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Corinne Colas

Corinne Colas

 
Sans désirs coûteux,sans envie, vivre tout simplement sa vie,
mais la garder inasservie... (E.Guillaumin)
Ne vivons plus comme des esclaves !

Tableau de bord

  • Premier article le 13/04/2012
  • Modérateur depuis le 09/03/2013
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Derniers commentaires



  • Corinne Colas Corinne Colas 16 octobre 2012 17:04

    Non le titre, c’était juste « le prisonnier ». Cette série était géniale. 

    Le film récent « le prisonnier » est un peu moins surprenant.

    Sinon..
     « La vache et le prisonnier »... film culte dans un autre registre qui plaît à n’importe quel âge !


  • Corinne Colas Corinne Colas 16 octobre 2012 16:53

    Pour ceux qui arrivent à avoir encore un peu d’humour :


    Et lire « Petite philosophie du zombie » de Maxime Coulombe
    Presses universitaires de France

    Cela sans compter les nombreuses travaux sur le cinéma de Roméro.

    ex pour la France (fac de Bordeaux) :

    « Land of the Dead ou quand les zombies parlent politique. Urbanisme et ségrégation urbaine chez George Romero » (numéro « Fictions d’anticipation politique », Michel Prat et Alain Sabbah, coord.), EidôlonCahiers du laboratoire pluridisciplinaire de recherches sur l’imagination littéraire, 73, 2006, pp. 149-164.

    plus conférences très sérieuses...

    Ex celle du Québec, présidé par le professeur Bernard Perron (Histoire de l’art), lire l’excellent compte-rendu ici : http://www.contre-feux.com/la-figure-croissante-du-zombie/

    Un joli extrait de cette réflexion sensible :
    « (..) peu de monde ignore la tournure politique qui s’est emparé du personnage du mort-vivant. Désormais, la grande majorité des œuvres d’art qui mettent en scène des zombies ont une intention plus ou moins politique

    Parmi ces œuvres, il est difficile de contourner la référence du moment, à savoir la bande dessinée Walking Dead, toujours en production et maintenant visible en série télévisée. Ici, les zombies marquent la fin de l’État de droit tel que nous le connaissons, et par conséquent ils nous obligent à mobiliser nos capacités les plus sociales afin que l’on réfléchisse de nouveau aux fondements d’une société viable. Cela vaut certes pour les protagonistes de l’histoire avant de valoir pour nous. 

    Cependant, quand on est spectateur de ces situations dramatiques et fictionnelles, selon la nature ludique de nos complexions, on se doit d’avoir des degrés d’empathie, des accès de compassion, et le fait de souffrir pour des douleurs qui ne sont pas les nôtres, qui plus est dans un contexte qui nous est singulièrement étranger, eh bien ceci nous transporte positivement vers une réflexion qui concerne au premier chef nos repères politiques, entre autres points de ralliement possibles. 

    Bien souvent d’ailleurs, dans les romans d’épouvante ou les films de ce genre, on apprend à questionner la fin potentielle du présent tel que nous le connaissons, et ce questionnement fonctionne quand nous comprenons qu’une duplication des modèles historiques fédérateurs serait vouée à l’échec dans un monde devenu hostile à l’espèce humaine, hostile même à toute espèce de vivant. C’est la raison pour laquelle le zombie draine en général avec lui une horde de morts-vivants : ces masses ontologiquement instables menacent nos habitudes et nous incitent à appréhender d’autres niches constitutionnelles. 

    Osera-t-on affirmer que ces genres artistiques que sont l’épouvante ou l’horreur constituent maintenant la base des nouveaux romans d’apprentissage ?

