"Grève historique : la Guadeloupe a commencé depuis neuf jours" : mais avec l’UGTG comme syndicat majoritaire, la Guageloupe est en grève 365 jours par an ; en fait ce qui intéresse ce syndicat ce ne sont pas la défense des travailleurs qui font grève et à qui l’on retient des jours de salaires (alors que les dirigeants de ce syndicat sont des fonctionnaires permanents syndicaux qui continuent à toucher leur salaire), mais l’impact politique de la grève. Une blague dit d’ailleurs qu’un calendrier est affiché dès le 1er janvier dans le local de ce syndicat où chaque semaine correspond à l’entreprise où aura lieu la grève....Il est dommage qu’un mouvement populaire avec des revendications fondées, soit récupéré et instrumentalisé par un groupuscule extrémiste. Quant à avancer que le fait que ce mouvement soit retransmis minute par minute par RFO justifie le bien fondé de ce mouvement, de qui se moque t’on. On sait très bien que dans les trois DOM des antilles cette chaine nationale est noyautée par du personnel sympathisant à ce mouvement. Même pendant les plus durs conflits de ce département, où les syndicalistes ont quand même coupé l’eau et l’électricité aux hôpitaux, ce qui est unique en France, RFO a toujours continué à émettre la bonne parole.....Il est aussi étrange que le collectif demande l’augmentation du SMIC, et non la désindexation progressive des salaires des fonctionnaires, ce qui ferait baisser les prix. On pourrait même imaginer que l’argent économisé soit réinvesti pour financer certaines mesures en direction des plus pauvres....Mais je m’égare, ce sont là des paroles d’extrême gauche qui ne figurent pas au programme du collectif....
Pauvre bicep, on ne peut que s’extasier devant autant de naïveté en lisant cette liste de revendications à la Prévert. J’ai l’impression de lire un cahier de revendication d’une section syndicale de base de l’UGTG en Guadeloupe, de l’UMTG en Martinique ou de l’UTG en Guyane. Petite remarque sur les dirigeants de ces trois syndicats : ce sont tous des fonctionnaires qui ironie du sort sont payés par l’état français, en tant que permanent syndicaux, pour monter des mouvements de grève. C’est cela la démocratie.
Ces trois syndicats, (affiliés à la CGT) ont une doctrine commune ; on ne fait pas grève pour défendre des travailleurs ou des des droits, mais pour déstabiliser un territoire en vue de faire passer des idées (indépendantistes). Ces mouvements ne sont donc en aucun cas destinés à améliorer la situation du commun des mortels guadeloupéen, et c’est ce que l’on présente au guadeloupéen de base, mais servent à stigmatiser la population contre des boucs émissaires : l’état français descendant des esclavagistes, les métropolitains qui prennent l’emploi des locaux, les béké qui contrôlent la distribution. Mais que dire des milliers d’haitiens qui vivent en Guadeloupe, eux aussi descendants d’esclaves, immigrés clandestins sous payés utilisés pour toutes les basses besognes... Je ne vois apparaître nul part dans le cahier de revendication leur demande de régularisation.
En conclusion les guadeloupéens doivent défendre leur identité créole, mais ne doivent pas céder ce fond de commerce à l’UGTG. En effet ces gens là disent défendre l’identié guadeloupéenne, alors qu’ils sont manipulés de l’extérieur par des groupuscules d’extrême gauche, qui voudraient recréer en Guadeloupe un lieu d’expérience politique.....
Je suis DRH d’un hôpital public et je trouve cette garde à vue scandaleuse et inutile ; certes l’infirmière a avoué à chaud, mais que valent ses aveux. Elle dit certes s’être trompée, mais n’y a t’il pas aussi derrière un défaut d’organisation de l’hôpital. Exemple ; produit non rangé dans le bon casier, emballage inversé, effectif insuffisant.... Par contre le procureur a peut être des éléments que nous ne connaissons pas, par exemple un taux de décès élevé dans ce service, et nous sommes peut être face à un cas de serial killer, mais je dois trop regarder NCIS. Seule l’enquête permettra de vérifier ces éléments ; Je trouve par ailleurs qu’il existe une inégalité de traîtement entre le personnel médical et non médical, qui lui n’est jamais mis en gade à vue immédiatemet en cas de suscpicion d’erreur médicale.
