23 ans, je fais des statistiques en recherche agronomique.
J'essaie de m'intéresser à l'actualité pour voir ce qui va m'arriver en pleine poire. Je ne devrais certainement pas :-)
Agafia, c’est merveilleux. Un geste incompris, c’est forcément qu’elles n’ont plus de cerveau, le dialogue risque d’aller loin avec ce genre de raisonnement. Ça me rend furieux de voir à quel point des pans entier de la société ne se parlent plus sous des prétextes aussi stupides que de considérer que la personne en face est trop « conditionnée » pour être capable de raisonner.
Faudrait vraiment interroger des femmes qui se voilent au lieu de raconter des bêtises. Le voile est vécu par beaucoup de musulmanes comme un symbole féministe contre la sexualisation imposée des femmes dans la société.
J’ai quand même une nuance à ajouter sur le fait que les terroristes étaient liés à l’islam.
La majorité de nos gentilles racailles de banlieue, qui alimentent probablement le mouvement du djihadisme et qui sont venues poster des #JeSuisKouachi sur Twitter, sont des athées de culture musulmanes qui n’ont jamais foutu les pieds à la mosquée -et jurer sur le Coran de la Mecque ou participer aux fêtes religieuses ne sont pas des signes religieux-.
La transformation en terroriste est quand même passée par une pratique musulmane fondamentaliste, mais je me pose la question de savoir si les apprentis djihadistes sont à l’origine musulmans pratiquants depuis tout petits ou bien athées de culture musulmane récupérés.
Bonsoir moine, tout à fait d’accord. L’éducation à la citoyenneté est un combat permanent, et sans doute l’un des plus représentatifs d’un système qui se veut démocratique.
Pour les scouts que je supervise, je fait chaque année un temps de réflexion sur les tamis de Socrate : toute parole doit être passée par le tamis de la bonté, de l’utilité et de la vérité. Si la parole n’est ni vraie, ni utile, ni bienveillante, elle ne vaut pas la peine d’être dite ni écoutée.
Mais le tamis de la vérité est plus difficile à passer que les autres. En tout cas, l’objet d’une caricature est justement de ne pas dire la vérité, donc ça simplifie le problème au moins sous cet aspect.