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Christophe Hamelin

Christophe Hamelin

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Tableau de bord

  • Premier article le 29/08/2014
  • Modérateur depuis le 10/10/2015
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Derniers commentaires



  • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 24 octobre 2015 02:18

    @Nycolas
    Bonsoir et désolé du délai de réponse. Je veux répondre à ce que vous écrivez sur les classes sociales. Je crois, au contraire, que les termes de bourgeoisie et de petite-bourgeoisie sont plus d’actualité aujourd’hui qu’hier. Une des plus grandes réussites de la bourgeoisie est d’avoir su se faire oublier alors qu’elle est au summum de sa puissance ; Je me permets à ce niveau de vous conseiller l’excellent livre des Pinson-Charlot : sociologie de la bourgeoisie. ce livre montre l’incroyable puissance de cette classe à notre époque, comment elle se dissimule, se reproduit et répand dans la société l’idée qu’elle n’existe plus (alors qu’elle est plus puissance qu’à aucune autre époque). Cela est d’autant plus rageant qu’alors qu’elle se maintient par des pratiques claniques, elle répand dans la société le discours du « self made man », celui qui s’est construit tout seul, l’idée de l’individu tout puissant qui va réussir alors qu’elle-même tire sa puissance de pratiques de groupe. Donc, désolé Nycolas, il y a maintenant plus que jamais une bourgeoisie (je rappelle qu’aujoud’hui, certains bourgeois sont plus riches que plusieurs Etats. Oui, des individus parviennent à être plus riches que des millions de personnes... Bien mauvais moment pour imaginer la fin de la bourgeoisie...) et cela est de même pour la petite-bourgeoisie qui répond au millimètre à la description que Bourdieu en fait dans « La distinction » qui est un des plus grands livres qui soit.
    Coridalement



  • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 11 octobre 2015 11:52

    @liberty1st
    Bonjour et merci pour vos commentaires et critiques. Je suis très énervé par mes erreurs d’orthographe mais il suffit que j’envoie l’article à la modération pour qu’elles m’apparaissent en partie. Je voudrais expliquer la phrase que vous mentionnez :

    " Le manque de radicalité est la marque de l’extrémisme« 

    Effectivement, il y a ici une faiblesse de l’article car elle n’est pas expliquée. Alors voilà. Je pense que notre approche du champ politique est totalement biaisée par les mots. Le terme »d’extrême« nous dessine un tableau qui désigne ceux qui votent Les Républicains ou PS comme des modérés alors que les extrémistes de gauche et de droite seraient, en quelque sorte, victimes d’un délire politique minoritaire. Mais que sont ceux que l’on appelle des »modérés« et autres centristes ? Ce sont des gens qui s’accrochent à un système funeste et moribond et qui s’entêtent à voter pour le maintenir, en dépit des catastrophes qu’il provoque. Par conséquent, leur manque de radicalité est bien la marque de leur entêtement, de leur extrémisme. Donc, en réalité, les personnes dites extrémistes ( de droite comme de gauche) sont en réalité les plus lucides et les »modérés", du fait qu’ils refusent la nécessaire radicalité des mesures à prendre pour enrayer le désastre, sont en réalité les extrémistes. C’est cette approche là que je reprends à propos du développement durable.



  • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 3 septembre 2014 14:44

    Au fait, un article est sorti sur Agoravox pour critiquer ma position sur le politique dans la lutte des classes : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/en-reponse-a-christophe-hamelin-156115



  • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 3 septembre 2014 14:39


    Bonjour Hérisson,

    Ha ben ça alors, j’ai déjà un -1 au compteur de mon précédent message... Mouais...

    alors j’ai bien lu ton texte qui a fait naître en moi plusieurs réflexions.

    Tout d’abord, je ne me sens pas compris mais il est vrai que mon texte est long et pas franchement simple. Ensuite, je vois dans ton énervement des éléments de protection de notre aliénation qui sont ceux-là même qui sont à la base de la fabrication du consentement.

    En premier lieu, sur la question des classes moyennes, nous ne nous comprenons pas, contrairement à ce que tu penses. Je ne dis pas que les individus de la classe moyenne sont des fascistes, je dis que la classe moyenne, en tant que catégorie, s’inscrit dans un arrangement taxinomique fascisant. Il y a une nuance qui me semble ici importante car de ton coté, tu persistes, conformément à la manie d’une certaine extrême-gauche (la plus visible malheureusement) à traiter de fascho les individus d’un groupe social, si je ne me trompe, alors que du mien, j’essaye de comprendre comment l’ingénierie sociale dégueulasse qu’autorise la modernité étatique a agencé les individus en un ensemble anomique dont a besoin l’oligarchie fasciste actuelle. j’ai besoin de cet argument pour valider l’hypothèse que nous sommes dans un régime fasciste.

