JackBack résume en peu de mot la situation. J’ajouterais une autre expression dont je n’ai pas la paternité : le coeur nous fait obligation, la raison nous l’interdit. C’est exactement le dilemne devant lequel nous sommes (européens.
Un article bien long pour pas grand chose. Je voudrais être concis aussi je serai brutal en utilisant quelques expressions. Ce n’est pas l’immigration qui est une richesse, c’est la démographie. Un espagnol n’est pas un marocain, un « judéo-chrétien » n’est pas un musulman. En situation de faible croissance (beauce la Chine, etc...)il n’y aura pas d’intégration. Autre angle : le patronat trouve un intérêt dans l’immigration massive. Question à mille euros : qu’est-ce qui coûte le plus cher, les désordre d’immigration non maitrisée ou un politique vigoureuse de la natalité ? Merci de m’avoir lu.
Deux remarques généralistes : 1. Le communautarisme est le Cheval de Troie du libéralisme. Pourquoi donc ? Tout simplement parce un groupe, une classe, un corps ou tout autre identité lorsqu’il est multiple est vulnérable. C’est une loi physique toute bête. Je peux à l’appui citer les E-U et GB. 2. Les démographes estiment qu’en 2040 les minorités pourraient être majoritaires en France. Avec la guerre des mémoires qui fleurit déjà ici et là, il est facile d’imaginer l’empoignade mortelle.
Pour N’dyaye. 1.Je n’appartiens pas à ceux qui cherchent des bouc-émissaires et ne dirais pas que la cause de la crise (que vous dites économique) vient des immigrés. 2.Quand vous parlez « des villas de bord de mer, commerce,etc, je suppose qu’il s’agit des Antilles. Là, nous sommes dans un cas spécifique puisque à ma connaissance les populations antillaises ne demandent pas l’indépendance. Qu’une situation quasi coloniale y survive je vous l’accorde mais la démocratie étant la règle (et aussi le clientélisme)pas mal de gens doivent trouver leur compte à cette situation. Je crains d’ailleurs que beaucoup d’antillais qui vociférent en France ne disent mots lorsqu’ils sont là-bas. Ensuite il y a cette notion de retour des richesses au peuple à laquelle malheureusement il est difficile de croire. Il n’ait qu’à regarder l’Afrique pour s’apercevoir que ce n’est pas aussi simple que ça. Quand à l’Afrique elle-même je crois m’être exprimé assez longuement. C’est un continent à qui l’Europe a volé son histoire. Et paradoxe il la lui a rendue trop tôt. Car, voyez-vous, les avancées démocratiques et sociales qu’à connue la France + le boum économique des Trente Glorieuses ne lui ont pas profité. Et là on peut faire le parallèle avec les Antilles qui aujourd’hui dans l’ensemble se trouvent, même si elle est inconfortable, une place dans la république et ne souhaite pas vraiment en sortir. Ce que je veux dire, c’est que l’Afrique (on ne refait pas l’histoire) aurait eu tout intérêt (ses peuples) à retarder l’heure de l’indépendance. Regardez l’Algérie elle y a gagné quoi ? Le massacre de 150 000 harkis, vingt ans de corruption effrénée de Boumedienne à Chablis (et ça continue) vingt ans de guerre civile et la montée de l’obscurantisme religieux. Alors que sa jeunesse se bouscule devant les ambassades. J’arrête. Quel bilan ! Une toute petite remarque encore : la Côte d’Ivoire. Est-ce que vous croyez que le départ récent de 10000 français de ce pays à une quelconque incidence sur l’économie française ? Zéro ! Par contre posez la question à l’économie ivoirienne. Pour aujourd’hui et demain. Un mot peut-être sur lequel nous seront d’accord : les peuples, d’où qu’ils soient, comptent peu. L’histoire ressemble à des plaques tectoniques, elles s’affrontent et un jour l’une d’elle engloutie l’autre. Si ça peut vous réjouir, la prochaine à être submergée sera l’histoire européenne. Je vous fiche mon billet qu’à la fin de ce siècle qui commence mes ancêtres seront résiduels et les vôtres triomphants. L’Afrique a entamé sa »seconde sortie" elle n’est pas prête de s’interrompre.