A. T. Fomenko. Empirico-Statistical Analysis of Narrative Material and its Applications to Historical Dating. Volume 1 : The Development of the Statistical Tools, and Volume 2 : The Analysis of Ancient and Medieval Records. Kluwer Academic Publishers, 1994, The Netherlands.
A. T. Fomenko , V.V. Kalashnikov and G.V. Nosovskij. Ge ometrical and Statistical Methods of Analysis of Star Configurations : Dating Ptolemy’s Almagest. CRC Press, 1993, USA.
Jetez un coup d’oeil à l’un de ces ouvrages, et revenez affirmer avec autant d’aplomb que ces théories sont grossières et absurdes. Je ne vous demande même pas de les lire et de les comprendre, simplement d’avoir un aperçu de leur contenu. Mais non, vous ne le ferez pas, car il est bien plus facile de se moquer sans savoir, bien plus facile d’envoyer un commentaire à l’emporte pièce en cinq minute, que de prendre la peine de s’intéresser à un travail de longue haleine. Cette théorie peut être fausse (l’avenir nous le dira peut-être), mais elle n’est certainement pas suffisamment évidente pour que l’on puisse se permettre de la rejeter du revers de la main.
@Emile Mourey
Cette dégradation est vraiment regrettable, et j’imagine que ce n’est ni la première, ni la dernière de ce genre. Cependant, si, pour appuyer votre parole, vous disposiez de documents attestant de cette dégradation et de ce qui l’a motivée, tout ne serait peut-être pas perdu ?
@Emile Mourey et Alake
D’après ceux qui soutiennent la thèse que j’ai évoquée plus haut, une grande part de la chronologie aurait été inventée par Joseph Juste Scaliger, dans Opus Novum de emendatione temporum (1583) : une bonne part des évènements qu’il y donne ne seraient pas sourcés et auraient été repris sans vérification.
Savez-vous pourquoi, officiellement, les restaurateurs ont détruit une partie de la fresque.
Sinon, vos thèses me poussent à un rapprochement que j’aurais dû faire depuis longtemps : vous affirmez qu’une grande partie de l’architecture et de l’art gaulois ne datent pas de la période allant du Xe au XIIe siècle, mais environ du Ier siècle av. JC. Plus précisément, vous ne démontez pas formellement l’hypothèse de réalisations médiévales, mais vous établissez une relation de co-ïncidence (« contemporanité » ?) entre ces oeuvres et des évènements du premier siècle av. JC.
Avez-vous déjà entendu parler de l’hypothèse selon laquelle environ un millénaire de l’histoire de notre civilisation n’aurait tout simplement pas eu lieu ? Il y a de quoi hurler face à une telle proposition, mais elle est pourtant défendue par des personnes très sérieuses et très diplômées. En gros, selon ces hypothèses, pour des raisons non précisées, le décompte des années aurait subitement fait un saut d’un millénaire, quelque part aux environs du troisième siècle ap. JC.
En relisant les commentaires de cet article, j’ai l’impression que cela pourrait correspondre avec vos observations : le Ier siècle av. JC et le Xe après pourraient être le même ; vous critiquez la datation par rapprochements ; vous dites avoir été confronté à des incohérences temporelles incompréhensibles ; vous affirmez que les Celtes construisaient déjà en pierre, et que toutes ces églises et cathédrales n’ont pu être construites en deux siècles, ...
Pour ce que j’en ai vu, l’hypothèse du « millénaire manquant » est un vrai sac de noeuds. Peut-être y trouverez-vous des éléments intéressants ? Je crois en tout cas que ceux qui la soutiennent seraient très intéressés par vos travaux.
Et tant pis pour les railleries qui ne vont pas tarder à fuser...
Note : Le communiqué précédent a été envoyé Jeudi matin.
Celui qui suit a été transmis aux étudiants ce midi :
Communiqué de presse du 9 novembre 2007
Une centaine d’étudiants occupaient hier soir le hall du bâtiment
Tertre, malgré la position de l’université, rappelée mercredi, de fermer
les locaux la nuit.
Dans un souci d’apaisement et de maintien du dialogue, l’université a
pris la décision de ne pas faire intervenir les forces de l’ordre et de
rencontrer les étudiants.
