"En somme le 11 septembre a été salutaire pour deux sortes d’états.
deux états surtout. les USA et l’Arabie Saoudite.«
En fait,il en existe un troisième qui a réalisé à travers 9/11,la plus grosse »prise de bénéfices« ,à travers la poursuite d’une colonisation d’un autre âge,mais il est assez dangereux de le citer...
D’autant plus que sur 10 « terroristes » appréhendés après la reddition du gang,seuls trois d’entre eux sont Somalis ou d’origine Somali....
Tous les autres sont soit Européens,Australiens ou États-uniens....
Il n’existe pas d’actes de « terrorisme » de cette ampleur qui ne soient commandités par des états,et des états puissants,qui plus est.
Al-Qaîda,AQMI,Sheebab,Al Nusra,etc,ou autres,ne sont que des compagnies de mercenaires,recrutant,c’est vrai,des bandes de crétins illuminés ou des êtres d’une perversité et d’une cruauté sans noms pour accomplir ces massacres.
Ils continuent d’ailleurs à massacrer en Irak au quotidien avec bombes et autres voitures « piégées » afin que ce pays n’aie pas l’idée saugrenue de se reconstituer autour d’un état fort et indépendant...
Ils ne sont d’ailleurs que les « pendants/concurrents » des « black-waters » et consorts
en « occident »,et convoitent les mêmes « marchés » de la mort.
Cette dramatique affaire de Nairobi sent malheureusement la « fausse bannière » à plein nez....reste à trouver les commanditaires ainsi que de comprendre leurs vraies motivations...
Ayant habité la région il y a quelques années,il se disait,à l’époque,que d’importantes réserves d’hydrocarbures auraient été détectées depuis le canal du Mozambique jusqu’aux côtes Somalies.
J’ai personnellement croisé à de nombreuses reprises des plate-formes d’exploration croisant en mer dans la région...
Deng Tsiaoping disait : « Peu importe que le chat soit noir ou blanc. S’il attrape la souris, c’est un bon chat »
Que l’on peut traduire par : « Peu importe le système politico-économique qui gère le pays, du moment qu’il nous permet de nous développer ».
En Occident, les hommes politiques sont des
marionnettes entre les mains des puissances d’argent. En Chine le
pouvoir politique reste entre les mains du Parti.
Sa police et son armée
sont là pour lui permettre d’exercer un contrôle de fer sur tout ce qui
bouge et « ne va pas dans la bonne direction ».
En Chine des « appareils » à l’échelle du pays se mettent en place, le
parallèle étant à faire avec le Japon du XIX° siècle.
Quand celui-ci
s’est doté l’une des marines de guerre les plus modernes du monde, il a
aussi formé des ingénieurs du génie maritime Japonais de haut niveau.
Idem en aéronautique, etc.
C’est la rapidité de cette formation qui est
stupéfiante, de cette capacité d’assimiler des sciences et des
techniques.
Il faut être un homme d’une rare stupidité, comme Cohn Bendit, pour dire :
- Nous leur vendront des Airbus....
Un ingénieur chinois qui
entendrait cela serait plié en deux de rire.
Et pour une bonne raison.
C’est que dans le parc des Airbus vendus à la Chine par la
France, un seul manque à l’appel, et ne figure sur aucun plan de vol.
Il s’est
... volatilisé.
En fait il a été démonté jusqu’au dernier boulon pour
être examiné.
C’est ... de « bonne guerre »... ( économique).
Copié ?
Non.
Les gens qui
s’imagineraient que l’idée maîtresse des Chinois est de recopier les
produits occidentaux,seraient aussi naïfs que ceux qui, dans l’après
guerre, évoquaient « ces montres japonaises qui n’étaient que de la
»camelote« mais qui quelques années plus tard virent leurs deux roues »
Motobécane " disparaître devant les performance des motos japonaises où
leurs vieux transistors déclassés par l’électronique japonaise.
L’armée Chinoise s’organise, à
des échelle que nul occidental ne pourrait imaginer.
Des entreprises
créent des bâtiments ( on devrait plutôt les comparer à des ruches ) où
dans des étages successifs on trouve, comme dans des rayons de miel,
l’étage formation, l’étage recherche fondamentale, l’étage recherche
appliquée, l’étage développement et l’étage commercialisation, gestion
de la production.
Il y a une tradition millénaire
en Chine : celle de l’excellence.
De tous temps des gens issus de
couches populaires modestes pouvaient accéder à des hautes fonctions en
acquérant connaissances et compétences.
On occident les rejetons de
riches familles, ou les représentant de l’X ou de l’ENA, qui ne
constituent pas les représentants les plus intelligents de notre
société, continuent de gérer les affaires du pays.
A un époque où notre jeunesse
se démoralise, la jeunesse chinoise est tendue vers un espoir de
réussite, entraînant une élévation du niveau de vie et de leur condition
sociale.
Deng Tsiaoping a défini cette orientation vers
l’excellence, insisté pour l’importance vitale de cette stratégie.
A
l’époque de la révolution russe, un mineur nommé Stakhanov se fit
connaître en trayant à lui seul des quantités record de charbon, tout
cela « dans l’intérêt de la révolution bolchévique ».
D’où l’expression "
stakhanoviste ".
