J’avoue ne pas saisir en quoi des citoyens choisis par tirage au sort seraient plus représentatifs du « peuple » que les candidats présentés par les partis ou des candidats hors-partis.
Je mets « peuple » entre guillemets parce que je n’ai pas l’impression qu’il existe un peuple mais plutôt un agrégat d’individus, de communautés. Pour moi le peuple français est en voie de dissolution.
C’est pourquoi je crois qu’un candidat élu n’est jamais représentatif du « peuple » dans sa totalité, il représente simplement ses électeurs (formant la majorité, relative ou absolue, des votants).
Le tirage au sort assure effectivement un renouvellement du personnel politique. Mais ne garantit ni la compétence, ni l’honnêteté, ni le dévouement au bien commun (bon, faire mieux que ceux qu’on a maintenant ne sera pas un exploit, c’est vrai).
J’ai l’impression que vous croyez tenir là la solution miracle. Mais je crains que ce ne soit qu’un gadget pour amuser les foules.
- la Chine a abandonné progressivement l’économie socialiste pour un capitalisme d’Etat à partir de 1981. L’avènement d’une société communiste n’est plus qu’un mot d’ordre relégué aux archives.
-l’Algérie, la Russie ou l’Arabie ne nous ont jamais été présentés par la gauche française comme un modèle de société alternative au capitalisme - en tout cas pas dans ces dernières années-
Et c’est de ça qu’il s’agit : une fois de plus la gauche s’est aveuglée à chercher une sorte de paradis révolutionnaire.
La gauche s’est tour à tour amourachée (je cite dans le désordre) de Cuba, du Nicaragua, du Vietnam, du Cambodge même (pour les plus aveugles) et j’en passe. Que reste-t-il de ces grands engouements et de ces promesses de société meilleure ?
Et maintenant on en arrive au même point pour le Vénézuela :
quel bilan tirer de presque 20 ans de chavisme ?
Une catastrophe. Un pays ruiné, une population réduite à la mendicité et ses espoirs envolés.
Un gouffre entre les grandes utopies et les grands idéaux proclamés et la triste réalité.
@maQiavel Je veux bien vous croire. Mais qu’est-ce que ça change à la situation actuelle qui est catastrophique ?
Chavez a sans doute amélioré la condition des plus pauvres, mais en tirant des chèques sans provisions.
Une gestion intelligente aurait été de profiter du prix élevé du pétrole pour développer une industrie et investir dans l’agriculture en y consacrant une part de la rente pétrolière. L’autre part allant à l’amélioration des conditions de vie des plus pauvres.
Maintenant que le prix du pétrole s’est effondré on voit la réalité de l’économie du pays.