Mandela, Césaire, Luther ne font pas l’Afrique. Et quand on voit l’état de ce continent, la question à le mérite d’être posé. Les africains paraissent avoir plus de propention à faire la guerre entre eux qu’à se mettre autour d’une table pour régler leurs problèmes. Ah ! j’avais oublié, c’est la faute des Blancs.
Je partage en grand partie le fond de cet article, cependant, je voudrais revenir sur le mot antisionisme. Je rappelle d’être antisionisme est être contre un nationalisme, le nationalisme juif en l’occurence. Que ce n’est pas être antisémite. La confusion est toujours entrtenue par les pro-israëliens. Etre antisioniste m’apparaît logique, républicain, démocrate. C’est être contre le nationalisme étroit qui souvent conduit à la violence. Etre antisémite est scandaleux. Je suis antisioniste avec raison et je n’ai aucun reproche à faire à l’individu juif. Si les lecteurs de ce site arrivaient à comprendre ça, peut-être que ça ferait mieux avancer la cause des palestiniens par exemple.
Là, je crois qu’il y a une erreur grossière de la part de beaucoup d’internautes. La confusion semble totale entre antisionisme et antisémitisme. Le sionisme est un nationalisme comme les autres et il doit être réfuter comme tel (voir la Serbie). En tant que juif je le condamne. L’antisémitisme est un crime, et là, nous sommes dans tout autre chose. Je regrette que les medias entretiennent la confusion. Comment ensuite ne pas prêter le flanc aux amalgames ? Ces choses là sont beaucoup trop sérieuses et trop graves pour être ainsi manipuler. J’engage chacun à aller chercher la définition du mot sionisme pour se faire une idée juste. La propagande la plus grossière, on a déjà payé. Amicalement.
Une des grandes caractéristiques de l’Europe c’est qu’elle a pris « Les Lumières » au pied de la lettre ; l’autre c’est qu’elle est d’une naïveté sidérante face à la mondialisation. Elle y perdra sa culture et probablement à la fin de ce siècle son identité. Mais ne dédouannons les CAC 40 qui préfèrent trahir leurs peuples plutôt que de rogner sur leurs profits. Deux histoires parallèles et pourtant tellement liées.
Il est évident que la gauche est mal à l’aise avec ce (ces) débat. Qui d’ailleurs est bien plus vaste puisqu’il nous renvoie à la démocratie voir aux Lumières dont les contradictions internes arrivent au jour. C’est une difficile question que l’on ne peut pas régler d’un trait de plume. Quelque part chez Hegel ou chez Marx on trouve une formule qui dit à peu près ceci : « toute chose amenée à son terme se retourne en son contraire ». Nous y sommes. D’abord il faut se souvenir que toute idéologie totalitaire, l’islamisme en est une (comme le communiste, le fascisme etc.) a d’énorme capacité de plasticité et qu’elle sait avancer, reculer, se dissimuler, tricher, mentir pour atteindre son objectif. Mais restons sur le sujet : la burqa. Qu’elle est la faiblesse de la réaction de la gauche face à cette question, c’est tout simplement l’électoralisme. Car la grille de lecture de la gauche est qu’un individu se défini avant tout par son bulletin de salaire. Erreur magistrale que les communistes on payé au prix fort en croyant qu’il allait rafler la mise en attirant dès les années 60 les immigrés sur leurs circonscriptions, puisque à l’époque être arabe, noir et ouvrier = révolutionnaire, résultat : de la ceinture rouge il ne reste que lambeaux. Donc, camarades, deux conseils, voyez loin et soyez courageux. Cordialement.