Décoder l’éco

@njama
Oui, merci je connais très bien cet institut et ces chiffres.
Ce que vous dites est vrai, c’est pour cela que l’on créé des modèles. Mathématiquement on appelle ça faire des régressions ou des analyses par composante principale selon les cas.
Ces méthodes permettent d’annuler tous les facteurs que l’on prend en compte : phénomènes liés à l’âge, au sexe, à la catégorie d’emploi etc...

Le % de personnes vaccinées montre que le chiffre de 10 000 sous-estime la dangerosité de la grippe par rapport au coronavirus pour lequel personne n’a de vaccin. Vous allez dans mon sens, merci.

@njama
Il n’y a pas d’autre moyen de compter les morts liés à la grippe que de faire des modèles d’estimation.
À vous de voir si vous n’y croyez pas mais dans ce cas vous ne croyez en aucun chiffre épidémiologique.

@sweach
Pas tout à fait puisqu’on fait spécifiquement le tri sur les période de grande virulence de la grippe.

@njama
Le CépiDc ne compte que les décès dont le médecin écrit spécifiquement sur l’acte : « mort de la grippe ».
Les raisons des décès des gens ne sont que très rarement spécifiés sur les actes. Pour avoir étudier de près ces chiffres, je peux vous assurer qu’ils ne veulent rien dire. De la même manière on sous-estime fortement le taux de suicide des personnes âgées.
De plus, on ne meurt pas forcément de la grippe directement mais d’une surinfection due à notre état de fragilité dû à la grippe.
Donc la seule manière d’estimer correctement le nombre de morts dus à la grippe, c’est d’étudier le pic de surmortalité en période de grippe. Les études s’accordent sur la moyenne de 10 000.

@Leonard
Ce qui est exceptionnel, c’est la publicité et les moyens déployés.
Si encore on en tirait des conclusions pour améliorer durablement le système de santé...
Mais non, on répond ponctuellement de façon court-termiste à cette situation pour répondre à la presse. Même la santé suit la loi du marché.