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desperado

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  • desperado 7 septembre 2007 15:20

    MDR : Ainsi olivier Morin aurait des convictions ? C’est le scoop du mois mais je suis sans doute méchant...

    Sur le reste :

    - On ne peut effectivement que déplorer que les exonérations de charges sociales n’aient jamais bénéficié aux salariés. Ce simple constat en dit long sur les méthodes et conceptions de l’économie et de la nation de la part de la droite et de la gauche confondue.

    - Relancer l’investissement en France est théoriquement très simple : Comme aux Etats Unis, ou parait-il également en Belgique, il suffit d’autoriser la déduction immédiate des investissements réalisés des résultats annuels des entreprises. Ce que l’on perd en IS immédiat (à 33 %)est compensé en partie par de la TVA (à 19,6 %) sur les achats effectués en France. Mais ceci implique que l’on puisse résoudre des problèmes budgétaires à court terme, et surtout que l’on torde le cou aux caciques de l’administration fiscale française (cf sa doctrine sur les amortissements), ce qui a fait reculer plus d’un ministre des finances.

    - Idem en ce qui concerne les R & D. La timide mesure esquissée dernièrement (augmentation du plafond déductible des R & d par rapoort au chiffre d’affaires)est sans doute encourageante en terme de tendance, mais effectivement totalement insuffisante eu égard aux enjeux réels.

    - Tout ceci peut grossièrement se résumer à des questions d’équilibre budgétaire, au sein desquels la seule marge de manoeuvre significative demeure tragiquement la dépense publique. Est-on mieux soigné, vit-on mieux et plus vieux en France par rapport à la moyenne de nos voisins immédiats ? je crains que la réponse ne soit non, et pourtant le poids de nos services publics est supérieur d’environ 30% à ces derniers. La question d’ailleurs réside beaucoup moins dans le bien fondé des services publics que dans leur performances. Je suis convaincu que si ceux-ci étaient gérés avec les mêmes critères de sujétion et de performance que les PME françaises, notre nation deviendrait le moteur économique de la CEE. Dans ces conditions le problème des effectifs de l’administration nationale et des collectivités territoriales est crucial (en laissant de côté celui du personnel de santé, à qui nous devrions édifier une statue à chaque carrefour, et qui constitue un sujet en soi). Les réductions d’effectif sont peut-etre simplistes mais en tous cas inéluctables, la situation financière actuelle étant intenables sur la durée. Un des tropismes majeurs de notre pays est de ne pouvoir réagir qu’en cas crise majeure, avérée ou imminente. Je crois qu’une attitude positive devrait tirer parti de ce constat pour réformer en profondeur notre état :
    - Sur les prélèvements sociaux objet du présent article
    - Sur la fiscalité (cet épouvantable fatras fondamentalement inégalitaire)
    - Sur le service public, ses atributions et ses moyens
    - Sur le droit du tavail (400 pages de réglementation en moyenne de plus par an depuis 30 ans...)
    - Sur l’éducation et la formation
    - Sur l’économie et le dynamisme des entreprises (PME en tête. au fait à quand le small business act promis par les uns et les autres ?) Tous ces sujets sont d’ailleurs en corrélation objective.

    Je crois fondamentalement que nous mésestimons gravement l’ampleur de nos difficultés auxquelles nous sommes confrontés, et encore plus l’ampleur de l’effort à accomplir (et qui ne laissera personne intact).

    J’avoue, à lire les uns et les autres, que j’ai parfois le sentiment d’être un peu seul...

    Cdt



  • desperado 7 septembre 2007 12:17

    En vrac :

    - Assimiler ce pauvre M. besson à Judas est peut-être un brin excessif. Je crois qu’en l’occurence il colle plus à la figure du connétable de Bourbon...

    - Sur le fonds de la question il ne faut pas être naïf et être bien certain que pour sortir de la situation actuelle il faudra payer plus et orchestrer une révision générale des prestations à la baisse. Alors qui paie ?

    - La méthode la plus équitable serait d’asseoir le systême de santé sur le niveau de revenus. Autant dire que cette hypothèse équitable n’a aucune chance de succès. En effet, à droite celà revient à taxer les revenus du capital (impensable pour ces Messieurs de l’UMP), et à gauche aligner les taux de cotisations personnelles des fonctionnaires sur ceux du privé (obscène pour ces Messieurs du PS).

    - Continuer sur le systême actuel ou le secteur privé et ses salariés financent la majeure partie du systême n’est plus tenable (pour mémoire les taux de cotisations sociales ont presque doublé en 30 ans...). Celà se traduit en effet par une perte sèche de pouvoir d’achat pour les salariés, et une perte de marge pour les entreprises, qui comme l’auteur de l’article le mentionne sont essentiellement constituées de PME qui sont très loin de réaliser les résultats des entreprises du CAC 40

    - Dans ces conditions rejeter a priori l’idée de la TVA sociale me semble bien inconsidéré , pour ne pas dire léger.

    - D’autant que beaucoup de choses sont possibles, comme par exemple : Ne pas relever le taux sur les produits de première nécéssité (Tx à 5,5) Créer un super taux pour les produits de luxe ou somptuaires Imposer un partage des bénéfices d’une baisse des charges sociales des entreprises entre leur marge et les salaires, Ou faire porter la réduction des charges sur les seules cotisations salariales, ce qui mécaniquement le reconvertit en pouvoir d’achat.

    En tous cas essayons de rester ouverts, et si possible positifs, et ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain...

    Cdt



  • desperado 3 septembre 2007 21:50

    A force de tirer sur la corde, elle casse...

    L’imposture sur la quelle s’est construite et développée le PS n’est simplement plus tenable ni crédible.

