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Daniel Roux

Daniel Roux

La direction d’Agoravox m’interdit de commenter les articles de "Christelle Néant" :
« En raison de signalements pour non respect de la charte, vous ne pouvez plus réagir sur cet article. »
La direction d’Agoravox n’a pas répondu à ma demande d’explication.
Je réfléchis sur l’intérêt de participer à un média « citoyen » pratiquant une censure sélective, en donnant de plus en plus de visibilité à la propagande.

Tableau de bord

  • Premier article le 23/08/2007
  • Modérateur depuis le 15/05/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Daniel Roux Daniel R 4 janvier 2008 17:39

    Ne tombons pas dans le piège de l’iconographie.

    La presse et les politiques occidentaux ignorent ou font semblant d’ignorer que le Pakistan est un pays féodal tenu par des familles de grands propriétaires fonciers dont Bénasir Bhutto était une digne et fidèle représentante.

    La vie politique pakistanaise n’a rien de démocratique. Elle est dirigée par le clanisme et le clientèlisme. Les familles occupant le pouvoir ne pensent qu’à s’enrichir encore davantage. Le meurtre d’un opposant ou d’un concurrent est pratique courante. Cette situation est la marque d’une société bloquée et conduit à de très faibles participations électorales.

    BB était prête à tout pour revenir au pouvoir y compris à laisser les américains se conduire au Pakistan avec la même inscouciance criminelle qu’en Irak et en Afganistan.

    L’icone que l’on nous fabrique et que l’on tente de nous vendre au-delà de toute réflexion politique était, surtout et seulement, une héritière. Une femme certe courageuse jusqu’à l’inconscience mais hautaine, politiquement maladroite et confuse, peu soucieuse du sort des femmes et des classes populaires.

    Pourquoi créer une icône et faire de BB une marthyre de la démocratie ?

    Parce que le Pakistan est un pays mulsulman et qu’il possède l’arme nucléaire. Cette situation est insupportable à ceux qui considèrent tous les musulmans comme des ennemis irréductibles.

    Le but semble être de susciter, au moyen de campagnes médiatiques massives, un mouvement d’opinion mondial poussant la communauté internationale à exiger la destruction des capacités nucléaires de ce pays.

    Des marchands d’angoisses habiles et intéressés agitent le spectre d’islamistes prenant le pouvoir et disposant du coup de vecteurs nucléaires, qu’évidemment ils utiliseraient aussitôt pour régler leurs comptes.

    D’où les malheureuses déclarations à l’emporte pièce d’hommes politiques de premier plan (francais notamment) visent à décrire le Pakistan comme un pays au bord de l’anarchie avec des islamistes sanguinaires en embuscade.

    Celà ne correspond pas à la réalité. Les partis religieux ne recueillent que 15% des voix et sont très divisés. De plus, là comme ailleurs, les chiites et sunnites se font une guerre acharnée et sanglante.

    Mousharaf n’est pas un saint, lui non plus, mais il s’impose comme l’homme indispensable à tout le monde et il semble plutôt moins malhonnête que la moyenne des politiciens pakistanais. Les américains le savent bien mais comme ils ne le trouvaient pas assez docile, manoeuvraient pour l’écarter.

    La communauté internationale sera finalement soulagée par l’élection d’un homme plus acceptable en Président élu qu’en dictateur.



  • Daniel Roux Daniel R 21 décembre 2007 12:29

    La loi devrait définir le fonctionnement des Partis politiques dans le mesure où ils sont financés par des fonds publics et qu’ils sont, ou devrait être, d’intérêt public.

    Le hic c’est que les partis sont à la fois juges et parties dans cette affaire et que les dirigeants n’accepteront jamais de voir leurs pouvoirs totalitaires écornés. Quant à compter sur le courage des députés, nous savons trop hélas, ce qu’il en est.

    La réalité du pouvoir est de toute façon ailleurs. Les parlements nationaux sont marginalisés par un gouvernement occulte d’expert plus ou moins, mais plutôt plus que moins, liés aux grandes multi-nationales.

    Cette tendance lourde est organisée à travers les différents organismes internationaux que sont l’OMC, la Banque Mondiale, l’OCDE, la Commission Européenne, etc.. tous complices pour établir le Marché comme seul cadre et l’individualisme comme seule valeur.

    90% des lois votées à l’Assemblée sont des retranscriptions des décisions prises dans ces enceintes hors de tout contrôle démocratique.

    Et c’est bien là qu’est le problème : Comment se défaire de ce carcan construit par plusieurs générations politiques tous bords confondus pour retrouver le chemin de la démocratie et de l’intérêt public, tout en évitant l’isolement et la dictature ?

    Le concours de proposition est ouvert.



  • Daniel Roux Daniel R 21 décembre 2007 12:06

    Le glissement sémantique de la gestion et de l’organisation technique d’un structure sociale productive à une structure sociale politique est une pratique appréciée par les hommes politiques. Ces derniers sont toujours un peu complexés par rapport aux célèbres dirigeants de grandes entreprises. A juste titre car il faut bien admettre que les résultats de l’entreprise « France » sont remarquablement désastreux par rapport à beaucoup d’autres du même type.

    J’ai souvent écrit que le fait d’être élu ne transforme pas un tribun politique en expert socio-économique et que nos modes de sélections des candidats devraient être sérieusement revus.

    En l’occurence le terme « gouvernance » a été détourné par des hommes politiques notoirement inefficaces. Le but est de faire croire à la mise en place d’une organisation rigoureuse de l’Etat qui garantira (c’est comme si c’était fait) une efficacité maximum au-delà de toute idéologie passéiste.

