Je pense au contraire que personne ne souhaite de réformes radicales en Algérie. Avec l’expérience de la décennie noire les algériens sont vaccinés contre tout type de promesse. Il y a certainement nécessité de changer le personnel politique mais par qui ? Paspar l’opposition ou l’inamovibilité de ses dirigeants ne prêche pas pour l’alternance, non plus par de jeunes facebookistes surfant sur la vague « révolution arabe » sans bouger de leur micro. Alors, il nous faudra faire preuve de patience. La liberté de la presse étant acquise, il faudra faire pression pour que l’audiovisuel suive effectivement. Et avec ces acquis enseigner aux algériens ce qu’est la citoyenneté, leur droits leurs devoirs et favoriser l’éclosion d’une société civile quelque chose de différent des héritières des traditionnelles organisations de masses tout justes bonnes à pomper les subventions et jouer la courroie de transmissions du pouvoir. Mais tout cela ne pourra aboutir sans de la consécration d’une justice réellement indépendante.
Boumediene avait dit que le peuple algérien n’était pas mur pour la démocratie. L’est il maintenant ? Assurément pas, parce que continuer à considérer les destructions et pillages des biens publics et privés qui ont caractérisés les émeutes de janvier, comme une manifestation d’un sentiment démocratique, est de la démagogie. Alors que faire du personnel politique en place. Il est urgent pour les médias de monter des dossiers bien ficelés avec preuves sur la gestion et sur la corruption qui sévit au niveau des différents secteurs d’activités du pays en et non de continuer à porter des accusations vagues sur l’ensemble des cadres du pays qui pour beaucoup s’acquittent honnêtement de leur mission. Mais avec la perte d’autorité de l’état découlant de l’usage des libertés individuelles reconquises, il est difficile d’appliquer certaines mesures pouvant assurer le décollage tant attendu de l’économie. La Corée du sud, par exemple,a eu plus de chance. Elle a pu développer son économiealors qu’elle était dirigée par un régime militaire plus autoritaire que le notre. Peut être que parce qu’elle était dépourvue de pétrole. Contrairement à ce que semble souhaiter le commentateur Zadig, le sous sol algérien étant sous exploré, il y a de forte chances que la malédiction du pétrole nous poursuive pendant longtemps. Par contre, d’ici là, la notation de la France sera 000 avec une dette par dizaines de milliards. Quant aux modèles économiques et sociaux à emprunter, il est préférable de voir du coté des pays scandinaves plutôt que des pays méditerranéens ou le monde politique n’a jamais cessé d’être arrosé d’affaires peu élogieuses. Pour finir ne pas nous décourager des erreurs qu’on ne manquera pas de faire, parce qu’après tout la république algérienne n’a qu’un demi siècle d’existence.
Très bel article sans concession dont personne n’en sort indemne. Loin de noyer le drame palestinien dans d’autres considérations toutes aussi pertinentes les unes que les autres sur l’environnement où se joue son sort, il nous éclaire sur toute la puissance de l’arsenal politique, financier et médiatique sur lequel peut compter Israel.
Quels enseignements à tirer de la lecture de cet article :
Que la solution à un seul état est maintenant la seule qui reste sur le terrain.
Et que les palestiniens doivent mobiliser le maximum d’appuis auprès des peuples et de la société civile, ailleurs que chez les arabes, sur la scène internationale et réfléchir si la résistance pacifique avec la campagne BDS ne suffit plus à repasserà la lutte armée sous certainesformes en s’attaquant aux soutiens inconditionnels à Israel où qu’ils soient. A part ça,j’espère que l’auteur ne suggère pas le suicide des palestiniens, sinon que ce qui les attend soit encore plus dur que ce qu’ils ont vécu jusqu’ici
Et que penser de la marseillaise siflée au stade de france au milieu d’une mer de drapeaux algériens pour le match de football Algerie-France. Pour ce qui est des elections, vous avez mal compris. La question serait plutot si les Agériens accepteraient le rattachement d’un pays surendetté comme la France.. Mais soyons sérieux, la france a définitivement perdu l’attrait qu’elle avait auparavant pour se voir préférer le Canada et les pays du Golfe. Et, maintenant, ce n’est plus la creme des algériens qui atterit en France.
Cette intervention militaire en Libye me fait penser à une
scène de chasse avec Sarkozy, Cameron & consortdans le rôle de chasseurs et les
« révolutionnaires » libyens dans celui d’épagneuls qui ne cessent
d’aboyer en attendant l’ordre donné par leur maîtres de ramener le gibier
abattu. A la lecture des communiqués, il
apparaît quenos rambolutionnaires, à la
moindre résistance des kadhafistes choisissent le « repli
stratégique » pour laisser place aux bombardements de l’OTAN et revenir héroïquement
rafler la mise sur les cadavres d’autres libyens. Au final, c’estles libyens opposés autant àla dictature de kadhafi qu’à l’intervention
étrangère quisont les plus à plaindre
parce que personne n’en parle.