Ce matin, à 8 h, le président de l’Université de Nantes (de retour de
mission à l’étranger) accompagné des vice-présidents, du secrétaire
général et du directeur de l’UFR lettres et langages sont allés à la
rencontre des étudiants grévistes installés dans le bâtiment Tertre.
Un dialogue s’est engagé avec quelques uns des étudiants présents. La
discussion a portée sur les différents points de la loi. Les
responsables présents ont rappelé comment la loi allait être appliquée à
l’université. La rencontre s’est achevée sur la question de l’occupation
nocturne des locaux.
Le président a réaffirmé le maintien de l’ouverture des bâtiments
pendant la journée avec la mise à disposition de locaux pour les
étudiants qui souhaitent débattre et son refus de voir les bâtiments
occupés la nuit pour des raisons de sécurité des personnes et des biens.
L’Université rappelle sa volonté de voir l’outil de travail de ses 35
000 étudiants et 4 000 personnels préservé et demande à l’ensemble des
étudiants et enseignants travaillant sur les sites Tertre et Censive
d’être présents à l’université le lundi 12 novembre
Bien que le canal soit ancien et que sa construction se soit appuyé sur le réseau naturel, j’ai du mal à comprendre qu’il ait été classé comme « masse d’eau naturelle ». De plus, les écluses sont aussi anciennes que le canal, non ? Et quelle est la pollution engendrée par les barrages ?
Par ailleurs, l’intérêt économique du canal pourrait bien s’accroître dans le contexte d’un prix du pétrole en hausse soutenue et permanente.
Quelqu’un saurait-il m’indiquer où le rapport est accessible ?
Ci-dessous, la copie du message que le président de l’université a envoyé à tous les étudiants de Nantes :
A l’attention de tous les étudiants
Message du Président de l’université relatif au mouvement étudiant
Une Assemblée générale comptant 650 étudiants s’est tenue hier matin en
droit. Par vote à main levée elle a refusé le blocus de toute
l’université et adopté le principe de la grève et du blocus des
bâtiments Tertre et Censive.
Une seconde assemblée d’environ 250 personnes s’est tenue dans l’après
midi en Lettres et a décidé d’une occupation nocturne des bâtiments
Tertre et Censive.
Le vice-président Olivier Ménard qui tenait à ce moment, en Lettres, une
réunion avec les directeurs de composantes du secteur, s’est rendu à
cette assemblée pour dialoguer et informer les grévistes de la position
de principe de l’Université.
L’établissement a rappelé l’engagement au dialogue et à la liberté
d’expression pris en Conseil d’administration le 19 octobre dernier. Il
a également été garanti aux étudiants le respect du droit de grève et
l’acceptation de mise à disposition de locaux pour l’information et le
débat, sous réserve d’absence de dégradation et d’occupation nocturne
des bâtiments pour des raisons de sécurité des personnes et des biens
qui ne peut être assurée la nuit.
Pour mémoire, les travaux nécessaires à la remise en état des locaux à
l’issue des dégradations consécutives à la précédente occupation,
notamment nocturne sur la Censive, lors du mouvement anti CPE ont couté
130.000 euros à l’établissement.
Une centaine d’étudiants ayant maintenu sa volonté d’occupation nocturne
des locaux, j’ai demandé l’intervention des forces de l’ordre afin de
procéder à leur évacuation. Ce qui a été fait hier soir à 21h00 en
présence d’Olivier Ménard, premier vice président, et de Philippe Diaz,
secrétaire général qui avaient pris l’assurance auprès de la préfecture
d’une intervention dans le calme et le respect des personnes. A l’issue
de l’évacuation, une discussion s’est engagée avec les étudiants sur le
parvis maintenant ainsi le dialogue.
Ce matin, l’Université confirme son engagement au dialogue et maintient
l’ouverture des bâtiments et la mise à disposition des locaux
nécessaires aux grévistes afin qu’une expression démocratique puisse
s’exprimer à l’Université de Nantes pendant les heures d’ouverture des
locaux.
A l’exception des préparations aux concours et des Master II pro, les
cours se déroulant dans les bâtiments Tertre et Censive sont suspendus
aujourd’hui et demain.
J’appelle toutes et tous à maintenir ce dialogue.
Yves Lecointe,
Président de l’Université de Nantes