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DDZ57

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  • DDZ57 26 avril 2016 17:38

    Un ami possède un perroquet du Gabon. Magnifique oiseau gris qui, chaque fois que j’entre, m’accueille en me disant : « Bonjour, monsieur ! » Cet animal, vous le devinez, a acquis auprès de moi un immense prestige. Il ne m’a déçu que le jour où une ravissante jeune femme entra dans la pièce où il se trouvait. Il lui lança un tonitruant : « Bonjour, monsieur ! » Je compris alors que si un ficus avait été introduit près de lui, il lui aurait aussi bien adressé son fameux et unique « Bonjour, monsieur ! ». Mon ami ne lui avait pas appris à distinguer les hommes des femmes, ni les humains des végétaux.

    De la même façon, les humains répètent parfois ce qu’ils viennent de dire, sans chercher à comprendre les mots qu’ils emploient. Cette maladie porte le nom de psittacisme. Ce mot vient du latin psittacus, qui veut dire « perroquet ».

    Nous sommes nombreux à souffrir d’un psittacisme non diagnostiqué. (…) Le psittacisme inconscient est une maladie grave. Il implique l’ignorance par le sujet du véritable sens de mots dont il use, et c’est un mal très répandu.

    Source : Julien Lepers – Les fautes de français ? Plus jamais ! Pages 242 et 243.

    Combien de gens s’expriment de manière automatique en répétant bêtement comme des perroquets tout ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent comme s’ils étaient des robots ou parce qu’ils suivent aveuglément une mode au lieu de vérifier les choses à la source, de réfléchir avant d’écrire et de parler ? Un proverbe chinois dit : « L’erreur est humaine, y persister est une idiotie ! » Coluche, pour sa part, disait : « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison. » Mohandas Karamchand Ghandi, quant à lui, a dit : « L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. »

    En parlant de mode, éternellement changeante et répétitive, composez l’anagramme de ce mot ! Qu’obtenez-vous ? « Démo ». La version finale, stable : pour quand est-ce ? Claude Hagège, professeur au collège de France a dit à propos de l’emploi d’anglicismes : « Les gens cultivés, les gens qui ne sont pas idiots n’ont pas besoin de la mode pour vivre et pour se considérer comme existants. »

    C’est pourquoi il est grand temps que tous les gens atteints de psittacisme se fassent aider, je dirais même que c’est même urgent !



  • DDZ57 26 avril 2016 17:36

    @ricoxy « (…) vous pouvez être inquiété(e) pour (…) »
    De la même manière sur votre site, que je viens de découvrir en lisant cette page (merci pour le travail effectué) : « Nous sommes le (…) et vous vous êtes (re)connecté(e) à cette page à (…), heure du serveur. »
    « Les hommes et les femmes politiques »

    ->
    « Le 21 mars 2002, l’Académie française publie une nouvelle déclaration pour rappeler sa position à ce sujet et, en particulier, le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise d’une féminisation systématique. Si, en effet, le français connaît deux genres, appelés masculin et féminin, il serait plus juste de les nommer genre marqué et genre non marqué. Seul le genre masculin, non marqué, peut représenter aussi bien les éléments masculins que féminins. En effet, le genre féminin ou marqué est privatif : un « groupe d’étudiantes » ne pourra contenir d’élèves de sexe masculin, tandis qu’un « groupe d’étudiants » pourra contenir des élèves des deux sexes, indifféremment. On se gardera également de dire les électeurs et les électrices, les informaticiennes et les informaticiens, expressions qui sont non seulement lourdes mais aussi redondantes, les informaticiennes étant comprises dans les informaticiens. De la même manière, l’usage du symbole « / » ou des parenthèses pour indiquer les formes masculine et féminine (Les électeurs/électrices du boulevard Voltaire sont appelé(e)s à voter dans le bureau 14) doit être proscrit dans la mesure où il contrevient à la règle traditionnelle de l’accord au pluriel. »

    Source : « Féminisation (des noms de métier, de titres, etc.) »
    Voir aussi : Féminisation des noms de métiers, fonctions, grades et titres – déclaration du 21 mars 2002 et « La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres – Mise au point de l’Académie française du 10 octobre 2014 » (avec le texte complet de la déclaration faite en séance, le 14 juin 1984) sur site de l’Académie française.

    (…) Chaque fois que des hommes politiques ou des spécialistes du politiquement correct1 se croient obligés de dire les Parisiens et les Parisiennes, les chômeurs et les chômeuses, les infirmiers et les infirmières, les étudiants et les étudiantes, au lieu de les Parisiens, les chômeurs, les infirmiers ou les étudiants, termes qui incluent à la fois le masculin et le féminin, ils soulignent, sans le vouloir, entre les hommes et les femmes, une différence sournoise contre laquelle les féministes, à raison, ne cessent de s’insurger. Moi qui croyais que nous étions égaux, solidaires… Eh bien non ! Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Comme à l’église du temps de nos grands-parents.

    Source : Julien Lepers – Les fautes de français ? Plus jamais ! Pages 256-259 et Les mauvaises manières ça suffit ! Pages 174 et 175.

    1 Le fameux « politiquement correct », cette entreprise d’anesthésie générale de notre langage où, sous couvert de simplification, il est devenu inconvenant d’appeler un chat un chat…

    Source : Jean-Loup Chiflet : 99 mots ou expressions à f… à la poubelle, page 58.



  • DDZ57 26 avril 2016 17:11

    @ricoxy En espagnol, il y a aussi ordenador.



  • DDZ57 26 avril 2016 17:03

    1) Contrôler au sens d’être maître

    2) CONTRÔLE, CONTRÔLER

    « Contrôle » est un des anglicismes insidieux les plus envahissants, désignant abusivement l’action de déclencher, d’arrêter et d’une façon générale d’assurer la marche d’un appareil, ou le dispositif permettant cette action. Ce qui en français doit se traduire par « commande ».

    « Control » désigne également l’opération qui consiste à maintenir une grandeur entre des limites fixées, ce que le français exprime par le mot « régulation ».

    Faut-il rappeler qu’un contrôle est une vérification, et non une commande ? Un poste de contrôle n’est pas un poste de commande. Et « attitude control » n’est pas un « contrôle d’attitude », mais une « commande d’orientation »… Ce dernier exemple montre comment une transposition superficielle peut trahir le sens jusqu’à la caricature.

    La situation est plus grave encore pour le verbe « contrôler », qui a dû faire place aux acceptions anglaises, abusives en français, signifiant « maîtriser », « diriger ». Les gouvernements qui « contrôlent la situation » sont en réalité des gouvernements qui « maîtrisent » (ou affirment maîtriser » la situation. Comment dire sans périphrase, cependant, que tel groupe financier détient la majorité des actions dans une société ? On ne peut dire qu’il la possède, ni qu’il la dirige, et « contrôle » apparaît comme seul recours.

    Mais, on devrait sentir l’absurdité de phrases comme : « À 2 heures du matin, les pompiers contrôlaient l’incendie », ou : « L’équipe de Strasbourg a contrôlé le match de bout en bout. »

    Source : Michel Voirol – Anglicismes et anglomanie, pages 97 et 98.


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