La Chine se peuple de
Stakhanovistes de l’intellect, de la science, de la technique et du
commerce, ce qui est d’autant plus puissant dans la mesure où le
bénéfice retiré ne se traduit pas par une médaille de " héros de la
Chine populaire " ou par une photo à l’entrée d’une usine ou d’une
université.
Une réussite sociale qui n’exclut pas les pots-de-vin, sur
lesquels on fermera les yeux " dans la mesure où le chat attrape la
souris". Deng Tisaoping, c’est le Machiavel de l’économie et du
commerce.
Ce libéralisme ne perd pas de
vue la montée en puissance de la Chine sur le plan militaire. Les
premières fusées américaines avaient des portées de l’ordre de trois à
5000 kilomètres parce que c’était suffisant, à partir des bases de
l’OTAN, encerclant toute l’URSS, pour atteindre n’importe quelle cible
stratégique russe.
Les russes se dotèrent de fusées offrant d’emblée une
portée de 8000 kilomètres, ce qui leur permit ... accessoirement,
d’être les premiers à prendre pied dans l’espace circumterrestre. Mais
il faut aussi ajouter que depuis la Russie, pour atteindre les cibles
américaines il fallait des portées de cet ordre.
Les fusées chinoises ont une portée de 12.000 kilomètres. Soit disant pour ... aller dans la Lune.
Qui croira cette fable ?
Les Chinois sont discrets par essence.
Je n’ai rien à dire, rien à
proposer.
Je m’étonne que nos hommes politiques, de droite ou " de
gauche " se montrent si peu diserts, de même que nos économistes et nos
journalistes sur cet « atelier du monde » qui s’est constitué, et pourra
un jour devenir un « Empire du milieu », mais un milieu économique,
stratégique, financier. Vous connaissez la célèbre phrase, reprise par
Peyrrefitte :
Le jour où la Chine s’éveillera, la Terre tremblera
La Chine est en train de s’éveiller, et elle le fait rapidement, comme le fit jadis le Japon.
En Occident, on palabre, on spécule, on
pantalonne, on blingue-blingue, on essaye de vacciner, on récessionne,
on confond économie et finance.
On n’en finit plus de démolir l’outil
éducation-recherche-industrie au fil de réformes conçues par des incompétents, on
saigne les salariés et les PME.
Les « marchés » ne sont d’aucune utilité aux Peuples et aux Nations du monde.
Bien au contraire,ils se comportent en parasites de l’économie réelle,alors qu’ils ne doivent leur existence qu’à leur promesse de financer les entreprises,ce qu’ils ont oublié de faire depuis la « finance à haute fréquence » (sic).
Il faut fermer les « bourses » et autres « stock exchange market places », se saisir « physiquement » de leurs « meneurs » et les incarcérer (en « préventive ») le temps de déterminer leurs rôles précis dans ce hold-up mondial dénommé « la crise ».
Leurs jugements pourront intervenir à l’issue de l’instruction de leurs dossiers.
La « dette » a été créée par les banques auxquelles les gouvernements successifs,traitres à leurs Peuples et à leurs Patries,ont donné le pouvoir d’émettre la monnaie,et surtout d’être par la loi ( 1913 aux États-Unis par la création de la « FED » et en France en janvier 1973/traitrise de Maastricht/traitrise de Lisbonne) les créanciers uniques et monopolistiques des états.
La « dette » n’est qu’un dispositif d’asservissement des peuples et des nations,dont la seule finalité consiste à prélever les richesses produites par l’économie RÉELLE de ces mêmes nations et à les extraire et les concentrer dans l’espace transcendantal de l’Éther financier.
Aujourd’hui,ce système,bulle parmi les bulles,menace d’éclater,car l’encours de crédit du système bancaire mondial est de mille ou dix mille fois plus élevé que les réserves ( dites « fractionnaires ») de ces mêmes banques (aucun audit ou bilan de ces « banques » n’est ni ne sera publié,bien sûr..),et encore,on attrape le vertige en apprenant que ces mêmes « réserves fractionnaires » ne sont en fait constituées que de créances sur d’autres créances elles mêmes adossées à d’autres créances,toutes plus douteuses que les autres...grâce au mystère de la « titrisation »....
Toute variation de la valeur des « actifs » ou « réserves » du système bancaire supérieure ou égale au ratio réserve fractionnaire/encours de crédit, précipite le « système » dans le vide et la faillite généralisée...
En clair,la faillite de tout le système bancaire et financier mondial globalisé,est FACTUELLE et déjà actée.
Et il n’y a plus d’issue à attendre,du moins dans les règles intrinsèques au système financier.
Or,celui ci confirme sa totale incapacité à quelque réflexion systémique.
D’où la fuite en avant de la « FED » avec sa politique de monétarisation à outrance et sans fin déclarée...
D’où l’hystérie et la frénésie guerrière des personnages,adeptes du thanatos, au demeurant peu recommandables,qui sont au pouvoir dans les pays occidentaux,pour qui,une « bonne guerre » pourrait permettre (du moins l’espèrent ils ) de remettre les compteurs du « système » à zéro...
Mais il semblerait que plus de la moitié de l’humanité peuplant la planète Terre (Chine+Inde+Russie+Afrique+Amérique australe+ beaucoup d’autres,y compris en occident même..) ne soit plus tout à fait d’accord pour cette course apocalyptique...
Cette humanité,de ces pays « émergents »,nous dicte désormais la voie à suivre....