    Il me semble que, conformément à ton habitus petit-bourgeois, tu t’occupes plus de ma personne, qui t’énerve, qu’aux arguments du texte. Ainsi, tu écris que je prétends me « désimprégner » de la culture bourgeoise. Peux-tu m’indiquer le passage où j’affirme cela ? Bourdieu indique que le petit-bourgeois est en quête de ce qu’il appelle la « cohérence intentionnelle ». L’idée est intéressante en ce qu’elle indique comment la petite-bourgeoisie, pour compenser son impuissance politique maintient son équilibre mental par ce moyen : malgré son impuissance (que je décris dans le texte), le petit-bourgeois peut garder le regard haut car il est cohérent avec son opinion. Nous naviguons ici en plein dans le jardin d’entrepreneurs de moral à la Pierre Rabhi. Je sais qu’il est blessant de se faire traiter de petit-bourgeois, Hérisson, j’en suis un également si ça peut te rassurer, mais je ne nie pas ce point qui ne fait d’ailleurs que corroborer mon propos puisque standardisé par l’école, j’ai passé ma jeunesse à faire peu d’expériences (ce qui est le cas de tous les jeunes occidentaux) et à rester assis dans des salles de classe moches dans lesquelles on m’a inculqué un savoir qui n’est pas le mien. Il se trouve que dans ce savoir, il y a des aires théoriques qui proposent une critique de la société moderne. Je m’en sers. Et contrairement aux inclinations de mon habitus, je ne suis pas en recherche de cohérence : je fais avec ce que j’ai sous la main.

    Tu écris que j’idéalise la culture sauvage. Ben, je ne crois pas : je me suis renseigné, je cite mes sources et ne crois pas les faire mentir. Maintenant, si quelqu’un s’aperçoit, mais de façon sérieuse, que j’en fais trop dire à un auteur alors je suis prêt à reconnaître mon erreur. Donc tu écris que j’ai truffé mon texte de références pour lui donner l’apparence ou la caution d’un texte sérieux. Là encore, excuse moi mais je vois vraiment une façon de débattre typiquement petite-bourgeoise en ce que tu analyses mon texte par rapport à mon intentionnalité, c’est-à-dire ma volonté de briller si j’ai bien compris, mais sans débattre vraiment du contenu. Tu personnalises le texte, l’extrayant ainsi du simple débat d’idées pour l’introduire dans une lutte de classement qui constitue certainement ton univers mental et social (je te renvoie à la citation de Marx de mon texte sur cette question).

    Ainsi, tu indiques que se référer à des gréco-romains est très à la mode en ce moment... C’est quoi cette mode ? Tu connais une époque qui ne s’est pas référée à eux ? Tu dis que c’est maladroit parce que notre société est trop différente. Alors ça, quand on les a lu et qu’on voit le monde aujourd’hui, je crois qu’au contraire on ne peut qu’être frappé par leur actualité. Tu affirmes qu’Aristote est antidémocrate. qu’est-ce qui te fait dire ça ? De mon coté, je le verrai plutôt comme une sorte de social-démocrate de son époque, si tu me pardonnes cet anachronisme. Je le trouve beaucoup moins virulent que Platon sur la démocratie. Tu dis qu’il était « antidémocrate, car proche et partisan d’une élite aristocratique ». Perso, je ne commente pas sa vie (bien que ce soit intéressant de la connaître) mais son oeuvre (tiens, tu t’occupes encore de la personne plutôt que de ses idées... C’est décidément fascinant de voir à quel point ceux qui font la critique de la critique non pour l’approfondir mais pour conserver leur équilibre mental ne sont que des confirmations des théories sur les classes sociales). En quoi la définition aristotélicienne de la démocratie, que je n’utilise d’ailleurs pas dans le texte, est-elle une attaque contre celle-ci ? Pourrais-tu me citer les passages ? Il préconise plutôt un mélange des constitutions qu’il a observées. Ainsi, il décrit la démocratie telle qu’il l’a vu à son époque et la nomme tel quel, point. Donc rien « d’étonnant ».

    Sur l’anarchisme, là encore, tu m’en fais dire plus que je n’en dis. Ai-je traité les anarchistes d’élitistes ? Non, j’ai juste dit que vu qu’ils reprennent l’approche politique du monde, donc l’approche dominante, ils ne sont que partie prenante du phénomène totalitaire, ils n’en sont pas la solution. Et tu ne me fais pas mentir quand tu parles d’éducation. Pourquoi éduquer le peuple ? il n’était pas bien avant, le peuple ? Il fallait le changer ? Qui sont les éducateurs de peuples ? Quand tu écris : « A moins que tu n’estimes que le petit de l’homme doit être laissé livré à lui-même ? », ne montres-tu pas là ta haine du peuple ? Celle qui caractérise la gauche ? Crois-tu que dans les temps anciens on n’éduquait pas ? Et les parents alors ? Et la communauté ? ne confonds-tu pas éducation et instruction ?

