Je n’ai pas besoin d’argument, pour la raison simple, que je ne cherche pas à convaincre qui que se soit. Je me contente de donner mon avis, basé sur ce que je sais, tel que précisé. En second lieu, l’article dénonce une idée reçue, dont je maintiens qu’elle n’éxiste que dans le cerveau de l’auteur. Comme vous le savez surement, il est souvent impossible de prouver l’inexistence d’un fait abstrait, et votre intervention, n’apporte aucun élément, dans le sens contraire. Ce point clos, la discussion, devrait l’être. Tout ce que vous pouvez ajouter, est donc hors sujet, et même en prouvant par A+B, que l’immigration c’est bien, l’appréciation de l’auteur sera erroné. Néammoins, pour vous répondre sur le reste, je peux vous affirmer que la réalité, n’est pas ce qui m’arrange moi, ou ce qui vous arrange vous. La réalité est un ensemble de faits que l’on ne peut occulter. Ni plus ni moins, et je vous trouve un brin présomptueux, de prétendre savoir comment j’envisage le marché de l’emploi. En prenant pour argent comptant, ce que vous dites sur l’apport des immigrés à l’économie, et compte tenu de l’égalité des hommes devant l’ouvrage, il semblerait qu’un français soit tout aussi capable de générer les mêmes conséquences, avec en plus, des salaires tirés vers le haut, et une majoration du volume de dépenses à l’intérieur de l’éxagone. Dans ce cas, l’osmose entre l’économie et la préférence nationale est concrète et réelle. L’osmose entre l’économie et le préférence migratoire, serait également possible si nous étions une colonie, ce n’est pas encore le cas.
Kelson, « A ma connaissance », ça veut dire ce qui est écrit. Si à votre connaissance, quelqu’ un a prétendu le contraire, il faut dire : qui , quand, ou ? Je ne me parles évidemment pas de votre voisin de palier, mais de quelqu’ un de raisonnablement connu. Et il ne faut quand même pas être sorcier, pour comprendre que le nombre de demandeurs d’emplois, contribue à fausser les rapports de force, et influe sur les salaires versées et les contraintes imposées. Quand à votre affirmation, sur ce qu’il faut combattre, il faut le servir à un autre que moi , car si j’écris que c’est une connerie, cela signifie que je lepense, et que je me conduis en accord avec ce que je pense. Je ne vois pas ce qui permet de croire, que votre prosélytisme d’opinions sans argument, soit à même de convaincre un autre que vous.
A ma connaissance, jamais personne n’a affirmé que les immigrés créent le chômage, mais plutot, qu’ils influent sur la masse d’emplois disponibles et sur le niveau des salaires, ce que personne ne peut contredire. Comparer les pieds noirs arrivés en France, en période de croissance, ayant des besoins à assouvir sur place, avec des immigrés arrivant en période de chomage, avec des besoins à pourvoir en partie à l’étranger, n’est pas trés raisonnables. Par contre, inventer des idées reçues à combattre, c’est pas con.
Curieux témoignage. Poignant, certe, mais déroutant. Je ne peux évidemment pas vous repprochez de déctire les évènements selon votre perception, mais pour moi, je trouve que vous forcez sur la noirceur des faits et situations, et qu’insidieusement vous glissez du témoignage au roman dramatique en brodant sur des thèmes variés. Trop de personnes rasent les murs, pour mon souvenir personnel.
Vous et moi, évoluons, au même moment dans le même monde, et malgré tout nos opinions diffèrent, bien que nous soyons apparemment bien placé pour savoir de quoi l’on parle. Camus était bien placé pour témoigner de ce qu’ il savait, mais il ne savait pas tout, et il ne savait pas la même chose, qu’ un hyspanique Oranais, un juif constantinois, ou un légionnaire belabésien.