Bon article à une exception près : Il n’y a pas de monnaie unique dans la zone euro, mais une monnaie commune, comme le remarque de façon précise Asselineau. 3 exemples pour argumenter cette assertion :
1- Une monnaie unique c’est une banque centrale unique. Chaque pays de la zone euro à conservé sa banque centrale, pourquoi ?
2- Sur chaque billet il y a un « stamp » sous forme de lettre correspondant au pays émetteur (M pour le Portugal, U pour la France, V pour l’Espagne, X pour l’Allemagne etc...), pourquoi ?
3- Une monnaie unique ne peut avoir qu’un seul taux pour les emprunts sur les marchés, pourquoi donc y a t-il des spreads aussi importants entre les différents pays de la zone euro ?
Chaque fois qu’un grec achète un produit allemand, il paye en euro-grec à parité 1X1 c’est à dire un euro grec = un euro allemand. Cependant l’euro-grec, pour les marchés, n’a pas la même valeur de confiance que l’euro allemand. Il s’agit donc d’une créance de l’allemagne sur la grèce. Dans l’hypothèse de plus en plus probable de l’éclatement de la zone euro, ces créances deviendront des drachmes, c’est à dire presque rien. Les allemands seront donc en possession d’une montagne de créances sur les autres pays de la zone... de créances qui n’auront plus du tout la valeur initiale de l’échange. Est-ce une des raisons qui pousse les allemands à imposer la rigueur en échange du sauvetage de l’euro ?
@vesjem Bien entendu ils se foutent bien de nos états d’âme. Je ne crois pas plus que vous aux vertus des manifs et autres quenelles. Elles ont, cependant, l’avantage d’ouvrir les esprits sur la farce démocratique. La prise de conscience débouche nécessairement sur l’effondrement de la confiance dans nos zélites. Alors ? quelles stratégies novatrices naitront de cette prise de conscience ? Nul ne peut prévoir ce qu’elles seront, mais elles seront. Peut-être la stratégie du frelon, attaques symboliques, répétées et simultanées sur diverses cibles représentatives du pouvoir non démocratique. Peut-être celle, plus passive, d’un désinvestissement général des outils de leur légitimité. Peut-être autre chose encore... Peut-être un peu tout ceci à la fois. Car soyez assuré que quelque soit le sens que vous donnerez à votre vote, il n’en sera tenu aucun compte. Le non à la constitution EU en est un exemple flagrant. Le but étant de faire tomber leurs masques afin de les affronter, enfin, à visage découvert.
@vesjem Vous oubliez la deuxième partie de mon post : l’insurrection ! Voter en sachant que cela ne changera rien, c’est un cautionnement du système actuel qui ne peut aboutir qu’au choix final des mêmes élites. Nous aurons un nouveau Sarko ou un autre Hollande. Voter c’est leur donner le vernis de légitimité qu’ils réclament. L’insurrection, pacifique autant que possible, est devenue la nécessité pour tout changement. Les formes de cette insurrection peuvent être multiples : quenelles, forums dissidents, indignés, 99% etc... A nous d’inventer les nouvelles formes de désobéissance civiles.