La relocalisation est sans aucun doute une démarche essentielle en terme de solution à la crise mondiale globale dans laquelle nous entrons. Mais ce serait dommage de la réduire en la faisant entrer dans le clubs des "ismes."
Face à la profondeur et gravité de la crise mondiale nous avons besoin d’une réorganisation globale de nos sociétés et ce à tous les échelons locaux, nationaux , européens, mondiaux. On ne pourra se contenter de "localismes" ici ou là en opposition avec les autres échelons.
Sans aucun doute le changement ne viendra pas d’en haut , mais de la base et des mobilisation locales ; le local est donc d’abord un levier pour le changement global.
Le tout début de ce processus de changement doit sans doute s’inscrire au départ dans le lancement , à cet échelon local ,de réflexions et recherches collectives participatives orientées vers la mise en oeuvre d’une nouvelle société.
Les meilleures solutions sont souvent les plus simples et les moins coûteuses !
Par exemple le wc sec évite tous les systèmes d’épuration , économise l’eau , et produit un compost utilisable en agriculture .
Par exemple les maisons pailles ou tous matériaux locaux , évitent , transports carrières etc
C’est dire que pour que ces solutions s’imposent il faut changer complètement et globalement la société .
A partir du moment où on sait que dans tous les domaines on va droit dans le mur , ce ne serait pas une mauvaise chose !
"Les possibilités d’accumulation réelle du système ont atteint leurs limites, pour des raisons géologiques et économiques que vous ne voyez pas. II faudrait mettre en place quelque chose d’entièrement nouveau, une société de sobriété dont je ne peux dessiner, de manière très sommaire, que quatre orientations principales. Premièrement : tendre à l’autosuffisance…… locale et régionale en matière énergétique et alimentaire, au nord comme au sud. Deuxièmement : aller vers une décentralisation géographique des pouvoirs – bref, vers une France fédérale dans une Europe fédérale. Troisièmement : s’efforcer de relocaliser les activités économiques. Quatrièmement : viser une planification concertée ......et l’instauration de quotas, notamment en matière énergétique et alimentaire.
À défaut d’une telle vision et d’une telle action, je crains que notre continent européen ne traverse bientôt des épisodes troublés dont nous apercevons déjà les prémisses. Je prends date aujourd’hui devant vous !"
L’erreur de nicolas hulot est de croire que l’enjeu écologique (mot pris en son sens complet ) peut se résoudre en utilisant les méthodes "classiques" du fonctionnement politique et de ne pas voir que ce fonctionnment politique lui même est à la fois cause et effet du système où nous sommes englués.