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Dominique

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  • Dominique 27 septembre 2013 13:43

    Les communistes non plus, croire que le saint esprit du marxisme suffirait, dans une société soit de satisfaire les besoins humains, pour nous rendre vertueux et respectueux de la nature et de ses ressources est le même leurre que de croire que dans une société capitaliste, le sait esprit des lois du marché peut le faire. Dans les deux cas, nous nous retrouvons avec la même exploitation des ressources naturelles pour satisfaire nos besoins égoïstes.

    Ce qui implique que quelque soit la forme économique de l’après capitalisme, il faudra bien accepter de respecter la nature et ses ressources, ce qui impliquera de subordonner les besoins humains à ceux de la nature.



  • Dominique 27 septembre 2013 13:38

    Il ne faut pas oublier qu’il y a une grande nouveauté dans la crise actuelle : c’est la première qui est causée par l’épuisement des ressources naturelles. Dans une économie où tout va bien, une chaîne de Ponti comme celle de Madhof, ou de manière plus globale comme celle de la dette ne peut que prospérer : de nouvelles dettes viennent combler les anciennes et etc. Le problème survient quand l’économie réelle ralentit et que les créanciers demandent leur agent car cet argent n’existe pas et tout le système s’écroule. L’aventure de Madhof est un avant-goùt de ce qui va arriver au capitalisme mondial, c’est juste une question de temps, et de ressources naturelles.

    L’économie réelle a besoin de matières premières, donc de ressources naturelles, pour faire tourner ses industries. La première crise pétrolière des années 50 montrent bien ce phénomène à l’oeuvre. Les prix du pétrole ont pris l’ascenseur, et toute l’économie mondiale a éternué. Le fait que les raisons de cette crise ait été politique ne change rien au fait que le déclencheur fut l’augmentation des prix du pétrole. Nous observons le même effet et la même cause dans la crise actuelle. Ce qui a fait péter les bulles immobilières aux USA est le ralentissement de l’économie réelle, ralentissement causé lui par l’augmentation lente et continue des prix du brut pendant plusieurs années en raison du jeu de l’offre et de la demande. Finalement, cette augmentation s’est emballée, l’économie réelle à freiner, les spéculateurs qui ne spéculent jamais sur une valeur à la baisse en ont rajouté une couche en investissant (achetant) massivement du pétrole, ce qui a contribuer à accentuer les difficultés de l’économie réelle, ceci jusqu’au point où les bulles boursière se sont mises à péter et ce fut la panique.

    Comme l’économie réelle à freiné, les prix du brut se sont mis à redescendre, et l’économie réelle à pu entreprendre une cure pour se régénérer, cure loin d’être terminée aujourd’hui. De plus, il faut bien comprendre que le pic du pétrole, phénomène aujourd’hui bien connu, n’est pas le seul qui menace l’économie réelle. Toutes les ressources naturelles non renouvelables connaîtrons tôt ou tard un pic. Et au rythme où nous les extrayons de la Terre, ce sera plutôt tôt que tard.

    Les nouvelles technologies pourront sauver l’économie. Faux ! L’économie réelle est tributaire des ressources naturelles, et les nouvelles technologies ne pourront pas toutes les remplacer. Si cela était aussi simple de remplacer une matière première, il y a longtemps que les nouvelles technologies auraient trouvé le moyen de remplacer l’or et que nous serions tous riches. Plus sérieusement, les entreprises minières font parties des plus grandes multinationales de la planète et sont en plein expansion pour une raison très simple, léconomie réelle a un besoin avide et grandissant de ressources naturelles non renouvelables. Et quand il n’y en aura plus, ce n’est pas avec des cartes de crédit remplie de dettes pourries que les capitalistes vont pouvoir alimenter leurs usines en matières premières.



  • Dominique 27 septembre 2013 01:05

    Je suis entièrement d’accord et je rajouterai même une couche.

    Les scientifiques, encore eux, cette fois les anthropologues, par exemple Philippe Descola, ont démontré que toute l’ontologie d’une société dépend de son rapport avec la nature. Une ontologie n’est pas une théorie car elle englobe non seulement la vision des choses, mais également le mode de vie, et qu’elle conditionne donc le mouvement historique.

