Ce que dit Rufo n’est pas un argument tenable, et c’est assez pitoyable .
"On a une mosaïque de pères et de mères qui fondent l’image pour nous de
la mère. Les catholiques ont bien la Mère de Dieu qui est la mère de
tout le monde. « Rufo
Rufo oublie de préciser quelques notions psychanalytiques à ce sujet, c’est qu’il est assez difficile de désirer la vierge marie pour un enfant au moment de son oedipe...
Ce qui structure l’identité sexuée , c’est qu’au moment où l’enfant désire le parent de sexe opposé, lui est opposé le fait par le parent de l’autre sexe que cela n’est pas possible. La place est déjà prise. Papa aime maman et vice versa.
Mais dés lors qu’un enfant n’a que deux parents de même sexe qui lui offre d’ailleurs le spectacle de leur désir mutuel comme entre un homme et un femme , il n’y aura pas le sexe opposé auquel s’identifier par sa ressemble avec l’enfant au moment où se joue ce désir inconscient en lui. Et n’allez pas me dire que la grand mère ou la tante ou l’oncle ou le cousin feraient office de substitut, étant donné que le moment clef est celui du désir entre deux êtres, et »normalement« une grand mère ou une oncle ne désirent pas le parent de l’enfant comme conjoint.... l’enfant identifie le parent conjoint différent du parent désiré , qui lui ouvre sur la confirmation qu »il à le droit de s’identifier à lui dans ce désir, mais tourné vers un autre objet.
Je vous conseille de lire Freud à ce sujet, c’est autrement plus fouillé et pointu que ce qu’en dit Rufo. Mais bon, cela va vous obliger à lire et livre et non un article de NIce Matin.
Ah bon, cela n’existe pas un parent qui dénie l’existence de l’autre ? Et non bien sûr vous n’avez jamais entendu parler de la vente d’organe pour lutter contre la pauvreté dans certains pays, ni des mères porteuses en Inde pour les bourgeoises occidentale ? Ah mais je vois, vous avez la télé, au contraire de moi, et vous faites partie du panel de Tf1 dont qui a dit déjà, qu’il fallait un temps de cerveau disponible pour coca cola, à moins que vous concernant spécifiquement, cela soit les bisounours
Merci de tenter de sortir d’un propos strictement interprétatif. Cependant, ce n’est pas encore totalement réussi .
" vous
vous voyez défenseur d’une société ou d’une norme dont vous voulez nous
exclure «
Je ne suis absolument dans l’intention de vous exclure, vous avez les mêmes droits et devoirs citoyens que moi et le pacs ouvre des droits aux personnes homosexuelles, dont d’ailleurs elles n’usent pas , la majorité des pacs étant le choix d’hétérosexuels . Vos choix de vie vous mènent là où vous êtes, certainement pas moi.
» vous semblez hiérarchiser les sexualités« ,
La sexualité en France ne donne pas de droits spécifiques et n’entre pas dans la décision juridique, elle appartient au domaine privé. Il faut savoir distinguer ce qui fait parti du domaine privé et ce qui fait partie des questions qui concernent le collectif, entre autre l’institution de la vie des êtres. Je fais partie du collectif, au même titre que vous.
»En ce qui concerne l’affectivité, les
jugements de valeur sur la vie des autres ont parfois pour effet de
provoquer ce genre de réaction... «
Il n’y a pas de jugement de valeur dans mon propos, c’est vous qui en voyez ; seulement des questions sur le sens des valeurs que notre société a tout à fait le droit d’interroger et dont je fais partie au même titre que vous, pas moins, au regard du droit des personnes dont je suis et du respect de l’intégrité des personnes à venir. Et je n’ai donné qu’un point de vue . Celui d’un citoyenne qui ne partage pas la vision des promoteurs de ce projet de loi.
»Mais je ne pense pas qu’un débat
respectueux puisse être contre productif, malgré l’affectivité qu’il
peut générer."
Votre affectivité en l’occurrence, n’avait rien de respectueux. Il y a des règles à respecter , même dans les échanges. Mais bon, si les normes de la société vous gênent , en matière de discussion il se peut qu’elles ne vous sied pas non plus. Rien ne vous empêche d’écrire sur Agoravox et d’argumenter votre point de vue. C’est un certain effort à fournir, sur le plan de la raison et de la réflexion.