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Christophe Hamelin

Christophe Hamelin

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  • Premier article le 29/08/2014
  • Modérateur depuis le 10/10/2015
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Derniers commentaires



  • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 2 septembre 2014 12:40

    Salut,
    merci pour ton article. Je vais essayer de te faire une réponse sérieuse, dès demain j’espère.
    Je remets quand même le lien de l’article que tu critiques : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-question-du-politique-dans-la-155814



  • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 1er septembre 2014 17:26

    Bonjour,
    Merci pour votre commentaire.
    Je suis tout à fait d’accord avec vous sur la désespérance, certainement un des ressorts mentaux les plus puissants pour fabriquer le consentement. Je pense que quand plus rien n’est immédiat dans le monde, quand la médiation remplace systématiquement l’expérience directe, on va vers la désespérance, vers la frustration sans cesse renouvelée qui mène à une société plus dure et à la coercition généralisée. Le politique entérine cette posture d’éloignement de la réalité, c’est ce que je veux montrer dans ce texte. Cependant, le passé nous montre des exemples où l’approche du réel était totalement différente et nous donne l’espoir que cela n’a pas toujours été comme ce que nous connaissons aujourd’hui.

    Sur la démographie, vous avez certainement raison sur les chiffres mais là encore, ne sommes-nous pas prisonniers de catégories telles que la richesse, la pauvreté ? Notre destiné n’est-elle pas de vivre pauvre ? Il nous faut certes éviter la misère mais une vie relativement dénudée matériellement ne nous préserve-t-elle pas de l’aliénation du confort ? Par conséquent, où se situe le progrès ? Si nous le représentons, ce progrès, alors le fait est qu’il est un échec.

    Le problème tient à la généralisation de la misère par le progrès, pas à la pauvreté. Mais nous nous éloignons du thème de l’article (quoique, pas tout à fait puisque nous sommes bien là à discuter de la validité des catégories dominantes). Mais le fait est que vous avez bien raison, cette misère qui se répand dans le monde mène au désespoir et donc au durcissement de l’ensemble humain. Cette misère est culturelle avant tout, ce me semble. Quand le modèle de l’individu occidental devient valide dans la tête de peuples qui étaient ruraux jusqu’à il y a encore peu, alors la misère, l’exploitation, l’urbanisation, la fin de l’autonomie deviennent le quotidien.

    La situation n’est pas encore perdue mais l’embrigadement est tellement installé qu’il y a de quoi avoir peur. Peur qui me fait subodorer que cet article est en réalité déjà totalement incompréhensible à notre époque.



  • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 30 août 2014 13:42

    Bonjour,
    je pense que votre réaction est très moderne dans son désespoir. Ce que vous dites des anar qui reproduisent la pyramide sociale est certainement juste mais le fait est que cet exemple corrobore mon analyse sur le fait politique qui tend à nous faire adopter une posture particulière face au monde.
    Votre phrase sur l’impossibilité absolue de détruire la pyramide sociale est fausse. Votre pessimisme ne tient qu’au fait que vous faites une inversion en affirmant que la plus grande partie de l’humanité a vécu dans des sociétés de forme pyramidale. Il faut lire Pierre Clastres « La société contre l’Etat » pour voir que c’est faux et comprendre que la majeure partie de l’humanité a vécu dans la liberté au cours des millénaires. La forme sociale que vous évoquez n’est que le fait des sociétés de type « empire », qui ne représentent pas, loin de là si j’ai bien compris, l’expérience la plus commune de l’humanité. Quand on parle de l’empire romain ou égyptien, on projette la situation actuelle sur la situation d’alors en imaginant un pouvoir systématique. Or, c’est faux, le pouvoir n’avait pas la systématicité qu’il a aujourd’hui et un paysan vivant dans l’empire égyptien pouvait tout à fait ne pas savoir qu’il existait un pharaon.
    Le passé, en cela, est source d’espoir et, ce me semble, invalide votre approche sur la pyramide sociale, seule forme viable pour l’espèce humaine.

    Enfin, un dernier mot sur la civilisation et la barbarie. N’est-ce pas la civilisation qui mène à la barbarie ? La Raison est-elle l’intelligence ?



  • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 30 août 2014 13:13

    Bonjour,
    bon, vu que vous n’avez pas lu l’article complètement, je vais essayer d’être bref car du coup, vu que vous commentez sans avoir tout lu, vous faites des redites de ce qui est parfois dans l’article.

    En ce qui concerne Soral, je suis plutôt d’accord avec ce que vous dites. D’un point de vue théorique, c’est brouillon, c’est vrai, mais au niveau de la lucidité sur la situation actuelle, c’est généralement bien foutu. Mais il est évidemment réactionnaire, je crois que je le dis à ma façon quand je parle de l’idéologie de la Troisième Voie. Donc, je suis globalement d’accord avec ce que vous dites sur Soral.

    Concernant votre point 2, c’est fatiguant parce que si vous aviez lu l’article que vous commentez, vous auriez fait l’économie de ce point.

    Sur la question de la gauche qui n’est pas progressiste, alors là, pas d’accord. Le progrès est consubstantiel de l’idéologie de gauche. D’où la sempiternelle prétention de la gauche à réformer l’humain, à l’éduquer par l’école, à le sensibiliser, etc.



  • Christophe Hamelin Christophe Hamelin 30 août 2014 12:52

    Bonjour,
    Ben d’abord merci pour votre courage, pour vous être envoyé ma prose ! Et pour vous répondre, oui, je pense que ces histoires de vote obligatoire vont réduire les classes populaires à la seule perspective du politique, donc à la médiation par la représentation politique, donc à disjoncter les capacités de violence directe dont ces classes peuvent éventuellement faire montre. Or, je pense que la médiation crée de la frustration, que la frustration se résout par le refoulement et que le refoulement est typiquement l’objet de manipulations de masse qui nous ont déjà menées à la catastrophe par la mise en place de bouc-émissaires. Il me semble que l’on tend vers ça en ce moment.

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