    Tu écris :

    « mais déplorons, non pas le fait d’utiliser des catégories mentales qui appartiendrait à la bourgeoisie (car l’idée de démocratie est bien plus ancienne que celle de bourgeoisie) pour envisager le politique qui coloniserait notre imaginaire, mais bien plutôt le fait que les mots utilisés comme démocratie sont compris par la majorité de nos contemporains avec un sens perverti et donc faux, voire démagogique, et cela alors que tant d’hommes se sont battus et ont soit péri, soit connu l’enfermement pour un véritable idéal démocratique égalitaire (et donc économique et social, pas seulement politique), de justice et de liberté : Jacques Roux, Baboeuf, etc. »

    Je vois ici à quel point les idées de cet article ne vont pas de soi. Tu n’as pas compris que le politique est issu d’une posture dans laquelle une élite parvient à réfléchir le réel parce qu’elle est débarrassée des urgences de la nécessité par l’accumulation. C’était le cas des aristocrates athéniens qui ont fondé la démocratie (je pense à Solon, en particulier). La bourgeoisie n’a fait que reprendre cette posture et ses catégories parce qu’elles correspondaient à l’expérience du monde qu’elle-même faisait. Donc tu t’accroches aux catégories qui constituent ton univers mental (que les dominants ont inscrit en nous par l’institution fasciste qu’est l’école mais aussi par la non moins fasciste industrie culturelle) sans avoir lu suffisamment profondément mon texte, sans vraiment donner une chance à la critique radicale que tu évacues en personnalisant les intentions que tu imagines – par projection – être les miennes dans ce texte (genre briller en société). Je ne dis pas qu’il faut améliorer la compréhension que tout un chacun a de ces catégories, je dis qu’elles sont des pièges en elles-mêmes, je développe des arguments, en particulier sur la question de la mise à distance du réel qui est la clé du texte, et je vois que tu n’en fais pas la critique. Dommage parce que c’est quasi la seule qui importerait sur un tel article.



  • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 3 septembre 2014 13:56

    Salut à vous deux,

    bon, messieurs, je trouve qu’il est dommage de s’invectiver de la sorte ! Sur Internet, ça ne sert à rien de montrer ses muscles. Il n’est bon d’invectiver que quand on a l’autre en face de nous, lui laissant ainsi le choix de régler les choses physiquement, sinon, restons courtois puisque ça n’ira pas plus loin et que de toute façon, ça n’est pas bon pour le débat d’idées.

    Bon, ceci dit, Epicure, je vois que l’article t’a énervé ! Je penche vraiment en faveur de ce que te répond Baasiste2. Sur la caractérisation du fascisme, je crois, comme Baasiste2 visiblement, que tu fais fausse route. Tu te trompes parce que tu ne comprends pas le passé, tu en donnes la version de propagande vendue par l’école et tu n’es pas sans rappeler la façon dont BHL l’a caractérisé quand il s’est fait connaître par son livre qui affirmait qu’Athènes était un régime totalitaire. Le totalitarisme est moderne, il n’est rendu possible que par les Lumières. Quand tu évoques la Modernité, j’ai l’impression que tu as trop bien appris ta leçon, en quelque sorte. Quand tu dis qu’elle est diversité, tu te trompes complètement, c’est exactement l’inverse ! Le passé est diversité, la Modernité est standardisation. Dans le totalitarisme, l’individu est annihilé. Crois-tu vraiment, au delà de la soupe que nous sert la propagande de l’industrie culturelle et de l’école, qu’il existe des individus à notre époque ? Nous sommes tous standardisés, Baasiste2 à raison !

    Tu écris :

    « Ce que l’auteur ne comprend pas de la modernité, c’est qu’il est le champs d’expression d’un grand nombre de pensées différentes, concurrentes, antagonistes etc.... Qui représentent chacun des visions du monde très différentes. Alors que dans la société ancienne, il n’y avait qu’une seule vision du monde à l’œuvre. »

    C’est justement un point important de la démarche épistémologique de l’article : montrer qu’au delà des courants de pensées modernes, il n’y a, en réalité, qu’un seul paradigme, celui de la phénoménologie que je décris. Là encore, Epicure, tu défends la version officielle du passé, celle qui nous désespère en nous faisant croire que ça n’a jamais été mieux que maintenant. Renseigne-toi sur le passé, dépasse l’idéologie scolaire qui nous a vendu l’histoire des grands hommes pour aller vers l’ethnologie par exemple et tu verras l’incroyable diversité du passé.

    Tu écris :

    « Effectivement le monde paysan vivait dans la spontanéité, c’est pour ça qu’il était incapable de changer le système d’oppression qui pesait sur lui, incapable de penser une alternative. C’est pour ça que les paysans n’ont connus que des révoltes, se révoltants contre les effets des inégalités et oppression, mais incapable de penser la révolte contre le système qui pesait sur eux. »

    Tu te trompes complètement sur leur capacité de révolte ! Eux connaissaient un autre monde et étaient capable de violence physique ! Nous, nous passons notre temps à théoriser, à chercher des alternatives, comme si cela était possible et au final, ce qui nous attend, c’est un destin à la matrix. Il y a une phrase que j’aime bien et qui dit que pour qu’une révolution se fasse sans effusion de sang, il faut que les dominants soient persuadés que les dominés sont capable de violence. Allez pour terminer, voici un autre article où j’explique, avec des potes, qu’une rébellion digne de ce nom ne se réfléchit pas : http://rebellyon.info/Retour-sur-la-revolte-de-banlieues.html

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