    Ces mots émergents de la bouillie dont s’alimentent les experts sont en général anglo-saxons mais doivent avoir une résonnance famillière. Leur sens est approximatif pour ceux qui les emploie et surtout pour ceux à qui ils sont principalement destinés, les gens du peuple.

    Par exemple, le terme « managment » que tu signales, a connu son heure de gloire et continu à bien se maintenir sur le marché.

    Mais l’essentiel de ton article, si j’ai bien compris, est tout de même la substitution de la démocratie (le peu que nous ayons) par un gouvernement d’expert plus ou moins, mais plutôt plus que moins, liés aux grandes multi-nationales.

    Cette tendance lourde est organisée à travers les différents organismes internationaux que sont l’OMC, la Banque Mondiale, l’OCDE, la Commission Européenne, etc.. tous complices pour établir le Marché comme seul cadre et l’individualisme comme seule valeur.

    90% des lois votées à l’Assemblée sont des retranscriptions des décisions prises dans ces enceintes hors de tout contrôle démocratique.

    Et c’est bien là qu’est le problème : Comment se défaire de ce carcan construit par 4 générations politiques tous bords confondus pour retrouver le chemin de la démocratie et de l’intérêt public, tout en évitant l’isolement et la dictature ?

    Le concours de proposition est ouvert.



  • Daniel Roux Daniel R 19 décembre 2007 18:37

    Dès le départ, Jean Monnet et les hommes politiques qui ont construit pierre par pierre l’Europe Unie, désiraient reproduire l’image des Etats Unis d’Amérique, sans l’avouer publiquement évidemment.

    Leur admiration inconditionnelle provenait de la vision magnifiée d’une Amérique conquérante, forte et dynamique. Leur haine et leur crainte des Socialo-Communistes, comme ils aiment encore à le dire, leur faisaient désirer ardemment les beaux fruits de la croissance américaine sans vouloir considérer, ni les vers qu’ils contenaient, ni les serpents qui les tentaient.

    Pendant tout le processus de la construction européenne, les peuples, considérés comme des masses laborieuses ignorantes, ont été trompés par des discours chargés de mirifiques promesses et tenus à l’écart des grandes décisions.

    Petit à petit, avec la complicité active des élites formées aux méthodes et à la culture anglo-saxonne, toutes les lois nécessaires ont été mises en place pour permettre aux grandes multi-nationales de prospérer aux dépens des entreprises locales et aux financiers d’imposer leurs lois iniques aux marchés locaux.

    Le traité que l’on va nous imposer a été élaboré dans le plus grand secret dans la pure tradition européenne. L’Oeuvre publique de la Convention Giscard a été si largement transformée par les gouvernements et les lobbies que les participants floués ne reconnaissaient plus leur enfant. Trop peu se sont exprimés là-dessus.

    Le plus triste est que la plus grande partie des électeurs continueront de voter contre leurs intérêts, comme des moutons, pour les représentants de ce système néfaste, parce qu’ils passent à la télé, et racontent de belles histoires bien démagogiques.

    La seule solution pour retrouver la maîtrise de notre destin collectif est de construire une alternative crédible à l’Europe Unie pour, à terme, la quitter, non par nationalisme étroit mais par exigence démocratique et humaniste.



  • Daniel Roux Daniel R 19 décembre 2007 17:13

    Dès le départ, Jean Monnet et les hommes politiques qui ont construit pierre par pierre l’Europe Unie, désiraient reproduire l’image des Etats Unis d’Amérique, sans l’avouer publiquement évidemment.

    Leur admiration inconditionnelle provenait de la vision magnifiée d’une Amérique conquérante, forte et dynamique. Leur haine et leur crainte des Socialo-Communistes, comme ils aiment encore à le dire, leur faisaient désirer ardemment les beaux fruits de la croissance américaine sans vouloir considérer, ni les vers qu’ils contenaient, ni les serpents qui les tentaient.

    Pendant tout le processus de la construction européenne, les peuples, considérés comme des masses laborieuses ignorantes, ont été trompés par des discours chargés de mirifiques promesses et tenus à l’écart des grandes décisions.

    Petit à petit, avec la complicité active des élites formées aux méthodes et à la culture anglo-saxonne, toutes les lois nécessaires ont été mises en place pour permettre aux grandes multi-nationales de prospérer aux dépens des entreprises locales et aux financiers d’imposer leurs lois iniques aux marchés locaux.

    Le traité que l’on va nous imposer a été élaboré dans le plus grand secret dans la pure tradition européenne. L’Oeuvre publique de la Convention Giscard a été si largement transformée par les gouvernements et les lobbies que les participants floués ne reconnaissaient plus leur enfant. Trop peu se sont exprimés là-dessus.

    La financiarisation de l’économie est surtout celle de nos vies. Les paradis fiscaux et l’organisation de la mondialisation sont aux seuls services des riches propriétaires, des grandes entreprises et des mafieux, terme générique qui désigne aussi bien les hommes politiques corrompus que les autres organisations de malfaiteurs.

    Seules les classes laborieuses, scandaleusement mises en coupe réglée et harcelées, paient les charges de fonctionnement des ensembles sociaux que sont les nations et tous les organismes qui les exploitent. Les vrais riches, ceux qui profitent des paradis fiscaux, en sont dispensés.

    Le plus triste est que la plus grande partie des électeurs continueront de voter contre leurs intérêts, comme des moutons, pour les représentants de ce système néfaste, parce qu’ils passent à la télé, et racontent de belles histoires bien démagogiques.

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