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Catherine Marx

Catherine Marx

Ecrivain.
Auteur de Nid d'Eve, nid d'Adam (les différents visages de la prostitution) et de Moralopolis, parus aux éditions Tabou.
Française et résidente belge depuis trois ans.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/09/2012
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Derniers commentaires



  • Catherine Marx Catherine Marx 5 septembre 2012 17:30

    Monsieur Barratier, merci pour votre intervention.

    Je n’ai rien contre les actions outrancières (j’en ai moi-même mené quelques unes), c’est leur finalité que j’interroge. La radicalisation du discours féministe se conçoit en milieu oppressif, ce qui n’est plus le cas de la France. Bien sûr, il s’agit de rester vigilant, notamment sur la question de l’avortement. Simplement, il me semble qu’un certain féminisme fait fausse route, comme dirait Madame Badinter.



  • Catherine Marx Catherine Marx 5 septembre 2012 17:14

    Quand j’évoquais une absence de « preuves », je faisais référence à votre conception du début de la vie...

    Lorsque vous disiez que la pilule du lendemain et le stérilet étaient abortifs, vous commettiez une grossière erreur : un avortement est l’interruption d’une grossesse. Ni le stérilet ni la pilule du lendemain n’interrompent une grossesse implantée (et un oeuf non implanté ne se développe pas) .

    Vous ne devriez pas vous emballer, mais mieux me lire. Ce n’est pas être misandre que de relever qu’aucun homme ne peut être enceinte. Il n’aura donc jamais à se demander s’il va oui ou non porter un enfant pendant neuf mois et accoucher.

    La parentalité, c’est une conséquence possible d’un rapport sexuel pour les hommes et les femmes. Mais la gestation, ça se passe dans les utérus des femmes. Ce qui explique que ce soit elles qui avortent...

    Vous parlez de « meurtre » : ce terme a une définition juridique. Il renvoit à l’action de supprimer la vie d’une personne. Or, on est une personne sur le plan juridique dès lors qu’on est « né » (c’est à dire qu’on est sorti du ventre d’une femme - vivant ou mort ).

    Mère nature, ce n’est pas une divinité (votre hyper réactivité au religieux même quand il n’existe pas est interpellante). C’est une représentation anthropomorphisée de la nature...

    Je ne saisis pas votre argumentation : le seul fait d’agir volontairement serait péché ? (pardon, pas pu m’en empêcher). Selon cette logique, toute forme de contraception est à bannir, puisqu’elle est une action humaine volontaire visant à empêcher la reproduction. Vous prônez la reproduction à la mode des lapins ? 

    Pour les trisomiques vous commettez encore une erreur. 96% des trisomies décelées lors de l’amniocentèse donnent lieu à une interruption médicale de grossesse. Il y a toutes celles qui ne sont pas diagnostiquées. Environ 500 enfants trisomiques naissent chaque année en France. Pour environ 2000 foetus trisomiques avortés.

    Ce que vous ignorez peut-être, c’est que les cas d’abandon d’enfants trisomiques à la naissance sont très importants quand les parents sont face à la « surprise ». J’ai une préférence (mais c’est très personnel) pour les trisomiques pas nés que pour les trisomiques abandonnés ou maltraités... Les seconds souffrent, eux. Et longtemps.

    Évidemment, la question de l’eugénisme se pose. Évidemment, ça soulève plein de questions... Mais n’allez pas mettre ça sur le dos des femmes et de l’accès à l’IVG. Le dépistage de la T21, c’est une affaire politique. On n’est plus dans le cadre de l’IVG mais de l’IMG (interruption médicale de grossesse, effectuée jusqu’au terme. La volonté de la femme ne suffit pas. Il faut l’aval de la communauté médicale).

    La question n’est pas tant d’être pour ou contre l’avortement. Le problème, c’est d’être contre son accès aux autres, à celles qui ne pensent pas comme vous. Qu’est-ce que ça peut donc bien vous faire qu’une femme refuse de mener une grossesse à terme ?



  • Catherine Marx Catherine Marx 5 septembre 2012 14:01

    Ça c’est votre avis, il n’est étayé d’aucune « preuve ». Vous avez bien entendu le droit de penser ainsi. Mais ce sentiment concerne que vous et les gens qui le partagent. D’autres ont aussi le droit de penser différemment.

    Et que pensez-vous de cette vilaine mère nature qui chaque mois « tue » des quantités énormes de foetus en 1) ne permettant pas leur implantation dans l’utérus 2) générant des fausses couches (aussi appelés avortements... spontanés). En quoi l’acte volontaire d’une femme est-il différent  ?

    Plus encore : doit-on envisager la grossesse comme une conséquence logique de l’acte sexuel (ce qui ne concerne que les femmes) ? Faire reposer la responsabilité de la venue au monde d’un être vivant sur une femme du seul fait d’un oubli (ou défaut) de contraception ? Est-il plus responsable d’empêcher un être de devenir ou de lui donner la vie (tiens, tiens, l’expression sous-entendrait que ça se passe à la naissance) pour l’abandonner, ne pas s’en occuper, lui reprocher d’exister...

    La question de l’avortement suscite beaucoup de questions. Je considère que c’est une avancée notoire (notamment pour les décès - réels quant à eux - des femmes qui refusent la gestation - qu’aucun homme ne connaît - et qui se font avorter à l’aiguille à tricoter ou autre traitement barbare...). Et parce qu’elle libère la sexualité des femmes en leur retirant du ventre la crainte d’une grossesse non désirée. Après, personne n’est obligé d’y avoir recours. Toutes les opinions sont respectables.


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