Votre article est intéressant, mais il y a quelque chose que vous négligez :
plus le taux de prélèvements obligatoires est élevé, plus la charge est répartie sur les pauvres :
En France, tous les impôts créés ou augmentés ces derniers temps ont pesé sur les pauvres : CSG, CRDS, TIPP, taxe sur les cigarettes.
C’est logique, du fait que les revenus les plus élevés sont aussi les plus mobiles : il faut donc les ménager.
Le seul moyen de faire un impôt juste, c’est de diminuer le taux de prélèvements obligatoires et de les concentrer sur l’impôt sur le revenu, comme c’est le cas aux US et en Scandinavie.
De la sorte, les riches restent même s’ils payent plus que les pauvres. Si l’impot sur les pauvres est déjà élevé, augmenter celui qui pèse sur les riches est impossible, sauf à les faire tous partir.
En France, les pauvres payent en impôts 45% de leurs revenus, et les riches 55%. Croyez-vous vraiment qu’on puisse augmenter encore les impôts ?
Tout au plus peut-on baisser les impôts pesant sur les pauvres : les charges sociales (qui sont dégressives), la CSG (très peu progressive).
Vraiment lamentable : Bayrou est un libéral, il ne s’en cache pas, et c’est même sa force : à gauche comme à droite, ils sont nombreux les libéraux qui ne s’avouent pas.
Chirac, Mitterrand, les anti-libéraux, sont les présidents les plus détestés de la Ve République. De Gaulle, Pompidou et VGE, tous libéraux en économie (et plus ou moins en matière politique), sont restés populaires.
Seuls les sondages disent que les Français sont anti-libéraux. Il ne faut pas les croire dans ce domaine plus que dans d’autres !