Soyez assuré qu’il y aura au moins un poste de fonctionnaires qui ne sera pas abandonné et ce sera les brigades anti-émeute. En plus du salaire des hommes politiques, bien entendu.
Aurons-nous la volonté d’imposer les changements nécessaires ?
Aurons-nous le courage de tout foutre par terre ?
Aurons-nous la force de résister ?
« »« Ceuxquisesont sagement limitésàcequileur paraissait possiblen’ont jamais avancé d’un seul pas. »« » Bakounine
Nous sommes
à Condé-sur-Gartempe. Son hôtel de la Gare est réputé pour ses ortolans et sa
discrétion... ! Un vendredi après-midi débarque une jeune femme, d’apparence
convenable, bien qu’un peu trop fardée.
Elle réserve une chambre pour la nuit et, comme elle n’a pas de bagage, elle
laisse en acompte un billet de 100 euros, tout neuf. Puis elle s’en va visiter
la vieille ville.
Le pâtissier qui a vu la scène dit au patron :
- « Ça
fait six semaines que vous me devez 100 euros pour la pièce montée que j’ai
livrée à l’occasion de la communion de votre fille. » Le patron lui donne le
billet de bonne grâce.
Comme cette scène a été vue par d’autres, elle se reproduit cinq nouvelles
fois, car le pâtissier devait aussi 100 euros au minotier... qui en devait
autant au garagiste... lui-même débiteur de cette somme au boucher... qui avait
à régler 100 euros au représentant de la maison Erlida... lequel devait à son
tour acquitter sa chambre à l’hôtel de la Gare pour 100 euros.
Il redonne
donc le billet au patron de l’hôtel.
Notre Dame revient de promenade. Elle annonce, qu’ayant fait une rencontre,
elle annule sa réservation. Ce qui arrange bien l’hôtelier qui, entre temps, a
eu une demande d’un de ses vieux clients. L’hôtelier lui rend donc son billet
qu’elle brûle aussitôt.
Il me semble retrouver, dans vos propos, comme un écho de formatage HEC... je me trompe ?
Bon soyons sérieux, ces subprimes que vous prêtez à tord à l’Etat sont tout d’abord une martingale d’escrocs mis en place par des financiers privés tels que Goldman Sachs.
Cela consistait, dans un premier temps, à inciter des ménages
modestes à contracter des prêts qu’ils ne pourront pas, pour la grande majorité, honorer. « C’est pas grave, signez, de toute manière vous serez propriétaires d’une maison dont la valeur augmentera, Qui a déjà vu le prix de l’immobilier baisser ici ? personne... donc, aucun risque »
Dans un deuxième temps, ces requins se mettent à mélanger ces prêts douteux dans des bouquets d’autres titres plus sûrs. Ils sont titrisés, revendus et sortent donc des bilans des
institutions financières. Ces produits financiers toxiques contaminent le système
financier mondial.
Je vous fais ce petit rappel pour que vous m’expliquiez en quoi l’Etat est responsable de ça ? A part avoir abdiqué depuis longtemps son rôle représentant du peuple.