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décurion

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  • décurion 16 décembre 2009 11:33

    Sisyphe,

    Entre 1943 et 1945, 19 classes d’ Européens d’ Algérie, se trouvaient sous les drapeaux, en Tunisie, en Corse, en Italie, en France et jusqu’en Allemagne. 19 classes soit de 20 à 39 ans, vous êtes mal placé pour leur repprocher d’avoir tenu le fusil plutot que les rênes de la charrue. D’autre part, les « indigènes » n’étaient pas réquisitionnés, ils travaillaient, ils étaient payés. En fait, en adoptant, votre vue restreinte, que les indigènes ont permis que......Les fermes indigènes, employaient aussi des indigènes, aux mêmes conditions, sinon pires que les fermiers français, donc les chiffres et les écrits, malgré tout signifient quelque chose. 
    Cela écrit, je comprends trés bien, que vous rejetiez en bloc, ce qui ne correspond pas à votre saga historico romancée. Sinon vous ne seriez plus Sisyphe.



  • décurion 15 décembre 2009 18:27

    Pour avoir une idée plus précises sur ce qu’était l’Algérie française, puisée à la même source.

    Veut-on un exemple ? Nous pouvons citer une Commune mixte du département de Constantine, dont la superficie est de plus de 138.000 hectares (l/30e de la surface de la France, ou trois fois celles du département de la Seine).

    La population de cette commune est de 110.000 habitants, dont un millier de Français, répartis sur 1.000 kilomètres carrés de territoire. La profession agricole y est représentée par 3.000 chefs d’exploitations indigènes cultivant 30.000 hectares, et 45 colons français d’origine cultivant 6.000 hectares, en blé principalement.

    Rappelons ici que la même région faisait partie de l’antique Numidie, qui alimentait par l’Annone, en blé dur, la grande métropole romaine.

    En Algérie, comme en France, a été appliquée une réglementation destinée à assurer la subsistance locale ainsi que les ensemencements, le surplus devant participer aux envois à faire pour venir en aide à la Mère patrie.

    Dans la commune qui nous intéresse, nous pouvons donner des chiffres sur les résultats obtenus par cette opération de réquisition légale, pendant trois campagnes agricoles récentes. Ces chiffres démontrent la résistance opposée par les milieux autochtones à. la collecte à laquelle ils étaient soumis obligatoirement par la loi.

    En 1944, les Français d’origine ont livré 16.139 quintaux, les indigènes 5.475, soit, pour ces derniers, 55 kilos par hectare. L’année représentait une petite moyenne comme récolte.

    En 1945, année moyenne, les colons ont livré 22.000 quintaux, les indigènes 400 quintaux,

    En 1946, la récolte a été abondante. L’administration, sollicitée par la Métropole, s’est efforcée de faire pression dans les douars pour obtenir enfin un résultat moins décevant que les années précédentes. Les résultats suivants ont été obtenus après une active propagande auprès des chefs locaux, Caïds et Ouakafs : 62.000 quintaux ont été versés par les colons français, 23.000 par les indigènes, soit 76 kilos de blé par hectare pour ces derniers. Ajoutons que 113 procès-verbaux ont été dressés à l’encontre d’indigènes qui n’avaient même pas fait de déclaration de récolte. Mais ces constats n’ont pas été suivis de sanctions.

    La commune dont nous parlons compte, sur la partie nord de son territoire, de nombreux petits exploitants d’oliviers. Pas un litre d’huile n’a été recueilli chez les récoltants qui ont, presque tous, bénéficié du ravitaillement familial en huile, organisé par l’administration.




  • décurion 15 décembre 2009 18:21

    Dans la continuité du précédent commentaire : un copié-collé

    800.000 Français alimentent presque seuls le budget algérien, en payant huit fois plus d’impôts que les 8 millions d’indigènes qui peuplent aujourd’hui l’Algérie , alors que la fortune publique est restée entre les mains de ces derniers, dans la proportion justifiée par leur nombre
    Appuyons par des chiffres cette affirmation : Dans une brochure publiée en 1939 par les services de l’Économie sociale du Gouvernement général de l’Algérie, au sujet de l’artisanat indigène, il est précise que les indigènes algériens cultivaient :
    — 1.022.000 hectares de blé sur 1.308.000 hectares. Ce qui permet de dire que la culture européenne ressort à 286.000 hectares ;
    — 1.152.000 hectares d’orge sur 1.262.000 hectares, d’où une part, pour l’Européen, de 110.000 hectares ;
    — 15.823 hectares de tabac, sur 22.289, d’où une part de 6.466 hectares pour l’Européen.
    On ajoute que les « indigènes possèdent la presque totalité du bétail ». 170.000 chevaux, 773.000 bovins, 5.181.000 ovins, les 6/7 des figuiers, les 5/8 des oliviers, à peu près tous les palmiers du Sud.


    EUGÈNE VALLET

    UN DRAME ALGÉRIEN

    ACHEVÉ D’IMPRIMER SUR LES PRESSES DES IMPRIMERIES BELLENAND

    A FONTENAY - AUX - ROSES (SEINE) 65.722.

    Dépôt légal Éditeur 2e trimestre 1948.




  • décurion 15 décembre 2009 18:02

    Hesprides

    Vous vous trompez au niveau de la langue, ce n’est pas une entrave à l’intégration. Pouvoir naviguer d’une langue à l’autre n’est pas un handicap, tout au contraire. Lire en français et traduire en arabe à sa mère les aventures de Roméo et Juliette, sur Nous Deux ou ailleurs, est une richesse. Remplir des formulaires administratifs en expliquant les termes employés à ses parents, ne peut être un handicap.

    Ce qui compte, avant de déterminer s’il y a problème ou non, c’est de connaître la position des parents vis à vis de la France. Pour l’exemple je prends deux cas parmi d’autres.

    1- le père est venu pour gagner des sous et pouvoir s’installer confortablement dans son pays.

    2- le père est venu dans l’intention de s’installer définitivement.

    Selon un cas ou l’autre, l’immigration n’est pas vécu ni enseigner de la même façon aux enfants. Si celui qui est venu pour s’enrichir, dépense et s’endette, il s’aigrit et cela rejailli sur l’entourage. L’enfant qui constate que son père s’est fait piéger sous l’effet d’un miroir aux alouettes, ne rendra pas son père responsable, mais les évènements et le pays d’accueil.A partir de cet exemple courant, on pourrait multiplier les conséquences, se traduisant par un rejet.

    Les causes de l’échec se situe dans le vécu de chaque famille, et non dans un fait global qui s’applique à tous, et cela quand bien même une décision globale aurait influer sur le vécu de chacun.

    La seule solution, n’est pas d’être les meileurs (ce serait pire),mais de se sentir bien en France, telle quelle est, et non comme on la voudrait, car dans ce cas, ce ne serait plus la France. Pour le reste il faut être logique, si on ne peut pas, ou si on ne veut pas s’intégrer, il faut s’expatrier ou supporter, ce qui est le cas de 50 % de français vis à vis de la politique de Sarkozy.



  • décurion 15 décembre 2009 17:07

    J’aurais plutot pensé : Paella.

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