Raciste décomplexé depuis que j'ai pu comparer l'évolution des purs Aryens, par rapport à celle des Untermenschen de l'Est européen, méprisés, eux, par le Führer Adolf Hitler et les siens...
La ferveur d'un peuple
« mais
personnellement je n’ai jamais goûté Céline, justement pour ces raisons... »
Et personnellement, j’ai toujours goûté Céline, justement pour ces
raisons... De Céline j’assume tout, l’esthétique forcément, les idées
politiques, l’antisémitisme euphorique, sauf le pessimisme.
« Je pense que
Vigny a raison, et que Céline a tort... »
Je ne sais rien de Vigny. A brûle-pourpoint, j’aurais dit que c’était
un poète romantique, sûrement un peu efféminé.
« Je trouve le
pessimisme de Céline profondément narcissique et pour tout dire déjà
« industriel », pop-art et « américain »... »
Ce n’est pas ma perception. Pour moi, Céline s’est fait des
illusions sur l’homme, puis - à cause de son expérience de la guerre - lui en a
voulu à mort de n’être pas conforme à des illusions que, pour ma part, je m’ai
jamais cultivées
Dans Mort à crédit, il dit de sa secrétaire, la Vitruve, « Elle jugeait bas, elle jugeait juste ».
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours jugé bas… donc juste.
Et à la différence de Vigny – il est question, dans Wikipedia, de pessimisme fondamental, et
de vision désenchantée de la société
– et de Céline, je ne rêve que d’écraser, joyeusement, tous les malfaisants, de
les ventiler « façon puzzle ».
Après, la conversation est revenue sur le Président
Poincaré qui s’en allait inaugurer, justement ce matin-là,
une exposition de petits chiens ; et puis, de fil en aiguille, sur
le Temps où c’était écrit. « Tiens, voilà un maître journal, le
Temps ! » qu’il me taquine Arthur Ganate, à ce propos. « Y
en a pas deux comme lui pour défendre la race française ! —
Elle en a bien besoin la race française, vu qu’elle n’existe
pas ! » que j’ai répondu moi pour montrer que j’étais
documenté, et du tac au tac.
— Si donc ! qu’il y en a une ! Et une belle de race ! qu’il
insistait lui, et même que c’est la plus belle race du monde et
bien cocu qui s’en dédit ! » Et puis, le voilà parti à
m’engueuler. J’ai tenu ferme bien entendu.
— C’est pas vrai ! La race, ce que t’appelles comme ça,
c’est seulement ce grand ramassis de miteux dans mon
genre, chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici
poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus
vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas
aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis
c’est ça les Français." L.-F. Céline —Le Voyage au bout de la nuit
@Gauloise très réfractaire « Paradoxalement , ce mouvement, qui a fragilisé le pouvoir macronien comme on ne l’aurait jamais imaginé, pourrait devenir un point d’appui pour le Président et sa majorité si jamais on se fédère autour d’un chef auto-proclamé. »
Les pessimistes, je les gerbe. Allez vous faire f... !