non Monsieur Le coran ne dit pas ce que vous essayez de lui faire dire, car tout l’art de vos propos est justement d’extraire de leur contexte les versets aux quels vous faites référence.
c’est vous qui niez l’évidence malgré les arguments que je vous oppose, vous n’avez même pas pris la peine de répondre à aucun, car vous savez pertinemment que j’ai raison.
et je ne suis pas le seul a décortiquer les propos de gens du même acabit que vous, il ne s’agit pas d’insultes de ma part, car il n’est pas de mon éthique de tenir des propos injurieux, mais vous êtes dans l’erreur. votre rang exige de vous une certaine rigueur avant d’exposer des propos fallacieux.
il n’existe pas de liberté, car l’existence d’une loi quelle qu’elle soit invalide ce concept, il serait illusoire de croire dans ce concept, la seule liberté est celle quand l’âme se libère des idoles, et entame une quette vers son origine.
la démocratie est le pouvoir d’une minorité sur une majorité, le démocratie c’est élire, par conséquent c’est un concept élitiste, un élu, n’est ce pas la une référence cultuelle ?
vous ne savez l’arabe, et c’est un fait indéniable, de plus, les traductions du coran que vous lisez elles sont fausses.
« les faits sont les faits, même ignorés ». A HUXLEY
il m’est
arrivé de lire quelque uns de vos articles, et je vous avoue que je ne peux m’empêcher
de porter à votre connaissance que je me pose vraiment la question s’il vous
arrive de faire un minimum de recherches objectives et poser des questions
relatives à l’islam en général et en particulier le coran.
car dans
l’article ci présent vous affirmez des énoncés erronées quant à la position de
la femme dans la société régit par el droit islamique ( à ne pas confondre avec
les régimes à travers le monde musulmans) ainsi que votre méconnaissance de la
langue arabe, que même le commun des mortels des arabes ne maitrisent pas, car
c’est une langue ancienne, je parle évidement celle du coran.
1) le coran
ne consacre en aucun cas la prééminence de l’homme sur la femme, mais parle des
droits et obligations à chacun, cependant quand il y a mariage, les hommes se
positionnent selon leurs responsabilités ainsi que les femmes, le coran parle
de « DARAJA » ou « MANZILA » qui prends le sens du rôle ou
position de chacun dans la relation maritale.
2) dans le
verset 282 il s’agit du témoignage dans un cas très précis, il s’agit des dettes spécifiques, à terme, nécessitant un rapporteur et des témoins spécifiques. c’est un droit qui est donné aux personnes contractants des dettes à terme afin de se mettre d’accord sur la façon de transcrire le contrat de prêt, et de désigner les témoins en somme, c’est un exception pour la quelle une disposition spécifique a été établit, pour preuve, il est exigé dans les questions pénales que l’accusation doit fournir le témoignage de 4 personnes et peu import leur sexe, mais dans un autre cas celui du testament, pareil deux témoins suffisent eu égard de leur sexe.
3) à propose
de la sourate 4 verset 12, sachez Monsieur que la femme avant l’islam ne touchait rien, pire elle se vendait
et s’achetait, l’islam lui accorde un droit d’héritage, si le coran pose comme
principe que la femme perçoit la moitié de la part d’un homme c’est pour une
raison très simple, ce principe s’applique en prenant en considération que la
femme soit marié, et que par conséquent, au préalable elle aura touché une dote
qu’elle fixera de son propre chef, et que son mari a pour obligation selon le
contrat de mariage qui les lies de subvenir à ses besoins, et qu’en plus il ne
touchera pas un centime de sa dote ni de son héritage, l’inverse n’est pas
valable, car la femme est en mesure de demander de bénéficier de l’héritage de
son mari.
sachez enfin
qu’il existe 4 cas ou la femme perçoit la moitié d’un homme, dans 10 cas elle
touche la même part, et le reste des cas elle touche plus que lui.
et la femme non marié, son père subvient à ses besoins.
pour plus de
détails, il existe une encyclopédie dédiée à tous sujets possible, elle a été
édité il y a quelques années par AL AZHAR.
je l’ai personnellement
en format PDF mais en arabe, mais si vous avez des interrogations, je me ferai
un plaisir de vous y apporter des éclaircissement.
4) le droit à
la polygamie est une exception, et non la règle, la règle dans l’islam c’est
qu’on se contente d’une seul femme, de plus ce sujet est régit par des règles bien
distinctes.
s’il est accordé
aux hommes à l’instar des femmes, c’est pour une raison de filiation, car l’un
des 5 objectifs que tends a protéger l’islam est la filiation pour que
l’héritage soit perçu par les ayants droits.
4) le coran
ne consacre en aucun cas la supériorité de l’homme sur la femme, car le verset
que vous citez à savoir 38 de la sourate 4 parle de la responsabilité qu’a
l’homme vis à vis de sa femme, et non un quelconque supériorité ou pouvoir par apport aux femmes. car ce verset
érige le principe de base du contrat de mariage. le mot utilisé dans le verset
est « kawamoune » la racine du mot vient du verbe KA’IM littéralement
celui qui veille, veiller sur sa femme, il prend aussi le sens de celui qui a
la charge de, celui qui subvient... l’on remarque ici qu’il s’agit d’un aspect matériel
dans cette relation.
quant à
l’obligation de la femme qui se trouve en contrepartie de La « Kiwama »
et qu’elle n’adopte pas un comportement hautin, orgueilleux, outrageant... vous
trouverez la définition de ce comportement un peu plus loin si vous prenez la
peine de lire le reste des versets régissant la relation entre l’homme et sa
femme. cela s’appelle « An-nouchouze » dont la racine du mot est « Nachaza »,
littéralement celui qui se positionne en hauteur, qui vous prends d’en haut.
le coran ne
confère pas l’égalité entre femmes et hommes, mais consacre l’équité comme
principe de droit.
l’on ne peut
pas parler d’égalité de personne différentes, je prends un exemple si vous
demandez à deux personnes de différentes tailles, en hauteur, d’escalader un
muret, logiquement elles ne seront pas égalent devant un tel obstacle, mais
l’équité suppose que vous offrez au plus petit un tabouret pour disposer des mêmes
chances que celui qui est plus grand.
petite
précision, personnellement je n’irai jamais prendre de la science théologique
auprès d’ERDOGANE
M. CHEVRIER,
ce qui me lie avec l’islam est un contrat moral, dans lequel je dois observer
les préceptes, si je ne suis pas musulman, l’islam ne me reconnait pas en tant
que lié par ce dit contrat.
par
conséquent, ne pas porter le voile n’est pas suivi d’une sanction ou un châtiment,
la femme est libre de le porter, il ne faut pas mélanger entre le cultuel et le
culturel, car dans le monde musulman c’est la tendance, l’ignorance est un
excellent terreau pour l’extrémisme.