Si ma voisine est enceinte, ça ne me regarde pas.
Si ma patronne se fait "driver", par Untel qui veut ma peau, ça me pose un problême.
En l’état, je ne sais pas si la grossesse, et si les évènements qui y ont conduit, ont eut ou auront un impact sur son ministère, mais le fait est, que je ne m’en fous pas du tout.
Parce que docteur Jeckill le jour et mister Hyde la nuit, j’y crois pas beaucoup.
C’est l’un ou l’autre, et je penche pour l’autre.
"rien juridiquement n’empêche Monsanto d’exploiter des OGM où bon lui semble."
Sauf que la liberté de Monsanto, s’arrête là ou commence celle des citoyens français, et même si cela n’est pas écrit dans la loi, ça l’est dans la constitution, qui est la base de la loi.
L’assistance à personne en danger est une obligation légale, et si le fauchage de parcelle ogm répond à cette obligation, c’est à la partie civile d’apporter la preuve de l’inocuité des cultures.
Donc la justice pouvait s’appliquer en se déclarant incompétente à juger.
Le fait est que nous ne sommes pas en démocratie, et il est notoirement plus aisé d’obtenir satisfaction en brandissant le poingt, qu’en pliant l’échine.
Pour vaincre un ennemi, il ne faut pas subir sa loi, mais utiliser les mêmes armes, à défaut celles que l’on connait le mieux.
Prétendre le contraire, relève de l’utopie, au sens courant du terme.
Qu’elle est le problême ? La dette !
La dette étant le résultat de l’addition des déficits annuels, ce n’est pas tant la dette, mais les déficits qu’il faudrait pointer.
En poursuivant, et puisque le déficit est le fait de l’état, il est clair, que le réel problême, c’est l’état.
Sauf que l’état est en principe sous l’autorité de représentants du peuple élus à cet effet.
Donc logiquement le problême , n’est pas économique ou financier, mais essentiellement politique.
Mais, si l’on pioche encore, on doit admettre, que ces élus, et le premier d’entre eux, l’ont été par le peuple.
Notre problême, c’est notre système : Nous sommes placés devant les limites d’une démocratie qui n’éxiste pas réellement.
La première des solutions,avant la dette, le chomage, la pauvreté, etc, c’est de restaurer la démocratie, et la pousser aux limites de l’anarchie.
Parce qu’il est prouvé, et pour longtemps encore, que nous sommes globalement incapable de faire le bon choix , du premier coup, nous devons instaurer le droit de défaire, ce qui est, y compris le pouvoir sans avoir à se justifier.
Si on n’a même pas la force, le courage, la volonté, le pouvoir, de mettre ne serait ce que le pied dans l’étrier pour que le peuple soit souverain, tout ce que l’on peut en dire, ça fait un peu papotage.