L’obligation scolaire existait, certes, mais elle n’était pas partout respectée : de nombreux enfants, notamment en milieu rural, ne fréquentaient l’école que de manière irrégulière, grosso modo de l’âge de six ou sept ans jusqu’à l’âge de onze ou douze ans. Mon aïeule, née en 1915, a passé son certificat d’études à l’âge de douze ans et a immédiatement enchaîné sur un apprentissage, comme la plupart de ses camarades. Je connais des vieilles dames qui ont quitté l’école vers huit ans pour garder des troupeaux. Là où je vous rejoins, c’est sur les disparités de niveau : beaucoup de ces écoliers d’autrefois étaient à peine alphabétisés.
Quoi qu’il en soit, je suis globalement d’accord avec l’article.
Article intéressant, mais qui aurait gagné en clarté en étant plus court.
Votre critique de la dilution des responsabilités et de la lourdeur administrative ( travers français accentués par l’actuelle mondialisation de l’économie) est pertinente, mais je suis loin ( à mon grand regret) de partager votre optimisme : la solution que vous préconisez me semble très difficile à mettre en oeuvre.
Merci à Yohan de remettre les pendules à l’heure !
Il est en effet important de comprendre la spécificité de la Bretagne (et d’autres terres celtes) qui connaît des rapports sociaux plus égalitaires qu’ailleurs, fondés sur la dignité de chacun en tant qu’homme libre et lointain héritage des clans du haut MA. On se trouve effectivement aux antipodes de la lutte des classes et de son corollaire, le clientélisme, tellement pratiqué ailleurs.
Mais on ne peut comprendre cela sans une connaissance intime des sociétés celtes, d’où le malentendu exprimé dans l’article et dans de nombreux commentaires, et à l’origine de la pantalonnade de Carhaix...