Ô combien vous avez raison, c’est vraiment très con comme argutie. Votre « Faire caca n’est pas un geste antisémite, mais tous les antisémites font caca. cqfd » est excellent.
« »Toute la question est là...que valez vous aujourd’hui (le peuple juif).. ? A vous croire au dessus des autres voua aurez un accident qui remettra les pendules à l’heure.. !« »
L’erreur est souvent de confondre « peuple juif » et sionisme. Il y a beaucoup de sionistes qui ne sont pas juifs et beaucoup de juifs qui ne sont pas sionistes. Le judaisme est une religion et pour beaucoup une « race » ou tout au moins une lignée. Le sionisme est une idéologie politique. Il y a des sortes d’amalgames qui desservent les buts recherchés. En confondant dans une même unité juifs et sionistes vous entretenez l’illusion de cette unité. Pourtant, on en est loin. De même que, contrairement à la propagande nazie des années 30, tous les juifs n’étaient pas riches, ni financiers, ni anti-allemand etc... tous les juifs d’aujourd’hui ne sont pas sionistes, ni milliardaires etc...
J’ai parlé de néo-classique, Schumpeter ou Kondratief par exemple, pas de Hayek ou Friedman qui eux sont des néo-libéraux. Loin de moi l’idée de vous associer avec ces derniers. Je ne pense pas, non plus, que le keynésianisme soit vraiment adapté à notre époque car basé sur une croissance devenue hypothétique dans un monde où les ressources ne sont pas éternelles. D’autres pistes sont à trouver .
Nous sommes d’accord, « Ce ne sont pas les achats d’or qui ralentissent l’économie, c’est le ralentissement de l’économie qui provoque les achats d’or. »
Tout notre débat porte sur un sujet longtemps débattu entre les néo-classiques et les keynésiens. Les premiers, dont vous semblez adopter les vues, pensent que l’épargne est l’élément moteur de la croissance. Quelque chose comme : L’épargne crée la croissance qui à son tour favorise l’épargne. Cercle vertueux par excellence.
Les seconds, vers lesquels je pencherais, pense que c’est l’investissements qui fait la croissance et donc que c’est lui le vrai moteur de la croissance. Quelque chose comme : l’investissement crée la croissance et par cela favorise l’épargne.
Vieux débat en vérité et, comme je ne crois pas aux vérités taillées dans le marbre, je pense que les deux points de vue ne sont pas incompatibles. Question de dosage entre épargne et investissement, sûrement !
Aussi n’est-ce pas là que je situe le problème mais plus dans cette intervention, de plus en plus manifeste, de la finance dans l’économie, et ces injections massives de monnaie n’ayant aucune réalité à travers des QE devenus permanents..