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Boileau419

Boileau419

Traducteur chinois/anglais, Belge francophone, né au Congo-Kinshasa, expatrié en Chine depuis 17 ans, passionné de langues anciennes et modernes, de théologie et de littérature. Jacques Ellul et Hermann Hesse sont parmi mes auteurs préférés. En politique mes idoles sont Hugo Chavez, Pim Fortuyn, Thomas Sankara et...Marine Le Pen ! De vrais rebelles, quoi.

Tableau de bord

  • Premier article le 31/08/2007
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Derniers commentaires



  • Boileau419 Boileau419 17 mai 2007 04:37

    Si chaque jour cent mille personnes ne mouraient pas et venaient s’ajouter aux milliards qui survivent, ne serait-ce pas la catastrophe ?

    Et ces millions qui meurent ne sont-ils pas le résultat de l’aveuglement avec lequel certaines populations se reproduisent, à cause de traditions ou d’autres formes d’inertie imbéciles qui les poussent à avoir le plus d’enfants possibles alors que de toute évidence leurs ressources sont insuffisantes ? Suis-je, sommes-nous responsables ?

    N’oublions pas que ces bouches survivantes, une fois adultes, essayeraient à tout prix de vivre à l’occidentale (seul mode de vie possible, bien entendu). A supposer qu’on leur évite la mort par malnutrition, on ne pourrait pas leur éviter les autres maux qui suivent de près l’excès de population, dont le plus grand est sans doute la guerre et dont le Rwanda a offert un exemple terrifiant.

    Et à supposer qu’on puisse leur épargner toutes ces calamités(ou qu’ils puissent le faire par eux-mêmes) , pourrait-on vraiment leur offrir, pourraient-ils s’offrir un environnement, une éducation et toutes les autres choses qui rendent la vie humaine digne d’être vécue ? Dans un autre monde que le nôtre, un monde de ressources infinies et de bonté sans limite des hommes, peut-être ; dans le monde fini et méchant qui seul existe, sûrement pas.

    A vouloir à tout prix la survie et même la vie bourgeoise du plus grand nombre maintenant, on risque fort de compromettre la survie de l’espèce et de la planète entière.

    Il y a trop d’êtres humains sur la Terre, c’est clair, et on devrait presque se réjouir qu’il en meure encore quelques-uns malgré l’archarnement des médecins et autres professionnels aveugles de l’humanitaire.

    Les gens meurent tout le temps. Des milliards d’êtres humains sont morts dans le passé. Dans leur lit vieux et repus pour certains, jeunes percés de flèches ou de balles sur le champ de bataille pour d’autres, squelettiques et affamés au bord de leurs champs desséchés pour d’autres encore.

    Faut-il que je pleure pour eux ? Et pour les milliards qui vont mourir demain et après-demain ?

    C’est ce qui me rend indifférent à toutes ces jérémiades sur la mort des pauvres du Tiers-Monde ou d’ailleurs (il y a aussi des pauvres qui meurent chez nous, au milieu de l’abondance). Tant d’autres êtres vivants qui sont tout aussi dignes de vivre sur la Terre que nous (et même plus puisque dépourvus de malice)seraient condamnés à disparaître si nous arrivions à réduire la mortalité de l’espèce humaine à zéro ou presque.

    Derrière toutes ces lamentations—plus ou moins sincères— sur la mort d’êtres humains, il y a trois idées que je récuse

    1)l’humanité est quelque chose d’unique et de précieux, le sommet de la création 2)chaque individu est lui aussi unique, la prunelle des yeux de l’univers 3)la vie du corps est la seule vie possible

    Quand on s’accroche à ces trois idées (à cause du judéo-christanisme), on a la recette parfaite pour une catastrophe écologique majeure.

    Ces peuples primitifs dont Le Clézio et L-S font l’éloge, outre qu’ils avaient suffisamment de sagesse pour bien gérer leur petit monde, ne faisaient sûrement pas de la vie physique de l’individu un Absolu indépassable.

    Gageons qu’il y aun siècle ces braves sauvages étaient cannibales et abandonnaient impitoyablement les bouches inutiles en cas de disette.

    O sagesse de primitif qui, s’ils l’eussent seulement connue, aurait fait entonner à nos beaux intellectuels larmoyants d’autres dithyrambes !

    La question que je pose finalement est celle-ci ?

    Faut-il s’indigner que l’on meure ? Ou seulement que l’on meure bêtement ? Est-ce la mort qui doit nous indigner ou la cruauté et la bêtise réunies ?



  • Boileau419 Boileau419 16 mai 2007 09:23

    Je l’avoue tout de suite, avant que Demian ne me montre du doigt :

    Je n’ai jamais réussi à faire publier un article sur Agoravox.

    Je suis nul, donc.

    La participation des fidèles aux rites de la messe, c’est important.



  • Boileau419 Boileau419 16 mai 2007 09:20

    Les voitures de gens qui n’ont rien fait brûlent et ça ne soulève pas vraiment d’indignation. C’est la gauche qui cogne, donc c’est béni. La droite de son côté se frotte les mains, parce que plus de violence, ça fait monter la cote de son candidat. Gauche et droite, même combat !

    Espérons que les malheureux conducteurs, qui ne sont sans doute pas tous de gros riches exploiteurs du peuple, sont assurés et seront payés rapidement.

    En attendant, pas de voiture. Cela signifie peut-être la perte d’un emploi. Sans nul doute des complications dans la vie quotidienne dont on se serait bien passé.

    Pendant ce temps, tout ce qui pense et qui sent et prend la plume en France s’émeut de la croisière de Sarkozy à Malte. Maladroit, vulgaire, geste de parvenu, d’accord, mais il y a plus grave, non ?

    Je salue au passage le courage des manifestants qui s’attaquent aux voitures de simple particuliers, mais se gardent bien de prendre pour cible les tacots des nanabs de la politique ou leurs villas.

    A quand les meutres et viols, style veille de la guerre d’Espagne ?

    Gageons que le moment venu cela ne fera sursauter personne. Pourvu qu’au même moment François Fillon voyage en avion privé aux Bahamas avec Cécilia au bras...



  • Boileau419 Boileau419 16 mai 2007 08:54

    J’ignorais qu’il fallait nécessairement avoir écrit une masse d’articles de tête pour être pris au sérieux ici.

    Aurais-je déplu en relevant un anglicisme maladroit dans l’immortel « Praxitèle au Louvre » ? Je suis correcteur de presse, c’est plus fort que moi.



  • Boileau419 Boileau419 16 mai 2007 08:47

    Ces braves citoyens qui se ruent dans la cabine téléphonique du Modem me font penser à ceux qui se précipitent aux rayons des étalages dans les supermarchés pour acheter un produit dont on leur a dit qu’il était « nouveau ». L’attrait de la nouveauté, surtout lorsqu’elle se pare d’un petit air rebelle et coquin, est irrésistible.

    Le modem n’est qu’un attrape-nigauds servant à légitimer un système bipartite dans les faits en offrant l’illusion d’une troisième voie soi-disant anti-système.

    Le jour où Bayrou sera traîné jour après jour dans la boue par les médias et fera l’objet de procès idéologiques de la part des associations et des groupes de pression, comme cela a été le cas pour Jean-Marie Le Pen pendant un demi-siècle, je croirais qu’il est le nouveau Spartacus de la scène politique française. Pas avant.

    (Je garde une copie au cas au Demian ferait disparaître mon billet.)

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