Merci pour vos liens : lorsqu’on voit qu’ils émanent d’une officine laïcarde et jacobine (pléonasme ?), on comprend mieux votre opposition à l’école Diwan ( que je ne soutiens pas, mais que je ne discrédite pas non plus...).
Que les hussards noirs n’aient pas ménagé leurs efforts pour éradiquer la langue et la culture régionales, en même temps qu’ils « bouffaient du curé », n’a rien d’étonnant : il s’agissait d’en finir avec les milieux anti-républicains, principalement monarchistes, encore présents au début du siècle dernier.
Mais que cette acrimonie perdure de nos jours alors que la République n’est plus menacée me semble pour le moins discutable...
Parkway, vous semblez avoir lu l’article en diagonale : si l’instit demandait les passeports des parents, ce n’était pas pour une vérification d’identité (qui, vraisemblablement, avait dû être effectuée au moment de l’inscription de l’enfant à l’école...), mais pour que ces documents fassent l’objet d’une sorte de « leçon de choses » sur les personnes d’origine étrangère.
Quel manque de tact, quelle beaufitude, que de faire d’ un élève, à travers ses parents et ses ancêtres qui plus est, une espèce de singe savant sous le regard de ses camarades !
On frémit que de tels enseignants puissent exister, et on frémit que des commentateurs puissent ici leur donner raison !
Enfin, Parkway, vous prétendez travaillez dans un rectorat : no comment...
Le PCF n’est pas le FN, certes, mais de nombreux électeurs font la navette de l’un à l’autre. D’où vient une partie des suffrages qui ont permis au PCF d’obtenir 18 députés, alors même que le vote FN s’effondrait ?
@l’auteur
Merci de m’avoir répondu, mais je ne suis toujours pas convaincue : les réseaux auxquels vous faites allusion existent /ont existé pour les collèges ruraux (NB : surtout dans le PSC) et ce n’est pas facile à mettre en oeuvre, entre autres pour des questions de budget. Et vous n’ignorez pas que la tendance actuelle ( que je déplore ) tend à supprimer, hormis dans quelques « niches », les options minoritaires.
Effectivement, reste une question inquiétante : où trouvera-t-on des hellénistes dans dix ou vingt ans ? Mais tout le monde s’en tamponne...