Bon, mais c’est un article de libé... l’interprétation des résultats de l’étude risque elle aussi d’être partisanne ! Chacun voulant clamer qu’il aurait fait parti du groupe de rebelles. Cependant la rebelle qui nous est montrée dans le débat ensuite est une mère de famille, timide et sensible... pas vraiment le modèle de révolutionnaire gauchiste qu’on voudrait parfois mettre en avant. Je suis moi même de centre gauche, mais je pense que la capacité d’analyse, l’esprit critique et la propension à s’opposer à l’autorité ne sont pas l’apanage de la gauche ou de l’extrême gauche. De Gaulle en est un exemple parfait. Je préférerai qu’on parle de conscience éveillée, d’esprit critique que de rebelle !
Je suis d’accord avec vous que c’est troublant à quel point les candidats sont éprouvé psychologiquement par l’animatrice, que (en tant qu’inhabituée des jeux télévisés et autres télé-réalitées) je ne connais absolument pas, mais qui a l’amabilité et le degré d’empathie d’un capo dans cette émission-expérience. Pour autant, avez-vous remarqué comment les « rebelles » sortent dans un état de détresse psychologique bien plus important que les conformistes.Ces rebelles de dernière minute en particulier, souffrent de devoir se rebeller, tout autant que de la conscience de ce qu’on leur fait faire.
Par opposition, les conformistes semblent plutôt se réfugier dans le déni, la déresponsabilisation… ils n’assument pas donc ne souffrent pas. Je suis aussi d’accord qu’il est de ce point de vue là inutile de les déculpabiliser encore plus, surtout si l’enjeu du documentaire et de plaider pour une responsabilisation des individus… Bon, en tout cas, moi c’est une des conclusions que j’en tire et je vais encore accentuer mes efforts dans l’éveil de l’esprit critique de mes enfants (voir un de mes post précédent).
Moi aussi le comportement du public m’a intriguée. Bon, si pour le candidat, ils ont mis en avant dans le débat qui a suivi le documentaire, son isolement face à l’animatrice ; les gens dans le public, eux, n’étaient pas isolés. Je ne regarde pas les jeux et autre télé-réalités donc peut être vais-je me tromper, mais il me semble qu’en général on va à un événement ou un spectacle avec un ou des amis. On peut parler en douce avec son voisin. Une réaction spontannée d’indignation peut déclencher l’émergence de réseaux dans le public… S’il est dur de se lever tout seul, pour le candidat, comment le public a-t-il put être complice si ce n’était pas des acteurs ? Combien de gens sont sortis de la salle ?
On voit surtout les candidats dans le documentaire, mais le public aurait put lui aussi être un objet d’analyse intéressant.
Le résultat quelque soit les lacunes du protocole scientifique est tellement troublant : une personne accepte de faire souffrir et mettre en danger la vie d’autrui, dans l’allégresse générale des spectateurs ; que j’ai besoin d’essayer de comprendre.
J’ai trouvé intéressant que la candidate « rebelle » qui a participé au débat (je n’ai malheureusement pas retenu son nom), soit une mère et non pas le révolutionnaire gauchiste que certains sur le forum voudraient mettre en avant. Le fait d’être mère (et je parle d’expérience) amène à se poser des questions sur le monde qui nous entoure, sur l’éducation des enfants et donc les valeurs. Personnellement, mes enfants regardent très peu la télé et toujours avec moi pour leur apprendre à décoder ce qu’on leur montre et à rester critiques. Comme l’a dit la prof de philo, dans le débat, il me semble que c’est un paramètre essentiel qui doit être intégré dans l’éducation : développer un esprit critique dans le sens le plus noble du terme !
Moi aussi le comportement du public m’a intriguée. Bon, si pour le candidat, ils ont mis en avant dans le débat qui a suivi le documentaire, son isolement face à l’animatrice ; les gens dans le public, eux, n’étaient pas isolés. Je ne regarde pas les jeux et autre télé-réalités donc peut être vais-je me tromper, mais il me semble qu’en général on va à un événement ou un spectacle avec un ou des amis. On peut parler en douce avec son voisin. Une réaction spontannée d’indignation peut déclencher l’émergence de réseaux dans le public… S’il est dur de se lever tout seul, pour le candidat, comment le public a-t-il put être complice si ce n’était pas des acteurs ? Combien de gens sont sortis de la salle ?
On voit surtout les candidats dans le documentaire, mais le public aurait put lui aussi être un objet d’analyse intéressant.
Le résultat quelque soit les lacunes du protocole scientifique est tellement troublant : une personne accepte de faire souffrir et mettre en danger la vie d’autrui, dans l’allégresse générale des spectateurs ; que j’ai besoin d’essayer de comprendre.