Par ailleurs je vois dans les commentaires qu’il n’y avait pas de sous effectif....En tant que DRH d’un hôpital je suis très dubitatif sur cette affirmation, surtout en période de fêtes de fin d’année ; on peut imaginer que l’effectif devait être au moins égal à l’effectif minimum, c’est à dire l’effectif en dessous duquel on ne peut descendre pour respecter la sécurité des patients. Mais depuis combien de jours l’effectif était il à son seuil minimum...
Enfin je vois dans les commentaires une personne, dont un parent serait décédé du fait d’une infection nosocomiale à l’hôpital. Si je respecte sa douleur, je ne peux permettre qu’elle jette le discrédit sur le personnel hospitalier. Les infections nosocomiales existent dans les hôpitaux, à un taux toujours trop élevé, et c’est pourquoi nous formons depuis des années le personnel au respect des protocoles, notamment en terme de lavage des mains. Cette remarque est donc complètement déplacée dans ce contexte.
Enfin pour conclure sur la médiatisation et la recherche de responsabilité à chaud dont sont l’objet les hôpitaux publics depuis quelques mois, orchestrée par le gouvernement, je pense que l’idée de mise en exament des ministres en cas de défaut d’organisation due à une insuffisance budgétaire ou à un mauvais choix de politique nationale est une idée intéressante.
C’est un peu comme si les familles des soldats morts ou blessés en Afghanistan portaient plainte contre la ministre de tutelle, pour accident du travail, parce que leur matériel militaire était obsolète par rapport aux standards du marché...
En conclusion ce malheureux accident ne doit pas servir de prétexte pour jeter l’opprobe sur toute une profession, Mais peut être cette médiatisation du gouvernement s’inscrit t’elle dans un plan de coimmunication plus large, pour essayer de montrer que les hôpitaux publics fonctionnent mal, ce qui justifie les importantes réformes en cours...Dans ce cas dommage pour notre petite infirmière qui a servi de bouc émissaire.
Il existe une solution permettant de faire une réservation d’hotel avec un minimum de risque financier ; il suffit de passer par le site "ratestogo" sur lequel on ne paye que les frais de réservation sur interenet et le solde en arrivant à l’hôtel.
Paradoxe de la ville de Nouméa ; ville relativement sure, surpolicée, où toute activité entrainant un rassemblement de foule est surveillée soit par la police municipale ou par des vigiles et où on envisage d’installer des caméras de vidéosurveillance pour surveiller :
1/ les SDF 2/ les populations KANAKS qui sont pratiquement les seules présentes au centre ville déserté le soir, car c’est de là que partent les bus et c’est là que se trouve le BINGO(loto) territorial où ils peuvent dépenser leur argent.
A noter quand même que 10.000 personnes (chiffre annoncé par le préfet lors de la dernière visite du ministre de l’outre mer) vivent dans des squat aux abords de Nouméa, et qu’il y a certainement d’autres urgences en terme d’investissement pour garantir la cohésion sociale.
Enfin l’article paru dans les Nouvelles Calédoniennees, (groupe HERSANT), annonçant le déplacement de M. Gael YANNO au ministère de l’intérieur pour soutenir le dossier, se trouvait juste après une page entière sur les statistiques en hausse de la criminalité en Nouvelle Calédonie : désinformation.....
Pour conclure il ne faut pas croire que la Nouvelle calédonie c’est l’Afrique du Sud de l’apartheid, contrairement à ce que véhiculent certains articles parus récemment, notamment dans le Monde ; la Nouvelle Calédonie est un magnifique pays, jeune, où les populations essaient de cohabiter dans un contexte historique lourd et d’avoir un idéal commun...Mais il faudra aussi accepter de partager les richesses....