    Et là j’admire la suffisance de toutes celles et ceux qui préfèrent perdre leur temps à s’époumoner contre des scientifiques qui ne font que leur travail, qui essaient de le faire le mieux possible et qui le font bénévolement, que de s’en prendre à la racine des problèmes de la société, le fait que nous considérons que la Terre, notre seule source de vie qui nous fournit gratuitement l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, notre nourriture, et tous les matériaux que nous utilisons pour nous habiller, nous loger et travailler, nous considérons que cette Terre qui nous donne tout à commencer par les conditions nécessaires à la vie, n’est bonne qu’à être exploitée, et qu’en guise de remerciement, nous devons la saloper en transformant systématiquement toutes les ressources qu’elle nous donne en autant de sources de pollution.

    Et ils croient même qu’un tel mode de vie peut être durable. Ils disent, oui mais la technologie va nous sauver, alors que ceux qui nous vendent les nouvelles technologies emballées dans du vert sont les même que ceux qui continuent à vendre les anciennes technologies emballées dans du gris caca d’oie, et que la seule chose qui les intéressent dans les deux cas est notre pognon. Ce qui implique que les nouvelles technologies ne font globalement que rajouter de nouvelles sources de pollution aux anciennes.

    Dans un autre commentaire, il est questions des peuples originaires de la forêt vierge. Pour info, ces peuples contribuent depuis des dizaines de millénaires à augmenter la biodiversité de la forêt. Ils sont ainsi les preuves vivantes que même avec une technologie limitée, il est possible de vivre en harmonie avec la nature au lieu de la détruire. Et nous avec toute notre technologie, nous aimons tellement détruire que les plus psychopathes d’entre nous ne trouvent rien de mieux à faire que de prendre les plus toxique de tous nos déchets, de l’uranium pur qualifié d’« appauvri », pour en faire des bombes qu’ils lâchent sur les têtes de leurs voisins au hasard de leurs guerres criminelles.

    Et pendant ce temps, celles et ceux qui ont voté pour ces fous dangereux que l’on retrouvent à gauche comme à droite ne trouvent rien de mieux à faire que de conduire leurs enfants à l’école dans des monstres d’une tonne qui polluent l’air des autres. Et mieux, à chaque nouvelle naissance, ils s’achètent un plus gros monstre alors que la seule certitude scientifique est qu’une grosse voiture pollue plus l’air des autres qu’une petite, cet air qu’ils polluent si bien étant aussi celui de la chair de leur chair. Voilà sans doute ce qu’ils appellent le respect. Ils devraient lire le dictionnaire de temps en temps.

    Par contre, pour ergoter sur les lanceurs d’alertes, ce sont des champions toutes catégories. Ils ne se rendent même pas compte qu’une telle « humanité » qui méprise la raison et ne respecte rien ne va pas survivre encore bien longtemps. Des scientifiques, encore eux, nous font remarquer que sur toute la planète, autant sur terre que dans les mers, les espèces animales et végétales disparaissent à un rythme plus élevé que dans toutes les disparitions massives d’espèces précédentes de l’histoire de la Terre. Et comme nous sommes le sommet de la chaîne alimentaire, il n’y a pas besoin d’être un devin pour savoir ce qui va arriver à leurs petits-enfants quand il ne restera plus rien d’autre à manger que des cartes de crédit.

    L’écologie n’est pas une question d’extrémistes ou de politique, c’est une question de bon sens. Voulons-nous continuer à travailler contre la nature et contre nos semblables, et vu qu’aujourd’hui l’humanité est une force tellurique de première importance sur la Terre, y condamner la vie supérieure, ou voulons remplacer l’exploitation par le respect et mettre notre savoir et nos outils au service de la planète et de l’humanité comme des non humains, et ainsi faire, comme le disaient les alchimistes, que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, autrement dit construire un monde meilleur pour nos enfants et leurs enfants, et toutes les autres créatures qui peuplent la planète.

    Ce qu’il y a de bien avec notre époque, c’est qu’enfin nous sommes face à nos responsabilités. A voir certaines réactions sur cet article, beaucoup ne semblent pas prêt à les assumer. Et c’est bien dommage car s’il gagnent, l’humanité aura été, malgré toute son intelligence, que l’espèce qui aura eu la vie la plus courte sur Terre. Comme quoi un don, sans travail, n’est qu’une sale manie.



  • Dominique 25 septembre 2013 06:48

    Un gosse de 8 ans comprend très bien que s’il mange des patates en robe des champs tous les jours alors que les voisins mangent des épinards, c’est parce que son père gagne mal sa vie. 3’200 francs de salaire en Suisse ne permet pas de vivre, cela permet juste de survivre assez pour pouvoir travailler et dormir. Des salaires aussi misérables devraient être interdit. Que les patrons se crèvent eux-mêmes aux boulot si ça leur chante, mais qu’ils arrêtent de vouloir y faire crever les autres.

