« Traduisez 50/50 par égalité des chances, si vous voulez, en ajoutant la notion de partage des tâches domestiques au sein du couple, etc., et on s’y retrouve, non ? Après, si certaines femmes ou certains hommes adorent faire la cuisine ou le ménage, libre à eux de négocier comme bon leur semble avec leur partenaire. »
Effectivement je suis tout à fait d’accord avec ça.
« l’éducation et les représentations actuelles font déjà violence aux femmes et je dirais même aux hommes. D’où l’intérêt du féminisme pour les remettre en question. »
Je comprends tout à fait que la condition des femmes soit une préoccupation pour les femmes et oui vous avez raison pour les hommes aussi. Dans un couple lorsqu’un des sexe souffre l’autre souffre aussi.
Le féminisme à permi de faire évoluer la société et les mentalités et de contribuer à une meilleur adaptation de l’attribution des rôles entre sexe, de permettre l’accès au marché du travail aux femmes, sans parler du droit de vote...
On est d’accord là-dessus, par contre il y a certain groupe du féminisme ou certaines idées qui me semble contre productive...
Vous êtes donc pour une transformation contraignante de la société, qui
viserait à changer les attitudes, comportement, représentation des hommes comme
des femmes... Et cela même si il faut leur faire violence... Avec pour
objectif, le 50/50...
Pour parler un peu de cette fameuse victimisation dont vous parler...
De quoi parle-t-on au fait :
- Il y a déjà une catégorie qu’on pourrait appeler factuelle... Une personne se
fait agresser dans la rue. Il y a donc une victime et un agresseur... Mais dans
se cas la catégorie de victime ne semble pas être péjorative... Il ne s’agit que de fait
- Une autre catégorie est la personne réellement victime, mais
qui se déresponsabilise en culpabilisant le monde entier... Le monde est
coupable, ou une partie du monde est coupable et moi je ne suis que la pauvre
victime. Il y a déjà plus un caractère péjoratif ici... On perçoit bien que la
personne victime qui blâme le monde n’est pas sur une voie qui l’élèvera vers
l’autonomie, le bonheur... Il manque l’effort personnel qui incombe à chacun
- Puis il y a une troisième catégorie, il n’y pas d’acte agressif réel contre
cette personne... Mais cette dernière, tant à expliquer son malheur en
culpabilisant un groupe ou une catégorie... Je pense que les hommes dont vous
parlez qui se victimisent sont dans cette catégorie...
Très bien... Seulement, peut-on émettre l’idée qu’un certain féminisme se place
précisément dans cette même catégorie, ou la précédente d’ailleurs ?
L’auteur nous explique à quel point lorsqu’un homme s’oppose au féminisme, il a tort.... Il est soit de mauvaise foi, soit dans une ignorance maintenue par son inquiétude...
J’en déduis qu’avec une telle analyse... certes intéressantes par certains aspects, elle ne laisse pas de place à une quelquonque critique du féminisme et il faut en déduire à tous les féminismes, même s’il est radical... En cela, il s’agit d’établir un dogme... et si ce dogme n’est pas accepté par tous et qu’il est imposé... il s’agit d’une idéologie totalitaire...
Je connais des femmes qui acceptent de discuter de ces questions... alors pourquoi pas vous ?