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cathr

Juste une citoyenne comme une autre 

Tableau de bord

  • Premier article le 10/10/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique





Derniers commentaires



  • cathr 10 juillet 2008 18:13

    Ca n’a pas grand chose à voir avec l’expatriation ou non, mais j’aimerais revenir sur le débat de la fameuse rémunération des jours complémentaires.
    Deux anecdotes vécues :
    J’ai travaillé dans une entreprise où l’accord d’entreprise avait été renégocié : au lieu d’être payés sur 13 mois, les salariés ne l’étaient plus que sur 12. Le Comité d’Entreprise (qui n’avait d’ailleurs guère d’autre droit que celui de la fermer) avait donné son accord d’autant plus volontiers qu’on leur avait expliqué que ça ne changeait rien, puisqu’on allait prendre leur rémunération annuelle et la diviser par 12 au lieu de 13.
    Parfait : les salariés touchent la même chose, le coût est le même, quel intérêt ?
    Facile : le SMIC est calculé au mois, donc les nouveaux entrants (pas les cadres pour le coup) se sont retrouvés avec SMIC x 12 au lieu de SMIC x 13.
    Seconde anecdote : étant en recherche d’emploi, j’ai postulé dans une entreprise où l’activité était très saisonnière et où, pour compenser des périodes de plusieurs mois sans congés ni RTT ni fériés ni WE, l’accord d’entreprise prévoyait (en période creuse bien évidemment) un quota de RTT supérieur à la norme légale. L’entreprise a ensuite proposé aux salariés qui le souhaitaient de renoncer à leurs RTT supplémentaires moyennant rémunération. Voilà une politique tout à fait honorable : vous pouvez au choix travailler moins ou travailler plus pour gagner plus.
    Oui mais voilà : pour la plupart des cadres, le salaire se négocie à l’embauche, et on raisonne en rémunération annuelle. Donc, lorsqu’on m’a demandé quelle rémunération je demandais, et que j’ai répondu X €, on m’a dit d’accord, mais à condition de renoncer aux RTT supplémentaires. Mais bien sûr, vous avez toujours le choix de travailler moins pour gagner moins...

    Tout ça pour en venir à l’observation suivante : je pense qu’effectivement, pour les cadres en poste, les jours supplémentaires seront payés. Par contre accrochez-vous à votre chaise, parce-que si vous vous retrouvez sur le carreau, on vous proposera 235 ou 282 jours payés 218.
    Alors je ne sais pas si le marché du travail est aujourd’hui suffisamment favorable aux ingénieurs en informatique pour qu’ils puissent faire "jouer la concurrence" entre employeurs. Mais je sais d’expérience que pour d’autres types de métiers d’encadrement, on n’a souvent pas vraiment le choix.



  • cathr 24 avril 2008 21:45

    @ Zen

    Merci beaucoup pour ces références d’articles, qui amènent un éclairage beaucoup plus complet que le mien.

    Une petite précision concernant les "déficits" qui sont une "régularisation de comptes antérieurs" : jusqu’à la "tarification à l’activité", les hôpitaux publics n’étaient jamais en déficit. Ils avaient des "reports de charges". Ce qui signifie que si, mettons à fin septembre, le budget annuel était consommé, les dépenses d’octobre à décembre étaient simplement comptablement reportées à l’année suivante.

    Jamais de déficit donc, mais parfois les budgets de plusieurs années consommés par anticipation.

    J’ai longtemps travaillé dans le privé, et lorsque sur un exercice les charges sont supérieures aux produits, c’est sans nul doute un déficit. Qu’il y ait eu "régularisation" à ce niveau là ne me choque donc pas : il faut appeler un chat un chat, et un déficit (ou une insuffisance de financement) du nom qu’il mérite. Tout le problème est justement l’appellation qu’on lui donne, et les conséquences qui s’en suivent : "déficit" cumulé révélant soudainement une gestion calamiteuse, ou "insuffisance de financement" masquée depuis de nombreuses années ?

    Apparemment le choix politique est clair...



  • cathr 18 avril 2008 16:07

    Merci pour ce commentaire.

    Faut-il avoir un Doctorat Es Droit pour savoir que le droit pénal n’a pas pour objectif de "dédommager" (ou "venger" ?) les victimes, mais de protéger la société dans son ensemble, de la manière la plus "équitable" possible ?

    Si le droit pénal était au service personnel des victimes, nous aurions encore non seulement la peine de mort, mais sûrement bien pire encore : bagne, tortures... Ne voyez pas là un mépris de la douleur des victimes : si mon enfant était assassiné, je rêverais comme tout le monde (ou comme la plupart), que le coupable périsse dans les souffrances les plus atroces possibles. Même si ça ne me rend pas l’être cher que j’ai perdu.

    C’est bien pour cela qu’heureusement, le droit pénal a pour vocation de rendre une justice sereine, au nom de la Société et non de la victime.

    C’est la théorie et elle me semble juste. Après, on peut discuter de la réalité et de ses évolutions...



  • cathr 10 octobre 2007 18:58

    Mon propos n’était certainement pas de comparer les perceptions chinoise et française de la « démocratie ». Mais l’argumentation « il y a bien pire ailleurs » ne me satisfait pas. On m’a toujours apprise à tendre vers le meilleur, et non à me contenter d’éviter le pire.

    Le fond du problème n’est pas qu’il y ait eu deux contrôles successifs, si c’était justifié. Dans ma grande naïveté, je pensais simplement avoir « droit », sur le fond à savoir pourquoi j’avais été immobilisée une demi-heure, et sur la forme à obtenir une réponse polie et cohérente à une question qui était, je vous l’assure, tout à fait courtoisement posée. « Nous effectuons assez régulièrement un double contrôle sur les vols en provenance de Chine en raison du grand nombre de passeports falsifiés » m’aurait -par exemple- parfaitement convenu. Non, ce qui personnellement m’a choquée, c’est d’une part la façon de répondre (j’ai peut être les oreilles susceptibles mais pour moi cela ressemblait d’assez près à « ta gueule »), et d’autre part la teneur même de cette réponse. Ce qui est tout de même expressément dit, c’est que ce n’est plus nous, les citoyens, qui avons des « droits ». Et ce genre d’attitude est bien évidemment le reflet d’idées et de positions qui viennent « d’en haut ».


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