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 C BARRATIER

C BARRATIER

Je travaille depuis l’âge de 18 ans auprès des enfants, successivement instituteur, professeur, permanent des Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA), principal de collège, proviseur de lycée, mais aussi responsable de rencontres internationales de jeunes en Avignon et dans des chantiers bénévoles, conseiller municipal avec un suivi de crèches municipales, d’un Conseil municipal des Enfants, de chantiers internationaux dans ma commune. Je suis aussi Délégué Départemental de l’Education nationale appelé à suivre régulièrement le fonctionnement d’écoles publiques ou privées.

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  • Premier article le 28/03/2009
  • Modérateur depuis le 15/02/2010
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Derniers commentaires



  •  C BARRATIER C BARRATIER 14 février 2010 22:06

    Je ne suis pas sûr que la question de Njama « Que proposez vous ? » s’adresse à moi, auteur de l’article, mais je pense courtois de répondre : Je propose (ce que fait Njama) qu’on appelle privé ce qui l’est et public ce qui l’est.
    Rien d’autre, je ne propose pas la nationalisation du privé, SAVARY avait tenté l’unification, dans un très bon esprit d’ouverture, qui aurait fait que la plupart des écoles actuellement privées auraient eu effectivement des missions de service public (et les obligations correspondantes), ce qui désormais n’est pas le cas. La France ne retrouvera pas de longtemps je pense cette opportunité de changement. Pour moi, je ne l’imagine même pas.

    Il me suffit que la loi soit appliquée, toute la loi, rien que la loi, c’est tout, sinon je ne serais pas républicain. (voir ma lettre aux Maires ) :

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=135


    Les ressources d’écoles privées que j’ai pu connaître sont beaucoup plus importantes que celles qu’indique Njama : des sponsors, des subsides en taxe d’apprentissage énormes pour les classes qui y ouvrent droit permettent un fort taux d’encadrement des enfants.


    La question de Njama me donne l’idée de demander à nos parlementaires qu’ils garantissent par la loi le même effectif moyen par professeur payé par l’Etat dans le public que dans le privé, c’est à dire que si la moyenne par professeur d’école élémentaire est de 19 dans le privé, cette moyenne dans le public soit aussi de 19 et que les postes d’enseignants soient mis en place en conséquence : ce ne serait que justice, tous étant payés par l’Etat .


    Une erreur, Njama, avec la loi CARLE un élève qui a sa place à l’école publique de sa commune emporte cependant bien avec lui, dans des cas définis, un droit à subside pour sa nouvelle école hors commune de résidence, mais à la condition que ce subside aille à l’école privée. S’il part pour une école élémentaire publique, sa commune d’accueil n’a pas droit à ce subside.Il y a là sans doute un problème constitutionnel si j’ai bien lu la loi CARLE bien sûr. Je demanderai donc le cas échéant le même traitement dans les deux cas.

    Claude BARRATIER






  •  C BARRATIER C BARRATIER 1er février 2010 14:02

    Intéressant article sur des sacrifices hypothétiques. Il en existe de bien réels, ceux des intégristes dressés pour s’immoler par exemple dans un attantat suicide pour servir Allah qui n’a rien de satanique si on en croit les religions, ce qu’il vaut mieux ne pas faire.**
    Claude BARRATIER



