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clément dousset

clément dousset

un citoyen qui a souci de faire entendre son opinion

Tableau de bord

  • Premier article le 03/08/2015
  • Modérateur depuis le 18/02/2016
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Derniers commentaires



  • clément dousset clément dousset 19 février 2016 11:29

    @Jean Keim

    Jean Keim, vous avez bien raison de distinguer, voire d’opposer, plaisir et bonheur. Pour ma part, en tout cas, le plaisir est lié à l’immédiateté d’un ressenti, le bonheur à la prise de conscience globale d’un être sensible qui a un regard sur son passé et se projette dans l’avenir.


    La principale différence se situe pour moi au niveau du type de langage qui peut appréhender chacune de ces notions. Celle de bonheur se conçoit à travers un langage philosophique jamais totalement ancré dans la rationalité  ; celle de plaisir, la part faite d’un contenu subjectif par essence, peut s’intégrer à un discours rationaliste et scientifique. On peut mesurer une quantité de plaisir comme de douleur (de bien être comme de mal être si l’on préfère), mais pas un état de bonheur ou de malheur.


    Je n’ai pas d’opinion pour ma part sur le fait de savoir si le nématode C elegans qui a 302 neurones peut connaître le bonheur. J’ai la certitude en revanche qu’il peut connaître comme moi le plaisir, qu’il existe un mécanisme mettant en jeu l’activité de ses neurones et le rapport avec le reste de son corps de cette activité qui produira un ressenti plaisant ou douloureux.


    Maintenant existe-t-il des ressentis premiers qui n’ont pas de contenus affectifs, où l’on ne peut pas reconnaître la présence d’une quantité de plaisir ou de douleur mais seulement d’une qualité distinctive et affectivement neutre ? C’est une de mes interrogations sachant par exemple qu’il n’y a qu’un neurone qui détermine chez le C elegans un comportement de fuite et un autre un comportement de rapprochement, ce dont on peut induire une intensité de douleur ou de plaisir, alors qu’il a une centaine de neurones sensoriels qui lui permettent de distinguer plusieurs centaines de substances diverses.


    En distinguant pour chacun des sens une gamme réduite de contenus premiers qui n’ont pas de valeur affective a priori, je contourne le problème de savoir si c’est la qualité distinctive ou la valeur affective qui est première dans le ressenti. Je me limite à dire qu’un ressenti complexe pour un sens donné vécu comme instantané est la combinaison dans le temps d’éléments d’une gamme de ressentis premiers de durée objective moindre.


    A partir de là, et c’est ce qui importe à mes yeux, la science peut dire quelque chose. Elle peut dire s’il y a ou non comme corrélat du ressenti modulation d’une grandeur physique mesurable, en l’occurrence l’intensité du champ magnétique. S’il n’y a pas cette modulation-là, tout ce que je dis et rien, c’est la même chose. S’il y a cette modulation, en revanche, on peut toujours admettre un lien causal entre cette modulation et la succession contemporaine de ressentis premiers distincts.


    Je voudrais tant qu’on retienne de ce que j’écris cette simple chose. Des recherches bien orientées peuvent déterminer très rapidement s’il y a dans les corrélats électromagnétiques de la sensation de quoi l’identifier de façon sûre. Cela soit par le biais de l’électroencéphalographie, soit par le biais de la magnétoencéphalographie, soit par le biais d’une micro-anatomie qui montrerait que le fonctionnement d’un module sensoriel est particulier au type de sensation que ce module peut induire du fait du nombre et types de neurones qu’il contient et de l’état de leurs liaisons.


    L’étude des savants genevois sur l’olfaction chez les souris le montre sans qu’on puisse dire que cette constatation rentrait dans l’objectif de l’étude. Il faudrait qu’un tel objectif soit visé dans des études nouvelles plus étendues et plus diversifiées.




  • clément dousset clément dousset 18 février 2016 19:57

    @Taverne « vos 107 ». Rendons à César ce qui est à César et à Edelman ses 107 dimensions !



  • clément dousset clément dousset 25 janvier 2016 14:23

    @Christian Labrune

    Je vous parle chiffres, Histoire, politique. Vous me répondez par de dérisoires sarcasmes : libre à vous ! Pour ma part j’entends montrer que les attentats contre Charlie-Hebdo comme ceux du 13 novembre sont la conséquence d’une politique française néo-colonialiste qui n’était pas une fatalité. Chirac a condamné avec Villepin l’intervention américaine en Irak. Villepin a montré que l’opération Serval au Mali outrepassait le mandat de l’ONU, qu’il existait alors une marge de négociation qu’Hollande, Fabius et Le Drian ont volontairement ignoré en décidant de « détruire les terroristes », c’est à dire de massacrer systématiquement tous les djihadistes repérés au Mali. Il n’est qu’à lire l’ouvrage fort bien documenté de Jean-Christophe Notin : « La guerre de la France au Mali » pour s’en convaincre. 
    Le même Villepin qui condamnait la sanglante aventure américaine en Irak et la française en Libye puis au Mali, s’est essayé à montrer dans plusieurs articles que les politiques de bombardement de l’Etat islamique dans le sillage des Américains ne pouvaient aboutir qu’à des catastrophes. C’est pourtant celle qu’a choisie Hollande avec-le hasard fait bien les choses !- ce même homme qui réclamait le soutien français aux Américains envahisseurs de l’Irak en 2003 : le premier ministre Vals. Hollande qui s’est fait élire en partie sur une politique pacifiste (retour des français d’Afghanistan et réserve prudente en Afrique) s’est mué depuis trois ans en foudre de guerre. Ca nous a valu les attentats et l’état d’urgence en attendant peut-être pire !


  • clément dousset clément dousset 25 janvier 2016 11:14

    @Christian Labrune
    Par rapport aux quatre millions de morts qu’ont causé par leurs bombardements et leurs invasions nos alliés américains en Afghanistan et en Irak le nombre des morts du 13 novembre est infime. Il est bien moindre en tout cas que celui des morts causés parmi les djihadistes et leurs proches au Mali puis en Syrie et en Irak par les opérations françaises. Les meurtriers, les assassins sont d’abord chez nous, dans « notre camp », celui qu’on appelle là-bas le camp des « croisés ». Quand l’heure sera venu des comptes précis comme ceux qu’on établit dans les livres d’Histoire, on verra que ceux qui arment et utilisent aveuglément les bombardiers et les drones pour continuer d’asservir le monde musulman à leurs intérêts sont les premiers à faire « désespérer de l’himanité »



  • clément dousset clément dousset 12 janvier 2016 08:36

    @ukulele
    « pauvres », « minables », « assortis d’un QI proche de o » et« lâches » de surcroît, tandis que les pilotes français qui précipitent les bombes au-dessus de l’Irak et de la Syrie sont sans doute pour vous de véritables héros intelligents et courageux. Arrêtons un peu les jugements de valeur et regardons froidement les réalités. Les pilotes français depuis trois ans (ils faut mettre l’opération Serval dans les comptes) ont tué et blessé certainement beaucoup plus que tous les terroristes l’ont fait en France pendant la même période et je n’ai pas connaissance qu’il y en ait eu un de blessé. Alors plus intelligents ? Je vous l’accorde. Plus courageux ? je ne sais pas !

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