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Charles André

Charles André

Révolté, modéré, croyant à la nécessité de l’Etat et de l’action publique pour une société nécessairement solidaire, je ne supporte pas la passivité et l’infantilisation ; je ne supporte pas d’entendre "les gens" se plaindre sans rien faire pour changer leur destinée ; je ne supporte pas qu’on puisse se laisser faire sagement par une classe politique cynique, souvent médiocre et vivant dans un autre temps. Je ne supporte plus d’avoir un Etat acteur de son impuissance. Je ne supporte plus de vivre dans une société féodale où les positions sont héritées et figées.
Mais je supporte le PSG. Dur.
Je veux croire que nous pouvons changer les choses ; ne serait-ce qu’en montrant que nous ne nous laissons plus faire, plus avoir par les discours lénifiants, les symboles à 2 euros, le "cours des choses" présenté comme une fatalité. Je veux que les Français arrêtent de se plaindre et rester chez eux ou voter "non", qu’ils se retroussent les manches pour construire une société vivante, fluide, créative.
Notre génération a un grand rôle à jouer. Désidéologisés, nous jugeons sur pièces. Nous voulons des actes. Nous pouvons interpeller les "responsables" sur leurs mensonges, leur inaction, leurs contradictions et leurs compromissions... mais nous devons aussi faire émerger un nouveau souffle et donner envie de demain.
Jusqu’ici, tout va bien, mais demain est proche où l’atterrissage sera fracassant si nous laissons passivement faire.
Avec les blanquistes de Tout Va Bien, j’espère que nous participerons à remuer la France.

Tableau de bord

  • Premier article le 24/10/2006
  • Modérateur depuis le 29/11/2006
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Derniers commentaires



  • Charles André Charles André 17 janvier 2007 11:08

    Je ne comprends vraiment pas gem : non, il ne faut pas de république clientéliste où chaque groupe, chaque corporation, serait en droit d’exiger « son » représentant. Mais tout de même ! A l’Assemblée : 13% de femmes, pas de noirs (hors DOM-TOM) ni d’arabes, une moyenne d’âge de 56 ans, 51% d’agents publics !

    Nous vivons, je vous le rappelle, dans un système représentatif. La fiction du citoyen et de l’intérêt général abstrait ont fait leur temps. Comment voulez-vous que les politiques soient considérés comme légitimes s’ils n’ont à ce point rien à voir avec une grande partie de la population ?

    Or, notre système est aujourd’hui totalement verrouillé. Un parlementaire français enchaîne en moyenne 20 ans de mandats divers, ce sont toujours les mêmes ! Il faut s’en alarmer, quand on voit la hausse de l’abstentionnisme, des votes extrèmes. Quand on sait que depuis 78 les majorités sortantes ont systématiquement été rejetées !

    Bref, notre représentation ne représente qu’elle même et une caste. Or, seuls 17% des députés font leur travail à plein temps, les autres cumulent. Pire, 22% des députés cumulent 3 mandats et +.

    Le cumul des mandats est une des causes majeures de cette sclérose et de la fracture démocratique. Guy Carcassonne estime que sa suppression est « la mère de toutes les réformes »  : http://www.telos-eu.com/2007/01/comment_mettre_fin_au_cumul_de.php

    Tirage au sort ? On envisagera ce pis-aller quand on aura déverouillé le système et que ça n’aura pas marché. gem dit « le système des élections n’est pas si mauvais » ? Vous vous moquez de qui ? L’élection est la base de la démocratie car elle est l’expression d’un choix. Vous ne voulez pas avoir le choix ? Vous aimeriez être représenté par l’alcoolo du coin ou Steevy Boulay ?! Quand on a identifié la source des blocages, mieux vaut agir dessus plutôt que d’envisager de donner à n’importe quel pékin la fonction de représenter les citoyens.

    Ce sur quoi il faut agir, c’est la variété du choix et son impact sur le réel. Alors on arrête de faire les blasés, on se retrousse les manches et on met en pratique une réforme dont on parle sans agir depuis bien trop longtemps. Les politiques ne scieront pas la branche sur laquelle ils sont assis, c’est logique. Seule une mobilisation citoyenne vigoureuse permettra ce changement. Hulot a placé l’écologie en haut de l’agenda des présidentielles, Augustin Legrand en a fait de même pour le logement. A notre tour pour la revitalisation d’une démocratie à l’agonie !



  • Charles André Charles André 5 janvier 2007 16:58

    Mais alors présente toi aux présidentielles si t’es si fort que ça.



  • Charles André Charles André 5 janvier 2007 15:27

    En politique comme en tant d’autres domaines, l’importance des considérations financières est probablement déplorable et dresse certains obstacles -c’est un euphémisme- à l’authenticité.

    Mais il me semble quelque peu chimérique de vouloir réduire encore les dépenses possible en la matière, alors que notre pays est plutôt exemplaire à ce niveau. Et puis on fait quoi des Français de l’étranger, par exemple ?

    ce que je veux dire, c’est qu’avant cela, il faut déjà revenir sur les règles de financement public des partis, qui favorisent très largement les grandes surfaces...

    Cf ce très instructif article.



  • Charles André Charles André 21 décembre 2006 18:03

    Je dois avouer que je n’ai pas lu « témoignage ». Je suis donc preneur de + de précisions.

    Sur l’économie et la régionalisation, les idées de Blanc datent d’il y a longtemps et ont notamment été exprimées en 2004 dans son rapport « Pour un ecosystème de la croissance »...



  • Charles André Charles André 15 décembre 2006 18:03

    Ce qu’on peut faire : mettre la pression (en signant les pétitions, en se rendant à des réunions publiques et en y exprimant notre voix...) pour que ces thèmes là, ces réformes là, soient au centre du débat et deviennent incontournables. L’objectif aura été atteint si de telles réformes sont reprises par tous les principaux candidats (c’est à dire s’ils se rendent compte que ça sert leur popularité ; ce qui n’est possible que s’ils observent que les citoyens souhaitent de telles réformes) : ceci exprimerait un tel consensus que ces réformes passeraient quel que soit le gouvernement.

    Une campagne présidentielle n’est pas forcément un moment de top-down pendant lequel le citoyen écoute passivement la bonne parole des candidats. C’est aussi, surtout à l’ère du web et depuis l’irruption de Royal, un moment idéal pour que les citoyens expriment leurs attentes, revendications et exigences.

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