charlie

En un mois, la boucle est bouclée et l’ogre internétique a réussi sa digestion. Après l’attentat hallucinant en plein Paris d’une rédaction de journalistes et le meurtre de 12 personnes coupables de déplaire à la bien-pensante islamiste, l’indignation et la résistance populaires sont étouffées par le boucan des manipulateurs. 

Les mots ont été retournés comme des gants, comme dans toute bonne propagande orwellienne : les victimes sont devenues coupables, les coupables sont devenus victimes, les élans de solidarité spontanée (« je suis charlie ») sont pervertis et tournés en dérision, les crimes deviennent des non-crimes, classique étape négationniste qui doit nier les victimes pour masquer les bourreaux, nier leur assassinat puisque tout n’était que mise en scène. 

Le ressentiment disproportionné de cet article à l’égard d’une misérable petite minute de silence participe de cette embrouille. 60 secondes d’union dans un silence partagé, collectif, est un symbole inacceptable aux tenants du clivage social pour la guerre des religions.

« c’est comme si les nazis disaient des juifs qu’ils sont naziophobes »

Excellent, Crab2.  

alinéa, vous avez décidément des difficultés de compréhension. Réfléchissez à ce que vous lisez, au moins avant d’insulter. Sabra et Chatilla c’est sacré pour « l’Occidental » ??

Tillia, ils ne sont pas spéciaux, c’est qu’ils n’ont pas le choix.

Évoquant la Marche mondiale sur Jérusalem du 31 mars dernier, qui rassemblait des activistes de la cause palestinienne, et pour laquelle Siamak Merehsedeq a déclaré son soutien, Amir Menashe dénonce un exemple de manipulation. « Téhéran a forcé les représentants de la communauté juive d’Iran à signer ce communiqué afin de montrer que même les Juifs s’opposent au régime sioniste. »

« Pourtant en Iran, les juifs ne semblent pas maltraités outre mesure  » Toute la finesse est dans le « outre mesure »……. 

C’est comme les juifs français sous Vichy, ils n’étaient pas si maltraités que cela, juste interdits de certains métiers : professeurs, médecins, officiers de police, journalistes, cinéastes, magistrats, fonctionnaires……. interdits de certains lieux publics et culturels, fichés. A part ça, ils avaient quand même le droit de vivre (ce qui n’allait pas durer).

En Iran, ils ne sont pas non plus discriminés « outre mesure », juste interdits de certains métiers (fonctionnaires, juges, avocats, etc) et s’ils rasent les murs en disant merci et excusez-moi, ils peuvent (sur)vivre. Ils sont encore 15 ou 20 000 dans le pays, le 5/è de la population d’avant la grande libération islamiste.