Mais personne n’a à décréter quoi que ce soit justement...
Laissons la liberté à chacun...
Mais faut-il aller jusqu’à 50% de mécanicienne automobile, 50% d’homme (sage femme), 50% d’infirmier h/f, 50% d’ingénieur ou de travailleurs sociaux h/f...
Il y a une différence, d’un côté la liberté des êtres à êtres... et de l’autre un projet musclé de transformation culturel... des êtres contre leurs aspirations, fussent elles conditionnées...
Que les rôles qu’on distribue en société ne soit pas étiqueté féminin ou masculin ne me dérange pas... Chacun devrait être libre de choisi et de s’orienter sans qu’on le juge, le condamne ou l’exclu...
Mais le projet culturel d’égaliser tous les rôles... 50-50 dans tout les domaines, n’est pas exagéré (je ne dis pas que ce sont vos positions). Faut-il reformater les rôles ? Bref, un projet politique de modification de la culture... un peu comme la dénazification, la chase au sorcière communiste ou l’inverse la chasse à ceux qui aurait des penchant pour l’ouest...
Il me semble que pour un projet comme celui-là... une discussion devrait être autorisée à la quelle les hommes aurait leur place, non ? Il a le droit d’en discuter les points et de s’y opposé de bonne foi s’il le juge nécessaire non ?
Je n’ai pas trop le temps de répondre votre propos maintenant, j’aurais plus de
temps demain.
Mais en gros, vous avez raison de dire qu’il y a des femmes qui défendent les
femmes et qui ne creusent pas l’opposition... Il y en a d’autres, qui parfois
sont très active, qui le font... Comme des hommes d’ailleurs et je vous le
concède, il y en a de coriace... Mais également et je dirais même surtout, il y
a l’évolution des temps, de la culture, au sens large, cela crée des nouveaux
rapports avec lesquelles les anciennes traditions ne fonctionnent plus... Et
des rustines indélicates sont alors parfois utilisée..., mais d’un côté comme de l’autre. Ce mouvement tectonique de
l’évolution de nos cultures créent elle-même ces oppositions... Non je ne pense
pas du tout que l’opposition de la femme et des hommes soit le fait exclusif des
femmes.
Ensuite, je reconnais qu’il est effectivement difficile de lutter contre les
inégalités, l’exploitation lorsque c’est dans la famille que cela se passe...
Il est probablement juste de dire que d’utiliser le crime masculin des hommes
contre les femmes a permis de faire bouger les choses à un moment donné... Mais
il me semble qu’aujourd’hui, pour poursuivre il y aurait d’autre voie plus
efficiente...
Lorsqu’on parle du rapport homme / femme, à chaque fois on le
constate, c’est l’emballement... la colère, la méfiance entre les sexes, les
procès d’intentions...
Nous devrions avoir pour projet la réconciliation, la complémentarité (intra
couple : que chacun s’arrange avec les rôles qu’ils s’aiment jouer
ensemble, l’un pour l’autre et extra couple : professionnel, politique, etc..).
Nous devrions être mure pour aborder cette question avec plus de
circonspection...
Cela veut dire qu’il n’y aura jamais de réconciliation possible si le mouvement
féministe s’enlise dans un combat de style syndicaliste et si des hommes en
réponse (ou a priori) souhaite le retour en arrière pour rétablir une
disposition des rôles sexué qui ne fait pas l’affaire des femmes...
Alors discutons, échangeons, respectons… nos différents
points du vue…
Cet article et les réactions qui l’accompagnent me mènent à
cette réflexion :
Si on conclu que l’homme a été dominateur, violent,
agresseur depuis la nuit des temps. Et qui par sa nature, a provoqué la guerre,
a violé et battu les femmes, a réduit les femmes en esclavage. Il est assez évident
qu’un certain constat s’impose… L’homme, par opposition à la femme, est de
nature mauvaise. Il est un être profondément vicieux…
Alors je me demande, si telle est la nature de la majorité
des hommes, voir de la totalité, depuis l’aube de l’humanité, pourquoi vouloir se
relier à lui dans un couple ou même vouloir faire société avec lui…
Y aurait-il donc espoir ? Dans ce cas il faudrait que
l’homme accepte et regarde enfin sa nature mauvaise, pour qu’enfin il passe à
une autre étape… Civiliser la bête pour ainsi dire…
Seulement, ici le rapport se fausse… Il y aurait d’un côté l’homme
mauvais, coupable des pires infamies depuis qu’il est homme, en face d’une femme
qui serait bonne, et qui aurait subi toutes ces outrances depuis tout ces temps…
S’impose alors ici une vision sexiste du monde, la supériorité en morale, en sagesse, en « humanité »
de la femme sur l’homme. Et là c’est un des points du féminisme que je ne peux
accepter… Et je vois difficilement, une réconciliation possible si l’on s’obstine
dans cette voie.
Il me semble que l’auteur essaie d’ici d’opérer cette
réconciliation… Et même si vous n’êtes pas d’accord avec ces propos, il me
semble qu’il y a d’autre moyen de s’exprimer que de le traiter de nazi, de
norvégien ou que sais-je non ?
Tout ce débat est vraiment au-delà de toute réflexion posée
sur la question...
Ne peut on pas discuter de la question du rapport homme/femme, lorsqu’on est un
homme, sans déchaîner la foudre du moment que ce n’est pas 100% d’accord avec
toute les thèses du féminismes... ? Le féminisme est-il inattaquable ? Une
religion ? Ou un totalitarisme... ?
Peut-on discuter d’un certain déterminisme lié au sexe, sans que l’amalgame se
fasse automatiquement avec le fascisme, Adolf Hitler ou que sais-je encore...
Que les femmes aient la possibilité de s’auto définir me semble aller de soi...
et ce n’est pas un droit qu’elles devraient recevoir d’un homme... c’est
évident...
Que les rôles soient malléables me semble être également évident... Je ne vois
pas pourquoi s’y opposer... Au contraire, que chacun puisse trouver sa place
selon sa convenance... dans les limites du naturel évidemment... (ex : je ne
peut pas être un astronaute si je suis malade en voiture)...
Maintenant que les rôles se déterminent sous l’influence d’un construit social
me semble également aller de soi... Que se construit puisse ne plus convenir et
doivent être adapté, j’en conviens également... Par contre, il me parait tout
aussi évident que si les rôles puissent être déterminé par le culturel, il est
également sous influence d’un corps...
Peut-on juste émettre l’idée ? Ou est-ce que dans votre esprit il ne peut
s’agir que d’une tentative pour ramener la femme dans un rôle qui nous
convienne à nous les hommes, qui serait forcément bien en dessous de notre
position...