    Et pour cela, il n’y a qu’un moyen, interdire les salaires de misère ! Si une place de travail n’est pas rentable, il faut éliminer la place de travail, pas le travailleur en lui baissant son salaire !



  • Dominique 25 septembre 2013 04:44

    En tant que professionnel de l’électronique et collaborateur à plusieurs projets de logiciels libres, j’en ai vraiment marre d’être systématiquement catalogué dans la catégories des craqueurs par des soi-disant experts en informatique qui ne connaissent même pas le sens du mot hacker ! U hacker est celui qui met ses mains dans le cambouis informatique pour construire quel chose, un programme, un site, internet, etc. Ceux qui casse les choses et dont ils est question dans cet article sont des craqueurs. C’est pourtant pas compliqué et il suffit de lire les sources pour le savoir : How to become a hacker. C’est pourtant un des plus anciens textes d’internet, mais apparemment, les derniers à l’avoir lu sont ceux qui se prétendent experts.

    Et oui, je suis fier d’être un hacker, même s’il y en a des biens meilleurs que moi ! Car c’est grâce à des gens comme moi qu’internet et tout le reste fonctionne.

    Pour en venir au fond de l’article, il faut bien voir que deux pays ont déjà un internet sécurisé par rapport à la NSA et les autres agences d’espionnages US, ce sont la Chine et la Russie. Certains appellent cela de la censure. Pour info, google est censuré en Europe, il n’y a qu’à voir les petits caractères qui apparaissent parfois en bas : google.com google.ch Il n’y a pas de censure sur google US, par contre, il y a 3 liens censurés sur google suisse, et vu le texte recherché. il s’agit de censure politique et de rien d’autres. Vous pouvez essayer ce texte et d’autres sur tous les sites européens de google et vous retrouverez la même censure politique. Et les spécialistes nous disent qu’il y a de la censure en Chine, ce qui est vrai, mais ils oublient bien de nous dire qu’il en est de même chez nous.

    De plus, sur le sujet PRISM/NSA, les experts oublient le plus souvent de nous rappeler que si l’Europe ne dit rien, c’est parce que les services secrets européens collaborent avec ceux des USA. De plus, ce n’est un secret pour personne que la NSA travaillent avec l’ensemble des principaux acteurs de la Silicon Valley. Cela comprend aussi bien les fabricants de logiciels comme Microsoft, que les fabricants de puces comme Intel. Il y a deux moyens en informatique pour implémenter un programme, et cela est valable pour n’importe quel programme, c’est soit sous forme logicielle, soit directement gravé dans le silicium.

    De plus, au début d’internet déjà, soit bien avant la NSA, c’était un secret de polichinelle que les puces utilisées pour fabriquer les firewall (pare-feu) proviennent de deux constructeurs US, et contiennent des portes dérobées. Pour rentrer dans un réseau, celui qui connaît ces portes dérobées n’a besoin que de quelques secondes. Toujours aujourd’hui, la CIA utilise ses propres firewall réalisés avec des composants discrets pour protéger ces applications les plus sensibles. Si elle fait cela, c’est parce qu’elle est bien placée pour savoir que c’est le seul moyen pour réellement les protéger.

    J’ai discuté une fois avec un chef d’entreprise qui venait de faire refaire toute la sécurité du réseau de sa boite. Il téléphone à un de ses amis spécialiste de sécurité informatique et concepteurs de programmes de sécurité (un firewall bien connu des windowsiens). Il lui explique la chose et lui demande d’essayer de rentrer dans son nouveau système, Il lui dit tu me téléphones quand tu es dedans. Deux minutes après, le téléphone sonne et le mec lui explique qu’il a eu de la peine à rentrer car il avait oublié les mots de passe.

    Le Brésil a décidé de s’attaquer aux deux sources de portes dérobée et de possibilité d’espionnage. D0abord, il veut tirer des câbles qui ne passent pas par les USA. Cela est très important car des agences comme la NSA sont capables de craquer n’importe quel protocole de communication, même les plus sécurisés. Certains se croient à l’abri en utilisant Thor, mais ce genre d’agences font parties des premiers utilisateurs de Thor et de ses développeurs.