    Côté cour, un grand parti humaniste et social, progressiste, héritier des lumières et de Jaurès,etc., etc., accessoirement grand donneur de leçon de morale tout azimuth...

    Côté jardin, un cartel corporatiste et arrogant, authentiquement réactionnaire, uniquement préoccupé par le maintien des rentes de situation et des avantages acquis de son électorat petit bourgeois...

    Il fallait tout le talent d’un Mitterand pour faire avaler à l’opinion un si beau cas de schyzophrénie politique, et il est même miraculeux que le fatras qu’est le PS est tenu si longtemps après sa disparition.

    Nous allons voir ce que les semaines à venir vont donner, mais à mon humble avis l’explosion du parti en deux ou trois blocs est bien engagée.

    Cdt



  • desperado 28 août 2007 21:47

    Le football est l’expression pleine et entière des dérives de notre société. Pour faire court, au sein de nos charmantes villes occidentales, on paie 11 abrutis pour en calmer 100.000. A tout prendre il vaut mieux en effet qu’ils se défoulent dans les stades que dans la rue...

    De façon plus globale l’imposture se situe à tous les niveaux ( liste pas du tout exhaustive) :

    - Imposture identitaire : on engage (au poids ?)des mercenaires exotiques censés représenter une entité urbaine ou nationale déterminée

    - Imposture sociale : la mise en avant des origines ethniques des joueurs permet de faire croire à certaines minorités qu’une intégration et une reconnaissance est en marche , de même que leur origines sociétales permettent de suggérer qu’une promotion par le sport est possible pour tous

    - Imposture politique : Il est tellement délicieux électoralement de s’approprier la victoire d’un club...

    - Imposture économique : Ou est le sport dans ces monstrueuses histoires de fric, de transfert, de droits, de produits dérivés etc. etc. ?

    - Imposture médiatique : le sport rapproche les peuples etc.etc. c’est à pleurer.

    - Imposture physique : qui peut croire que l’usage de la testorérone est le seul apanage des coureurs cyclistes ? Si l’on voulait être cohérent les seuls sponsors autorisés sur les terrains devraient être les laboratoires pharmaceutiques...

    - Imposture sportive : croyons nous vraiment qu’il n’y a qu’en italie ou les joueurs et les arbitres sont achetés ?

    Et j’en passe et des meilleures.

    Ce sport débile, son contexte, et les spectacles et débordements qu’il occasionne me dégoutent au delà du possible. Il s’agit purement et simplement d’un avatar abouti du mariage de la barbarie et du crétinisme.



  • desperado 28 août 2007 19:40

    Et oui, mais le simple fait de commencer la remise à plat du corpus idéologique sera à mon avis synonyme d’implosion finale en ce qui les concerne.

    En effet de deux choses l’une :

    - Soit ils reconnaissent entre autres choses la soumission de l’économie au marché, ce qui sera considéré pour beaucoup de sympathisants et de militants comme une droitisation pure et simple (reniement ?)avec les conséquences que l’on imagine sur les résultats électoraux

    - Soit (hypothèse plus improbable) il suivent Fabius, ce grand révolutionnaire (Il est vrai que les conversions tardives sont souvent les plus ferventes...)en essayant de s’ériger en rempart anticapitaliste, mais pas de chance la place est déjà occupée par le sémillant facteur de Neuilly...

    Affreux dilemne...

    C’est d’ailleurs tout le talent du malheureux M. Hollande que d’avoir su manier avec autant de maestria le sens du compromis et de la synthèse molle pour maintenir, au moins jusqu’à ces derniers mois, une façade d’unité dans la pétaudière qu’est le PS.

    De façon peut-être plus profonde ce parti paie ses contradictions, dont la moindre est sans doute de prétendre réformer, étant toutefois bien compris que les réformes doivent s’arrêter au pied des avantages de la fonction publique, ce qui est bien compréhensible puisque celle-ci constitue un des piliers de leur électorat. Leur conception de la solidarité a donc des limites précises, ce que de plus en plus de français ont bien compris. Sur ce point l’alternative est également terrible pour eux :
    - Soit on réforme notre énorme administration avec des objectifs d’efficacité, de rendement, de responsabilité opérationnelle, ce qui conduira mécaniquement à une diminution drastique des effectifs, c’est à dire à une peau de chagrin électorale pour le PS (et à un boulevard pour le postier bondissant...)

    - Soit on ne fait rien, (ce qui est d’ailleurs assez intéressant quant on n’a pas beaucoup d’idées...)avec toutefois la conséquence induite d’un alourdissement continu de la dette, ce qui ne semble pas très populaire depuis que certains ont eu l’extrême mauvais goût de mettre cette question sur le devant de la scène.

    A ceci il faut rajouter le fait que pour la première fois depuis longtemps le PS a en face de lui un adversaire très intelligent, déterminé, calculateur, sur de lui, et sans aucun scrupules en ce qui les concerne. Un Mitterand de droite en somme...

    De plus, et ne pouvant rien proposer, ce qui reste du PS se réfugie depuis les élections dans une posture de refus qui s’apparente beaucoup plus au négativisme infantile qu’à une opposition démocratique constructive. Ce point semble malheureusement également bien perçu par l’opinion...

    Dans ces conditions il n’y a rien d’étonnant que pour beaucoup la seule chance de salut réside dans l’espérance d’un destin national lié à leur charisme formidable, et dont l’expérience semble montrer que le succès est généralement inversement proportionnel à l’ego de leur inspirateur (cf notamment les petits minets poudrés qui se prennent pour des « jeunes lions » et qui n’ont rien à dire, mais qui le font avec beaucoup de convictions...).

    En guise de triste conclusion je dirai donc que l’avenir n’est pas rose, et que si les roses verdissent c’est surtout parce qu’elles sont moisies...

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