus dans le calcul de la plus value la perte des frais de notaire). il reste donc des vendeurs ! mais le marché ralentit fortement, comme dans toute phase baissière..