    Ensuite il y a des sites. La partie hardware contient des portes d’entrées dérobées dans le silicium des firewalls, Il ne reste donc plus que les logiciels des serveurs pour assurer la sécurité. Ce n’est pas pour rien qu la majorité des serveurs internets tournent sous des logiciels libres comme GNU(Linux. Prenons le kernel. Il contient un générateur de nombres aléatoires. Intel a essayé de faire pression pour que le kernel utilise le générateur de ses processeurs. Ce générateur peut être utilisé pour générer les clés de cryptage. Linus Torwald a refusé, et avec raison. Intel est un de ses acteurs majeurs de la Silicon Valley qui collaborent avec la NSA, ils leurs est donc facile de collaborer pour créer un ensemble générateur - algorithme de cassage de clés performant. Je ne parle même pas de microsoft qui collabore aussi avec la NSA.

    Quand à la confédération suisse, elle n’a pas dit un mot sur l’affaire Snowden. Elle doit être bien embêtée car toute la gestion de son parc informatique est confiée à un de ses acteurs majeurs de la Silicon Valley, ceux-là même qui collaborent avec la NSA, IBM.

    Il est aussi question des logiciels professionnels. Avec l’affaire Snowden, nous savons que tout logiciel professionnel qui n’est pas libre et dont l’auteur est un acteur majeur de la Silicon Valley, c’est à dire l’ensemble des logiciels produits par les grandes sociétés informatiques américaines, ainsi que par toutes les sociétés faisant parties de leurs portefeuilles, sont susceptibles de contenir des portes dérobées et des fonctions d’espionnage et de collectes de données.

    Les pays d’Amérique latine ont un avantage sur nous. Ils n’ont pas attendu l’affaire Snowden pour développer l’usage des logiciels libres et open sources, notamment de GNU/Linux, à grande échelle dans leurs administrations. L’Europe est particulièrement à la traîne dans ce domaine. Un logiciel open source ne garanti pas qu’il ne contient pas de faille de sécurité, mais il garanti qu’elles ne sont pas implémentées de façon volontaire, et quand elles sont découvertes, la réaction est souvent bien plus rapide qu’avec les logiciels propriétaires.

    Il est aussi question du w3c. Toutes les normes du w3c sont des normes ouvertes, et il existe des logiciels open-source pour l’implémentation de chacune de ses normes. Cela fait longtemps que des sociétés comme microsoft pondent des extensions propriétaires à ces normes, ceci dans l’espoir d’arriver à prendre le contrôle d’internet. L’auteur de l’article fait une erreur en assimilant le w3c aux autres organismes de régulation. Ce n’est pas le w3c qui pond des protocoles de cryptage dont la NSA a les clés de décryptage. Le w3c s’occupe des normes comme le html et le css, et ce serait vraiment une catastrophe pour internet si ces normes venait à tomber dans l’escarcelle de sociétés privées ou dans celle des états.

    Enfin, il faut voir que les sociétés majeure de la Silicon Valley sont en train de nous préparer l’internet des choses. L’ipv6 le rend possible. En clair, c’est la matrix, comme dans le film, à part que ce sera pas une fiction. Pour la galerie, c’est à dire pour le grand public, ils utilisent des slogans comme la plante intelligente. Entre eux, ils tiennent un autre langage : "Technology will increasingly dominate the world, as population, resource exploitation, and potential social conflict grow. Therefore, the success of this convergent technologies priority area is essential to the future of humanity.«  »La technologie va dominer le monde de façon croissante à mesure que la population mondiale, l’exploitation des ressources et le potentiel de conflits sociaux augmente. C’est pourquoi les succès du domaine prioritaire des technologies convergentes est essentiel pour le futur de l’humanité."

    Cela figure en toutes lettres dans le compte rendu du plus grand symposium sur les technologies convergentes pour augmenter les performances humaines. Pour vendre leur truc, ils nous montrent l’athlète avec ces jambes en carbone qui courre plus vite que les autres, et des militaires US dans les montagnes afghanes qui courent comme des cabris avec des paquetages de 50 kilos sur le dos et un exosquelette. En clair ce texte signifie que celui qui contrôlera ces technologies convergentes contrôlera le monde, et que ce qui les intéresse n’est pas de mettre ces technologies au service des peuples du monde, mais de monopoliser l exploitation des ressources tout en contrôlant les troubles sociaux que leur politique et l’accroissement de la population mondiale ne manqueront pas de créer. En d’autres termes, ce qui nous attends si nous continuons à laisser faire est encore bien pire que la NSA car nous aurons tous des flics à domicile avec la multitude d’appareils qui seront branchés en permanence sur le réseau. A terme, ils nous implémenterons le réseau directement dans la tête à la naissance. Ceu qui croient que c’est de la science fiction n’ont encore rien vu. L’internet des choses, ce sera nous si nous laissons faire.


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