C’est totalement
faux. La pensée antique consistait à rechercher le bonheur ici
et maintenant par la culture de la Vertu. Toute
l’école stoïcienne est ainsi.
La
pensée antique admettait aussi la survie de l’âme (et même les
stoïciens comme Zenon et ses disciples ) , et son culte de la Vertu
est en concordance avec la pensée chrétienne .
L’idée
du bonheur dans l’autre monde ne correspond pas à l’idée
antique et est une importation judéo-chrétienne.
La pensée chrétienne ne soutient pas l’idée
d’un bonheur dans l’autre monde et dire cela c’est extrapoler :
La
pensée chrétienne dit que l’homme étant corps\âme\esprit , le
but de son passage sur terre est de fortifier son âme pour nourrir
son esprit , si il veut survivre à la seconde mort .En fonction
de ses actions l’homme va en enfer ou au paradis:c’est ce que dit
aussi Platon :
Dans
Le Phédon, récit des derniers moments de Socrate, il est
solennellement affirmé que la mort fait disparaître ce qui est
mortel mais que l’âme demeure incorruptible du fait de sa
participation aux Idées. Cette participations aux Idées correspond
chez St Paul à vivre selon l’esprit .
Il
y a à la fin du Phédon (107 d et suivant) un mythe géographique
sur la destinée des âmes. La conception même des méchants qui
paieront leurs fautes et des bons qui seront récompensés implique
la survivance de l’âme à la mort du corps.
Il
y a donc continuité entre la pensée antique et le
judéo-christianisme.
Si
deci delà des dissidents ont pensés autrement cela n’implique pas
que ne cohabitait pas en même temps les deux pensées.
Le
fait que la survie de l’âme existe dans la pensée antique est d’une
extrême importance, car forcément cela a influencé leur
philosophie .
Votre
judéo-christianisme primaire ne résiste pas à la réalité
historique .
Oui mais selon Aristote , et
contrairement à la notion du bonheur actuelle ,le bonheur est un
état intérieur proche de la contemplation , mais pas un état dû aux
possessions matérielles ni aux situation extérieures ;Le
bonheur du sage a une dimension idéale et divine qui en fait plus un
horizon qu’un véritable but à atteindre pour l’être humain ce
n’est pas le bonheur hédoniste de profiter de la vie mais la sagesse
de celui qui se contente de sa situation extérieure et cherche la
vertu de l’âme.
Alors qu’actuellement les modernes
courent après le bonheur à l’extérieur comme un droit à , ils
s’imaginent que plus de richesses ,de lois sociales , plus d’égalité
etc s donc les situations extérieures vont leur procurer
l’épanouissement qu’ils ne trouvent pas en eux-mêmes .
Le christianisme avec St Paul ,
est pour moi en continuité (et non en opposition ) avec la recherche
du bonheur dans le monde antique.Il distingue et oppose comme dans
l’antiquité
-d’une part la notion du profane (la
« chair » avec les plaisirs vulgaires (du domaine animal
égotique )
-d’autre part la notion de sacré
(avec « l’esprit »)
Pour St Paul, la chair (=les désirs
individuels égotiques) et l’esprit =la partie divine de l’âme que
chacun doit faire progresser) ont des buts opposés .
La chair tire l’homme vers le bas et
les plaisirs terrestres , l’esprit vers le haut et les plaisirs
spirituels
et on retrouve tout à fait cette
notion dans l’antiquité chez Platon avec hybris .
Mais le christianisme réconcilient le
corps (qui n’est pas la chair ) et l’âme dans le Cantique des
Cantiques , ou le délice suprême est la Connaissance du divin ,
quand l’épouse s’unit à l’épouse .
Le christianisme joue son rôle en
guidant les hommes vers les délices spirituels plus que matériels
profanes .
« l’auteur que je salue dit ceci : La quête de l’humain, cet animal raisonnable, reste le bonheur. »
Il n’en n’a pas toujours été ainsi , la recherche du bonheur est une notion récente des sociétés athées matérialiste.
Les sociétés traditionnelles croyantes en la survie de l’âme recherchait le salut de l’âme , donc le perfectionnement sur cette terre , car elles avaient conscience que l’homme s’ inscrit dans un cycle , que la vie sur terre n’est qu’un passage est non une fin et donc le but d’être heureux et de profiter de cette vie n’avait aucun sens .Au Moyen-Age le bonheur n’était pas le but de la vie.
« Etre heureux ici-bas » est une injonction New Age que nous avons intégrés comme étant le but de la vie alors que ce n’est qu’un conditionnement d’une société matérialiste , qui exclue le spirituel , donc la survie de l’âme.
Pour les personnes ayant un tant soit peu de spiritualité le but de vie est de faire le bien autour d’eux pour faire progresser les autres et d’obtenir le salut pour eux - même .
seuls les humains ont la conscience du bien et du mal ,
les animaux agissent pas instinct , conditionnement et n’ont pas accès à la réflexion ,
alors qu’un homme bien qu’ils soit influencé par son milieu ,son inconscient , donc conditionné est l’unique du monde vivant a posséder cette étincelle de conscience qui lui permet de discerner , de se remettre en question .Du moins en a -t-il la possibilité , même si il ne l’exerce pas et vit commun animal ..
Il n’y jamais eu autant de redistribution et d’aides sociales ,d’aides pour les études qui sont gratuites pour ceux qui n’ont pas de revenus , et il y a plus de pauvres qu’avant , c’est que le système ne tient pas compte de la psychologie humaine et que donner aux pauvres sans éducation est un tonneau des danaïdes sans fond ;
Vous aurez beau donner et assister si les gens n’ont pas les outils pour s’intégrer , être responsables ils continueront à vire d’assistanat et de faire des enfants qui seront aussi assistés .
Seulement les outils c’est d’abord et une famille équilibrée avec un père et une mère unis qui sont un exemple et donnent les bases , des mariages fondés sur la sagesse et non l’impulsion , l’affinité d’un soir .Quand on est responsable on attend pour faire des enfants de fonder une famille et d’être capable de l’entretenir .
L’aide sociale a favorisée la multiplication des filles -mères :il suffit maintenant qu’une femme soit enceinte pour toucher de quoi vivre , cette facilité fait que les gens comptent pour l’état pour vivre et entretenir leurs enfants ;Les gens responsables ne font pas d’enfant si ils ne peuvent les entretenir .
Entretenez les pauvres si vous voulez , ils ne vous en seront pas reconnaissants , considérerons comme un dû la plupart du temps , comme si ils suffisait de naitre pour vivre entretenu comme un enfant jusqu’à sa mort car ils n’ont pas appris à devenir responsable ils n’ont pas eu de parents dignes de ce nom , et on voit bien que la société a échoué jusqu’à présent à les intégrer .
Le problème est familial , les pauvres ont des histoires familiales terribles .