Dans le même ordre d’idée,
pourquoi ne pas spéculer sur les résultats d’un référendum pour le rattachement
du Maroc à la France ? La vérité est dans la caricature du canard enchainé de l’époque
de la guerre des sables où aussi bien
Hassan II que Bourguiba convoitent une partie de l’Algérie. . L’Algérie, de son
côté, ne s’est livré à aucun marchandage pour dans son soutienaux sahraouisdans leur quête d’autodétermination. Le Maroc qui avait cédé une partie à la Mauritanie avait même proposé un couloir sur l’atlantique
aux Algériens. Que cela vous plaise ou pas, l’intangibilité des frontières
issues de la colonisation et l’autodétermination sont des principes acceptés par
le quasi totalité des pays africains et le retrait du Maroc de L’UA en est la
démonstration. Est-il nécessaire de rappeler que le souverain du Maroc avait
refusé de soutenir l’émir Abdelkader dans sa résistance à Bugeaud.D’autre part, comment voulez vous que les sahraouis
baisent la main de votre roi alors que des héros tels Abdelkrim sont interdits
de sépulture au Maroc ?
La question que je me suis toujours posé à propos d’Israel :
« Pourquoi, suite de la capitulation du Reich,
l’éventualité de créer un état juif sur
une partie de l’Allemagne en réparation de l’holocauste n’a pas été envisagée ?
Pourtant, il aurait été difficile de s’opposer
à un tel projet même si le sionisme en
Palestine était déjà bien avancé. Peut être que
coloniser « une terre sans peuple », comme le répétait la propagande,
était beaucoup moins risqué. Enfin, par ces vérités que beaucoup d’allemands n’osent
dire au grand jour, Gunter Grass malmène quelque peu l’industrie de l’holocauste ;
ce qui explique bien de réactions.
Face à la législation ségrégationniste mise en place dans l’état
d’Israel, Haim Cohen ancien juge à la cour suprême évoque lui aussi sans
hésitation les lois nazies : « l’amère ironie du sort écrit il, a
voulu que les mêmes thèses biologiques et racistes propagées par les nazis et
qui ont inspiré les infamantes lois de Nuremberg servent de base à la
définition de la judaicité au sein de l’état d’Israel. Ceci à la page 72 du
livre d’André Gaillard : Les racines judaiques de l’antisémitisme. Ce
livre explique par ailleurs que les mythes ancestraux du judaisme ne cessent de conditionner
les juifs au racisme envers les non juifs et génère en retour un racisme (le
terme antisémitisme n’existait pas alors) plus prégnant encore.
Il vous faudra patienter 132 ans encore pour les voir quitter la France. Mais, soyez sans crainte, avec le 1,5 milliards de créance la France a cessé d’être attrayante. Quant à vous, il ne vous restera plus qu’à cirer les pompes des allemands pour vous en sortir. Je voudrai bien vous aider, mais le métier de cireur a disparu en 1962 en Algérie
Les zélateurs du sionisme ne se lasseront jamais de présenter le juif comme eternel souffre douleurdes arabes.Aussi, pour affaiblir ces derniers, Ils n’hésitent pas à souiller la mémoire des victimesdu génocide nazi en flirtant avec les extrêmes droites européennes qui pour la circonstance ont mis leur antisémitisme en veilleuse.Certains dressent l’épouvantail du statut de dhimmi qui limitait les droits autant que les obligations des non musulmans alors que pour l’époque cela constituait une avancée indéniable dans les rapports avec les minorités.Et dans l’histoire agitée des pays du Maghreb, del’occupation romaine à la colonisation française c’est une autre problématique qui a prévalu : celle des rapports entre forces d’occupation et autochtones et non entre communautés autochtones. Dans les archives d’Arte chaine par excellence de la hasbaraisraelienne, il existe des reportagessur la bonne entente qui régnaiten juifs et musulmans. Mais ces documentaires s’ils sont diffusés, ce ne sera que pour des insomniaques, comme celui que j’ai vu en pleine nuit sur la saga d’une famille juive installée dans le sud algérien après leur expulsion d’Andalousie et sur leur bonne entente avec les tribus arabes du coin. Ils partageaient la même langue et les mêmes traditions. Dans un autre reportage, on fera témoigner des juifs yéménites installés en Israelqui avoueront que leurs parents ne s’exprimaient qu’ en arabe entre eux et ce jusqu’à leur mort.
Alors, je pense comme Shlomo Sand que ce ne sont pas des juifs qui ont émigré en israel mais plutôt des arabes ou berbères israélites pour certains, des slaves israélites pour d’autre et memesdes falasha noirs. Alors en Israel, avec l’hébreu qui supplante l’arabe dans leur culture, la dernière génération de sépharades ne pourra plus transmettre qu’une tradition religieuse amputée d’une culture ancestrale d’expression arabe. C’est peut être un peu pour ça, qu’ils retournent annuellement en pèlerinage dans leur villes natales au Maghreb.