  •  C BARRATIER C BARRATIER 18 décembre 2009 14:33

    Témoignage : Dans mon environnement scolaire, 16 écoles publiques, les enseignants publics refusent aujourd’hui les moins de 3 ans qu’ils acceptaient hier. Ils ont le droit de les accueillir, comme jadis, une seule école publique autour de moi le fait encore. 15 s’y refusent (trop de boulot pour les maitresses dans le public, malgré abondance d’ATSEM pour les aider.
    Dans la généralité des cas, un enfant qui aura 3 ans le 1er janvier 2010 ne pourra pas entrer en maternelle publique, les enseignants publics exigeant qu’il ait ses 3 ans un jour plus tôt au moins (le 31 décembre 2009). Pas grave, par pub, l’école privée fait connaître qu’elle les accepte dès 2 ans comme elle l’a toujours fait.
    Les moins de 3 ans sont le vivier de l’école maternelle qui officiellement et depuis sa création commence à 3 ans ...L’Ecole privée assure son avenir cependant que l’école publique renvoie son vivier à l’école privée. Les enseignants publics auront ensuite le culot de manifester parce qu’on leur supprimera une classe, leurs chers 3 ans et plus étant restés à l’école privée qui a su les accueillir plus tôt.
    Les parents choisissent l’école la plus accueuillante, ils choisissent l’intérêt de leurs enfants. Il serait immoral qu’ils ne conservent pas ensuite cette école qui a répondu avec le sourire à leur besoin.
    Ce n’est pas fini : la classe maternelle publique supprimée va entraîner 3 ans après la fermeture d’une classe élémentaire publique, et l’école privée créera une classe. C’est ce qui se passe autour de moi.
    Les jardins d’éveil vont renforcer cette tendance si, comme elle s’y est préparée, l’école privée les ouvre sans son giron avec des fonds publics abondants.
    Alors pour reprendre le mot de la réaction ci dessus : Où est la connerie ?Pour terminer, je le répète, l’école publique a autant le droit d’accueuillir les moins de 3 ans que l’école privée...
    Claude B



  •  C BARRATIER C BARRATIER 10 décembre 2009 20:31

    Lulu est très complet. Son argumentaire repose sur le fait que le service public c’est la même chose que le service privé. Une première différence vient du fait que chaque enfant a de plein droit l’accès gratuit au service public, alors que l’école privée choisit librement ses clients et n’est pas obligée de les garder. Une autre différence est que l’école privée demande aux parents de payer, de plein droit, ce qui est interdit dans le public. Pour les enseignants pas de différence, l’Etat les paie comme la direction pareil que dans le public. Seul le directeur reçoit en plus une indemnité du diocèse de 3000 euros par an en moyenne.
    Une mairie est tenue d’assurer l’accueuil des enfants de la commune à l’école publique, pas à l’école privée sur laquelle il n’a aucun pouvoir. Une mairie c’est un service public, et le plus gros des effectifs de fonctionnaires municipaux travaillent dans les écoles publiques. L’école d’ailleurs aux origines était dans la mairie école. Rien à voir avec le privé qui ainsi porte bien son nom : il n’est pas public, il n’est pas à disposition de tous, il n’est pas indispensable, et dans la majorité das communes il n’est pas là et ça va aussi bien..
    Pour faire un parallèle, les transports scolaires au collège sont financés par le conseil général, autre service public, de même que lorsqu’il y a des regroupements par niveau (les CP ou Cours élémentaires ici, les Cours moyens dans la commiune voisine), ce sont les mairies qui payent.
    Une famille peut trouver que l’horaire du car de ramassage qui fait des détours pour prendre tout le monde (en campagne ça peut durer presque une heure), et cette famille peut chosir un transport privé (un taxi, ça arrive), au lieu du transport public. Le siège à disposition de l ’enfant reste certres vide dans l’autocar qui moins chargé consomme un peu moins de gas oil, et la famille qui voit que le service public public assure la gratuité pour tous peut demander à se faire payer son taxi perso par la collectivité.
    Je sais bien qu’il serait plus commode de disposer dans une commune d’ une école par secte (les sectes sont comme chacun sait les religions des autres), d’une pour les familles de francs maçons, d’une autre pour les agnostiques et encore une autre pour les athées....et que tous les contribuables devraient payer les aises de chacun. Mais il n’y arriverait pas financièrement.
     Et cette façon de séparer les enfants à l’école ne crée pas l’intégration de tous dans la République, garante de la liberté de chacun de croire ce qu’il veut dans un vivre ensemble différent.
    C’est pourquoi la loi reconnaît un plus au service public par rapport au service privé.
    Claude B

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