     À voir nos sociétés qui paraissent blasées du romantisme et des richesses de l’amour, on pourrait en effet se demander si la pédagogie impliquée par les zombies n’est pas l’apprentissage réel qui s’impose de nos jours, comme autrefois Stendhal a imposé des vues capitales sur les conditions de la cristallisation amoureuse. »

    autre extrait capital :

    « Il est vrai que les monstres en général et les zombies en particulier ont le pouvoir de remettre en question la richesse prétendue de notre vie psychique. Au contact de ces êtres dénaturés, nous avons le devoir de réfléchir nos expériences, d’interroger nos états de croyance et de soupçonner les idées particulièrement vives qui structurent ordinairement les débats. »



    Revenons aux monstres de « Hunger games » déguisés non en zombies mais en ados cruels et sans scrupules à l’image des organisateurs et de la masse de spectateurs avides de sang : ce film sans être un chef-d’oeuvre, devrait logiquement remuer un peu les tripes des spectateurs anxieux par rapport au futur de notre société. Si ce n’est pas le cas, c’est que nous sommes devenus bien blasés ou pire... Sentir le monde devient difficile car beaucoup comme les zombies, n’ont plus qu’un petit morceau de cerveau qui fonctionne !





  • Corinne Colas Corinne Colas 16 octobre 2012 12:11

    Oups, « Loana et consœurs » bien sûr. Au fait, c’est qui, c’est quoi le pendant masculin de Loana dans ce type de téloche ? Mystère...



  • Corinne Colas Corinne Colas 16 octobre 2012 11:53

    « énormes efforts pour limiter son vocabulaire à 200 mots max ». 


    Il faut déjà avoir « du style » dans notre bonne vieille langue avant d’être un traducteur correct. 

    Aujourd’hui, ce sont des Pakistanais enchaînés dans une cave avec obligation de travailler dans un temps record s’ils veulent avoir un peu d’eau. A force de rogner sur les coûts, les éditeurs nous balancent des bouquins indigestes dont la traduction sous-traitée nous dégoûte... Par contre, le prix merci !


  • Corinne Colas Corinne Colas 16 octobre 2012 11:37

    Hunger Games : attention, danger !...


    pour ceux qui ne comprennent pas le second degré. Dans ce film, le second degré est particulièrement lourd pourtant. Au moins, il y a en a un... au contraire de nos navets français...

    Pas besoin de sous-titres, impossible de rater le message à la sauce américaine certes mais message quand même. S. King (notre grand maître), un amerlock encore, avait déjà traité le sujet à sa manière. Revisité grâce à ce film, critique de la télé-réalité qui enchaîne si bien les mous du bulbe, le pari est réussi. L’héroïne court-circuite de l’intérieur le jeu étatique. Elle a semé la graine de la résistance en prouvant que l’espoir était possible dès lors qu’un seul relevait la tête. Youpi, les gentils ont gagné ! Ce qui montre bien que ce n’est qu’un fiction... Allez hop... au lit car demain, chacun retourne à son « Hunger games » perso.

    Est-il utile de dénigrer ce film ? Je crois qu’il est peut être à montrer au contraire aux Loana et consorts (désolée pour mes références vieillottes mais j’ai jeté ma télé à cette époque) d’aujourd’hui, qui grandissent à l’école ? 

    A marketing marteau, réponse marteau, non pas un cours magistral sur la psychologie des masses !

    ... Malheureusement, même pas sûr que cela soit compris. Certains le trouveront génial en se plaignant que ce concept n’existe pas encore, d’autres le critiqueront au non de la soi-disant apologie de ce qui est dénoncé pourtant tout au long de chaque scène. 


    @ Actias

    Ah la la, comment s’étonner après que les films de Roméro soient si mal perçus ! Les Français nous ont balancé « La horde », prenant les amateurs de zombies et de « cadavres dans le placard » pour des couillons...

    Heureusement, la saison 3 de « the walking dead » (à prononcer à la façon du générique) est enfin là. Hum, l’épisode 1 est à savourer sans modération... en attendant la révolution au chaud dans son fauteuil !

    Et les jours de cafard, un bon bol de rire avec « Shaun of the dead » ou « Dead Crasy » !

    Le cinéma peut paraître un art mineur, s’il l’était vraiment... la propagande ne l’investirait pas. Cependant on n’est pas obligé de tout regarder... Au milieu de 10 films, il y a souvent une perle, paradoxalement plus souvent dans le cinéma anglo-saxon que français. Ce dernier a perdu son mordant (hi hi).
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